Réconciliation- Quatrième Pont de Bamako- Equipement des Forces Armées : Où sont (donc) passés les engagements d’IBK ?

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An III de l’investiture du président Keita : INQUIÉTUDE ET ESPÉRANCE
IBK lors de son investiture

En juillet 2013, la machine à promesses d’Ibrahim Boubacar Keïta a tourné à plein régime. Entre construire un quatrième pont à Bamako, construire 50 000 logements sociaux, réconcilier les Maliens et mater la rébellion au Nord, le candidat IBK a tout promis. A quelques semaines de la fin du mandat, le constat est accablant : l’échec ! Mais IBK renoue avec son exercice favori : promettre monts et merveilles à l’approche de la présidentielle. Mais les engagements de 2013 demeurent…

Très vite l’euphorie  qui accompagne  l’accession  d’IBK au pouvoir s’estompe, l’espoir laisse  vite  la  place au désespoir. La déception est d’autant plus grande qu’ils ont découvert dès les premiers actes du président des signes évidents de rupture entre son discours et la réalité. Pour conquérir le pouvoir, le candidat du RPM avait  égrène un long chapelet de promesses. Tout y passe : restauration de l’autorité de l’Etat, relance économique, lutte contre la corruption, école et…lutte contre l’insécurité. « Je vais assurer la sécurité des biens et des personnes des Maliens, comme des étrangers sur lensemble de notre espace national et lutter contre le terrorisme, ainsi que toutes les formes de criminalité », avait-il juré la main sur le cœur. Mais force est de constater  pendant 5 ans, IBK n’a posé aucun acte de développement de rang. A la place des promesses, ce fut la mauvaise gouvernance, corollaire d’une gestion criblée de scandales financiers qui paralysent le fonctionnement de l’Administration, asphyxient l’économie et ternissent l’image du Mali. . Que sont alors devenues toutes ces promesses faites aux Maliens ?

 Réconcilier les Maliens et rétablir durablement la paix et la souveraineté.

Depuis plusieurs années, le Mali a démantelé son système de défense avec pour conséquence le délaissement progressif d’une partie du territoire .La zone nord a été depuis plusieurs années administrée par les réseaux de trafiquants, notamment narcotrafiquants. Depuis l’intervention des armées étrangères, l’unification fragile du territoire est en marche mais l’aide indispensable de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma), n’est pas destinée à s’installer durablement au Mali. Aujourd’hui, le départ des troupes étrangères aussi bien de l’Irak que l’Afghanistan, posent problèmes. « Notre souveraineté dépendra de notre capacité à apporter une solution définitive aux problèmes du Nord, à anticiper nos besoins futurs nécessaires à notre souveraineté durable mais également à prévenir d’éventuelles nouvelles sources d’instabilité pouvant venir d’ailleurs ».

Nos objectifs : Apporter une solution définitive aux problèmes du nord ; instaurer une culture de la prévention des crises et conflits ; réinstaller durablement les réfugiés ; stabiliser les populations nomades ; épauler l’action de la MINUSMA ; mettre en place une stratégie et un plan opérationnel de la gestion militaire du Mali après le départ de la MINUSMA.

Parmi nos mesures prioritaires : convoquer des assises nationales du nord ; constituer une nouvelle commission vérité, justice et réconciliation ; mettre les bases d’une justice traditionnelle post conflit (le droit à la justice, le droit à la vérité, le droit à la réparation, la garantie de la non récurrence) ; créer un institut de la prévention des crises et des conflits ; mettre en place une commission « Après MINUSMA » pour que dès maintenant, le Mali puisse réfléchir et prendre des mesures afin de bien gérer le transfert des responsabilités de la Minusma aux autorités Maliennes lors de son départ.

Mais cinq ans après, Le Mali n’a jamais autant été divisé qu’il l’est actuellement. La faute incombe, sans doute, au chef de l’Etat. Contrairement à ses promesses, IBK n’a posé aucun acte concret dans le sens de rassembler ses concitoyens. Au contraire, il semble être l’otage d’un clan et d’alliés opportunistes, tous conviés autour du gâteau. Les autres citoyens sont systématiquement écartés de la gestion publique, s’ils ne sont pas tout simplement considérés comme des pestiférés. Voilà comment IBK gère le pays. Et comment le chef de l’Etat, sans doute, mal conseillé ou pas du tout, déroule sa politique d’exclusion qui, au lieu de réconcilier, est en train d’élargir le fossé entre les fils du pays. Le candidat qui promettait de restaurer l’honneur et la dignité des Maliens, est réduit à être trimbalé par des rebelles. Qui prennent la République en otage, malgré la signature d’un accord de paix qui  à montre ses limites.

 Refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali

La crise malienne du Nord a mis en évidence l’incapacité de notre armée à assurer sa mission ; assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts maliens. Une réforme s’impose pour que notre armée puisse connaitre et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, et intervenir. Les problèmes de nos forces de défense et de sécurité sont sans doute liés à des problèmes de moyens, à une mauvaise utilisation des ressources disponibles mais également à une absence d’autorité. Maliens, allons-nous avoir toujours besoin des soldats européens pour assurer la défense de notre territoire ?

Nos objectifs : Assurer efficacement la défense du territoire national et de la population ; réussir les missions de sécurité publique ; performer dans les opérations militaires spéciales ; faire honneur au Mali lors des opérations militaires à l’étranger ; garantir l’intégrité des institutions publiques et la sécurité des personnes et des biens ; protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature et contre les conséquences d’un conflit éventuel.

Parmi nos mesures prioritaires : Doter nos forces de défense et de sécurité des moyens humains, technologiques et matériels nécessaire à leur mission ; reformer la gestion des ressources humaines dans l’armée ; créer les conditions pour mieux utiliser les ressources financières des forces de défense et de sécurité ; améliorer les conditions de vie des troupes Voter et appliquer une loi de programmation militaire correspondant aux besoins prendre l’initiative de l’aboutissement de la force de défense permanente africaine .

Réaliser le quatrième pont de Bamako

Au-delà de l’assainissement macroéconomique, le Gouvernement s’attèlera à accroître la compétitivité globale de l’économie en mettant en œuvre une combinaison d’actions visant à développer les infrastructures et à renforcer les capacités de certains secteurs clés pour l’accélération de la croissance. Des actions décisives, intégrées dans des plans à moyen terme, seront mises en œuvre dans les domaines suivants:

Démarrer un projet pour Faire de Bamako un Hub ferroviaire d’Afrique de l’Ouest en le reliant aux 7 capitales des pays voisins (Réaliser le chemin de fer reliant Bamako – Kita- Conakry, Réhabiliter le chemin de fer Dakar- Bamako, etc.) ; l’accès à l’Internet (accroissement des débits, ajustement de la tarification) ; le développement des Télécommunications (amélioration des infrastructures, distribution, tarification) ; l’extension du réseau routier (désenclavement intérieur, accès aux ports, gestion des entrepôts portuaires) ; le développement des ressources humaines (formation professionnelle, formation continue, programme “cadres”, packages financement/garanties/ formation) ; des programmes de mise à niveau des entreprises et renforcement de leurs fonctions critiques développer les infrastructures routières parmi lesquelles, réaliser le quatrième pont reliant Kabala à Sébénicoro, réaliser une autoroute reliant Kidal à Bamako, Accès au logement : Construction de 50 000 logements sociaux

La première aspiration de chaque malien, sa première ambition, est de construire une maison, afin d’y loger sa famille et de la soustraire à l’incertitude de la location. Plusieurs logements sociaux ont été construits au Mali mais notre politique du logement social connait de nombreuses insuffisances: attribution inéquitable des habitations construites ; insuffisance de l’offre de logements sociaux faute d’une structuration viable et efficace de, la filière “construction” dans un environnement marqué par l’accroissement de la demande solvable ; exclusion des catégories sociales à bas revenus du fait du modèle de logement mis sur le marché…

Nous sommes au défi d’apporter à ces problèmes majeurs des solutions efficaces et justes.

Nos objectifs: Fournir des terrains constructibles, autant que possible viabilisés, en quantité nécessaire;

Combler les lacunes du marché de l’immobilier social, notamment, en répondant aux demandes solvables non satisfaites par le dispositif actuel, en particulier dans les capitales régionales et les villes moyennes ; réglementer les professions qui concourent à la production des logements sociaux, dont celle de promoteur immobilier ; définir des normes constructives cohérentes avec une extension viable du parc immobilier ; développer les capacités techniques dont le secteur du logement social a besoin pour se développer ; suivre et gérer les risques associés au développement du secteur du logement social ; Planifier le développement urbain, notamment, les affectations foncières et les infrastructures de façon à assurer à chacun un cadre de vie sain, sécurisé et agréable …

Parmi nos mesures prioritaires: L’informatisation et la transparence du cadastre malien ; la construction de 50 000 logements sociaux.

