Appartenant au dernier cercle de ceux qu’on qualifie de « nouveaux venus » dans l’arène politique au Mali, Modibo Sidibé n’a pas tardé à imprimer sa marque dans un milieu jusque-là décrié comme celui de tous les coups bas, de toutes sortes de malhonnêteté, de reniements de valeurs et principes sacro-saints, de revirements spectaculaires et souvent renversants, de compromis et de compromissions qui ne tiennent absolument compte que des seuls intérêts personnels et ou partisans.
En la matière, l’actualité des dernières semaines confirme effectivement certains préjugés favorables qui avaient précédé l’irruption de l’homme sur la scène politique, notamment sa décision de rester fidèle à l’Accord ADR/FDR vis-à-vis du candidat du regroupement qualifié au second tour de la présidentielle ; la série de rencontres qu’il a déjà entreprise avec les groupes sociaux politiques ayant soutenu sa candidature ; mais aussi et surtout le fait d’avoir immédiatement repris son bâton de pèlerin, malgré une campagne coûteuse et harassante à tous points de vue, pour retourner auprès de ses électeurs afin leur rendre la monnaie.
C’est ainsi qu’il multiplie les rencontres avec les organes de son parti, les FARE (jeunesse, femmes, Secrétariat Exécutif, etc.), les clubs et associations de soutien, entre autres. Concomitamment à cette intense activité politique, Modibo Sidibé a également rendu des visites de courtoisie aux notabilités et chefs traditionnels de plusieurs quartiers et communes du District de Bamako ainsi qu’à l’intérieur du pays. Le but de cette démarche pour le moins inédite dans la pratique au Mali n’est autre que de manifester sa reconnaissance et sa gratitude à l’égard de ces centaines de milliers de compatriotes qui l’ont soutenu dans cette aventure qu’il qualifie d’émouvante, mais aussi de passionnante et d’exaltante à la fois, surtout pour quelqu’un qui découvre pour la première fois de telles émotions. Ce sont là autant d’actes et de gestes qui démontrent que l’homme a une autre compréhension et conception de l’action politique.
C’est pourquoi certainement, lorsqu’on lui pose la question sur l’ objectif que vise son engagement en politique, il répond sans sourciller que c’est d’abord pour démontrer qu’il est possible de faire de la politique autrement avec un minimum de considération pour ce qu’il y a de plus chère pour un peuple, c’est-à-dire ses valeurs et principes culturels . Il s’agira ensuite de favoriser le rassemblement de la classe politique en réduisant autant que possible son émiettement, à travers notamment le regroupement des partis selon les différentes sensibilités politiques ; de travailler aussi à l’avènement d’un nouveau pôle politique fondé sur une social-démocratie adaptée aux réalités africaines et qui replacerait le citoyen au centre de l’action publique ; enfin, de réconcilier le citoyen avec la chose politique en faisant renaitre cette confiance nécessaire qui n’aurait jamais dû s’effriter à ce point entre ces deux acteurs majeurs dans un système de gouvernance qui se veut démocratique et républicain.
Ainsi, le désormais ex-candidat à la présidentielle 2013 ne cesse de répéter à qui veut l’entendre que son crédo à lui est de faire effectivement la politique autrement sur la base d’une conviction forte qui voudrait que « la politique ne soit certes pas que de la morale, mais qu’il doit nécessairement exister une morale en politique ». D’où, le sens de la courtoisie, de l’humilité, de la modération et du respect pour autrui dont lui et bien d’autres candidats ont fait preuve tout au long de la campagne pour l’élection du président de la République, qui vient de consacrer la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita, à qui, il a adressé ses vives félicitations dès la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, toujours selon une démarche républicaine.
Faut-il rappeler que Modibo Sidibé était jusque-là perçu par la majorité de ses compatriotes comme un grand commis de l’Etat. Mais, depuis son « intrusion » sur la scène politique nationale il surprend allègrement plus d’un par sa démarche méthodique, ses actes qui tranchent avec les pratiques qui ont fortement contribué à détériorer les rapports de confiance et d’estime devant exister entre le citoyen et les hommes politiques. Est-ce l’une des raisons pour lesquelles il a longtemps résisté à la tentation ? Mais tout compte fait, finalement les nombreuses sollicitations de ses clubs de soutien et autres associations ont eu raison de sa prudence vis-à-vis de la politique politicienne.