Tout ceci n’est que mirage ! Si IBK avait réalisé le 1/100ème de ces projets, il aurait gagné le pari des promesses tenues et surtout, donné un autre cadre de vie à ses concitoyen

La réalité d’aujourd’hui est implacable. Avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, les Maliens espéraient mieux. Ils espéraient surtout que le président allait tenir toutes ses promesses. Les Maliens caressaient l’espoir de voir leur pays retrouver sa souveraineté, et que le Mali allait redevenir ce havre de paix qu’il fut dans un passé récent. Les Maliens espéraient manger à leur faim conformément à tout ce qu’ils avaient entendu comme promesses. Mais, aujourd’hui, à la paupérisation généralisée réplique l’arrogance d’un luxe, principal indicateur de l’état désastreux du pays. Les Maliens ont faim. Rares sont les familles qui s’offrent deux repas quotidiens. Sous IBK, face au manque d’autorité, l’on assiste à une recrudescence de l’insécurité et une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Pendant ce temps, le président, s’il n’est pas en promenade à l’extérieur, se bunkérise dans son « palais », à Sébéninkoro. IBK est totalement coupé des réalités. Et le constat est amer. IBK, président, a vite montré ses limites et surtout dégagé ses priorités qui sont loin d’être celles des Maliens, et surtout les priorités d’un pays au fond du gouffre comme le Mali

Mémé Sanogo

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Les Maliens connaissent la réalité et en âme et conscience diront la vérité le jour du scrutin. Ils auront le choix le 29 Juillet prochain soit en optant pour le changement soit en maintenant le même système en place. Qu’Allah bénisse le Mali et nous donne un très bon Président de la République. Amen!!!

  2. 1-L’adoption de la Loi d’Orientation et de Programme Militaire portant sur un montant de 1 230 milliards de F CFA entièrement financé par le budget national sur une période de 5 ans.
    2-Pour la première fois, 500 milliards de F CFA du budget national sont dédiés aux investissements productifs.
    3-Augmentation de 20 % des salaires et baisse et l’impôt sur le traitement des salaires de 8% en fin juillet 2016
    4-Augmentation des allocations familiales qui passent de 1500 F CFA à 3500 F CFA et 4000 F CFA par enfant vivant avec handicap.
    5- Valorisation de la valeur du point indiciaire de 330,75 F CFA à 375 F CFA en 2016, et il passera à 400 F CFA en 2017.
    6- Le SMIG est passé de 28 460 F CFA à 40 000 F CFA en 2016 et 42 800 F CFA en 2017, soit une augmentation de plus de 40 % ;
    7-Une augmentation substantielle sur les frais de mission et de déplacement de nos agents à l’intérieur et l’extérieur. Avec un chauffeur de 2000F à 20 000F et cadre de 6 000F à 30 000F
    8-Création de 199 344 emplois formels de nos jours sur 200 000 promis dont plus de 4 000 jeunes dans la fonction publique.
    – En termes de recrutement du Concours des collectivités pour IBK 4034 en 2014 et 3986 en 2015 dont 8020 en 2 ans.
    9-Encore la police vient de recruter 2200 jeunes, 1500 jeunes gardes, 1500 jeunes gendarmes, 500 jeunes sapeurs-pompiers 1300 jeunes génie rural. -L’armée est en cours.
    10-Quant au commissariat de police, au lieu d’un véhicule par poste, ils sont tous dotés de 4 véhicules avec IBK.
    11-La route de Diafarabé, de Macina et même de Teninkou a débuté.
    12-L’échangeur multiple de Ségou.
    13-l’autoroute de Pelegana.
    14-L’usine CMDT de kadiolo de 12 milliards en cours.
    15-La Construction de l’autoroute deux fois deux voies Bamako-Koulikoro.
    16-Le Pont de Kayo (Koulikoro) sur le fleuve Niger et de ses voies d’accès.
    17-Des voies d’accès dans la ville de Segou à travers Angoulème, Médine Hamdallaye et d’autres quartiers
    18-La ville de Bla sous la lumière.
    19-L’électrification de la ville de Tominian.
    20- Un centre de formation professionnelle à YOROSSO
    21-Un centre de formation professionnelle à TOMINIAN
    22-Un centre de formation professionnelle de 5 Milliards en cours à Sko-ville
    23-Le centre dialyse de Sikasso.
    24-L’aménagement de plus 52 000 hectares à l’office du Niger, 8 000 à Baguinèda, 5 000 à Selingué.
    25-Une dizaine de CSCOM sont en cours de construction.
    26-La route San, Benena, Mandiakuiy et Yirakuiy jusqu’au burkina faso.
    27-La construction et l’équipement de plus de 400 classes pour l’enseignement fondamental.
    28-Rébitumage du tronçon Fana Konobougou-Segou.
    29-Une nouvelle Direction régionale de la santé.
    30-Réstitution de certaines terres expropriées.
    31-La construction et l’équipement de lycée de Gourma Rharous.
    32-Deux villes ont été érigées en Région : Ménaka et Taoudéni.
    33-Le deuxième (2ème) Pont de Kayes en cours d’étude.
    34-Les communes Sefeto, Kaarta de Kita doté d’électricité.
    35-La récupération et la restauration du chemin de fer « Transrail » dont les charges mensuelles s’élèvent à plus de 120 millions.
    36-L’électrification totale et l’approvisionnement en eau de la ville de Nioro,Yelimane, bla, Kolokani etc.
    37-Dans le cadre de l’autonomisation de la femme, plusieurs projets ont été élaborés et fiancés au profit des femmes rurales.
    38-Des centres d’autonomisations féminines ont été réalisés à Tominian et à San.
    39-Des mesures de promotion du genre dans les fonctions normatives et électives en garantissant un quota de 30 % ont été consacrées par la loi.
    40-La mise en place d’un fonds d’un milliards de F CFA pour le financement des projets d’autopromotion des femmes par le Président IBK.
    41-La Haute cour de Justice prévue par la Constitution du 25 Février 1992 n’a été effective qu’en 2013 pour observer toutes les dispositions de la loi fondamentale.
    42-La baisse du prix des engrais de 12 500 à 11 000 le sac ;
    43-La distribution de 1000 tracteurs subventionnés à hauteur de 50 % aux producteurs ;
    44-Une production record de 8 200 000 tonnes de céréales au cours de la campagne 2015-2016 soit 27 % et 9 600 000tonnes de plus que la moyenne des cinq dernières années et de plus de 600 000 tonnes de coton graine.
    45-Convention de financement de 768 289 000 F CFA dans le cadre du projet Energie Renouvelable pour l’Avancement des femmes (PENRAF) pour une réalisation de 163 kW ;
    46-Convention de financement de 425 100 000 F CFA pour la fourniture de kits et lampadaires solaires.
    47-Mobilisation de 179,38 milliards F CFA pour le financement de :
    Centrale hydroélectrique de Kénié de 42 MW et un productible de 188 GWh pour un montant de 96,6 milliards F CFA.
    48-Environ 232 milliards de F CFA pour l’alimentation eau potable de la ville de Bamako, pour permettre l’accès à l’eau potable de plus 1 200 000 habitants.
    49-Six milliards six cent trente-sept millions cent soixante-huit mille cinq cents Francs CFA (6 637 168 500) pour l’adduction d’eau des villes de Kayes, Sikasso, Koutiala, et Kati couvrant 250 000 personnes.
    342 957 757 de F CFA pour l’adduction d’eau potable de Nioro, 320 811 200 F CFA pour l’adduction en eau potable de Bandiagara couvrant 50 000 habitants,747 368 992 de F CFA pour l’adduction en eau potable à Sénou.
    50-Acquis de 260 329 654 F CFA, pour financer les études d’alimentation durable en eau potable des villes de Mopti, Tombouctou et Gao.
    51-Réalisation de 1 256 nouveaux Equivalents Points d’Eau Modernes dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Tombouctou, Dioro, Niono Yelimane ;
    52-Mobilisation de 35,5 milliards de Francs CFA pour la réalisation des ouvrages d’eau potable dans le périmètre hors concession SOMAPEP/SOMAGEP-SA. Ces réalisations ont concerné.
    53-En termes d’emplois militaires et paramilitaires la police vient de recruter le 04 Avril 2016,3200 jeunes, 1900 jeunes gardes, 1900 jeunes gendarmes, plus de 1000 jeunes sapeurs-pompiers 1300 jeunes génie rural, plus de 3000 jeunes au niveau de l’armée sans compter ceux de cette année.
    1500 logements sociaux pour les militaires à Kati kambela/Sebenikoro/Samanko
    55-Démarrage de la construction du 2ème pont de kayes exécuté par l’entreprise SOMAFREC
    56-Démarrage de la route Kenièba-Kayes long de 90 km exécuté par l’entreprise COVEC
    57-Démarrage de la route Kangaba-guinée exécuté par l’entreprise EGK
    58-Démarrage de la route Yanfolila-Kalana exécuté par l’entreprise EGK
    59-Démarrage de la route niomsonbougou-dialakorobougou
    60-Acquisition de 7 avions militaires dont 2 helicos super puma 1 avion de transport de 75 places et 4 avions de chasse MI 35 marque russe.
    61-Des materiels roulant (blindés, pick up, armements, tenues et autres)
    La liste n’est pas exhaustive chers lecteurs. On peut ne pas apprécier le bilan, on peut critiquer sans proposer, on peut l’ignorer, on peut tout dire mais on ne peut pas couvrir le soleil par sa main c’est pourquoi l’arbre ne cachera jamais la forêt à Kolondieba, à Bla, à Segou, à Sikasso, à Kayes, à Bougouni, à Macina, à Tominian, à Baroueli, à Tamani, à kènièba, à kadiolo, à Madiakuiy, à Koulikoro, à Kangaba, à Kalana, à Yelimane, à Koutiala, à Kouoro barrage, à Bougouni, à Dioila, à Niono, à Dioro, à Gao, à Tombouctou, à Bamako, à Koulikoro etc…