Néanmoins, c’est seulement après avoir parcouru l’ensemble du territoire national, qui pour informer, qui pour consulter, prendre des conseils ou solliciter des bénédictions auprès de ses compatriotes, que Modibo Sidibé s’est porté candidat à l’élection présidentielle avortée de 2012 avant de remettre cela en 2013.
Loin d’avoir été ridicule, il a occupé un rang plus qu’honorable de 4ème sur 28 partants. Pour quelqu’un qui est encore considéré par certains comme un novice dans l’arène politique, parvenir à se classer ainsi juste derrière les 3 grands favoris de cette élection post-crise, mais faisant mieux que nombre de vétérans de la démocratie à la sauce malienne, relève de la performance politique. L’homme ne compte pas s’arrêter là. Il veut se donner les moyens et le temps nécessaire pour capitaliser cette grande sympathie que ses compatriotes lui ont manifesté à la faveur de la présente élection présidentielle.
« Vous m’avez demandé de m’engager. A présent j’y suis et de pleins pieds. Mais, ensemble, apprenons tous à faire autrement les choses comme nous nous sommes y engagés partout et à chaque occasion ». Ce sont là en substance quelques-uns des propos qui ressortent généralement du discours politique que l’ex-Premier Ministre et candidat du parti FARE aux dernières élections présidentielles, n’a de cesse de rappeler à ses partisans, notamment dans la perspective des législatives prochaines pour lesquelles l’homme, ses partisans et surtout son parti, les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE AN KA WULI), se préparent activement et sereinement malgré les jérémiades de quelques nostalgiques des pratiques anciennes malheureusement à l’origine de la pire crise sécuritaire et institutionnelle que notre pays ait jamais connu.
Le changement tant réclamé est à ce prix et seulement à ce prix. Le temps de l’opportunisme et de la prostitution politiques, pour des raisons uniquement politiciennes, est désormais révolu. Les Maliens l’ont démontré en se rendant massivement aux urnes les 28 juillet et 11 août derniers avec la clef une victoire sans appel au finish de plus de 77% en faveur du président de la République élu, conférant ainsi à celui-ci toute la légitimité requise pour engager toutes les réformes nécessaires à la renaissance du grand Mali de nos aspirations et de nos rêves.
Puisse tout le monde comprendre enfin cette exigence !
Bréhima Sidibé
JE DEMANDE A TOUS LES INTELLECTUELS PATRIOTES DE S’ENGAGER POUR QU’ON PUISSE CHANGER LE SYSTEME EDUCATIF AFIN DE FORMER NOS ENFANTS POUR QU’IL PUISSENT FAIRE LA POLITIQUEMENT AUTREMENT RELEVE DU NIVEAU D’INSTRUCTION DES ANIMATEURS DE LA VIE POLITIQUE. BEAUCOUP DE NOS DIRIGEANTS POLITIQUES N’ONT PAS DE GRANDES ETUDES POUR COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT D’UN PAYS ET SURTOUT LE MONDE.
JE NE VAIS PAS NOMMER PERSONNE MAIS PARMI NOS ELUS DEPUTES ET MAIRES ILS NE SONT PAS BRILLANTS JUSQU’A CE QU’A METTRE EN DOUTE LEURS DIPLOMES ET COMPETENCES. s’AGISSANT DE LA FLORAISON DES PARTIS POLITIQUES LES JEUNES DIPLOMES CHOMEURS EN ONT FAIT LEUR CRENEAU.
SI LA DEMOCRATIE ET BONNE GOUVERNANCE SONT BIEN APPLIQUEES ON ASSISTERA A UNE SELECTION NATURELLE. EN CONCLUSION JE DEMANDE A NOUVEAU PRESIDENT ELU UNE AMELIORATION DE L’EDUCATION AFIN DE FORMER LE MALIEN NOUVEAU
Merci Djeliba, ton message est FORT et merite d’etre appuyé et appliqué sinon MALIBA connaitra dans 10 ANS des problemes de RESSOURCES HUMAINES QUALIFIEES!
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