  3. Beaucoup de personnes font croire aux Maliens que nous avons un pays pauvre alors qu’en réalité nous avons un pays extrême riche mais mal gouverner. Le Mali n’a jamais disposé de maigres ressources pour son développement mais nous nous sommes caractérisés par la dilapidation de ces ressources et la quête de l’aide au développement. Commençons d’abord à redynamiser notre administration en instaurant la bonne procédure dans le recrutement basé sur le mérite et non sur le carnet d’adresse (3 000 nouveaux recrus chaque année dans la fonction publique d’état et 1 000 nouveaux recrus dans la fonction publique des collectivités territoriales), la sanction disciplinaire après chaque faute administrative et la motivation du personnel (Salaire nette compris entre 450 000 Fcfa et 1 500 000 Fcfa par mois). Dotons notre armée de moyens humains (10 bataillons de 10 000 hommes chacun), des vecteurs aériens avec 10 avions (03 avions de transport des troupes, 05 avions de combat, 02 avions de transport des équipements militaires) et de moyens financiers avec un budget annuel de 3 000 Milliards de Fcfa par an. Cherchons des investisseurs à travers le monde capables de transformer sur place notre coton, notre or, nos produits de l’élevage et de l’agriculture pour booster notre économie et créer de la valeur ajoutée. Collaborons avec les grands investisseurs de la Turquie, de la Tunisie, du Maroc et du Canada pour la construction de 20 Centres hospitaliers universitaires à Bamako et dans nos capitales régionales. Investissons dans la création de 03 nouvelles villes avec chacune 10 000 nouveaux habitats dans la périphérie de Bamako. Dotons chacune de nos Agences Régionales de budget conséquent (200 Milliards de Fcfa par an) pour la construction des infrastructures modernes dans nos régions. Créons une structure efficace capable de gérer et exploiter l’Office du Niger de façon rationnelle et optimale.

  4. Ingratitude sa sert rien Président Ibk à fait son mieux ont peut pas créé impossible Président Ibk est venu au affaires quand il avait la crise qui a beaucoup secoué dans la vie quotidienne Maliens ils avaient la corruption généralisée injustices mensonges chronique népotismes favoritismes famines pauvre généralisé exclusions tout sa c’est la faute de leadership du Mali avant Président Ibk mon avis personnel pour cette année présidentielle c’est alternance ou Ibk faire on deuxième mandats fin de situation

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