Recherche de solution de sortie de crise politique : Ce qui peut arriver entre IBK et le M5-RFP cette semaine

12

Après le rassemblement du 19 juin 2020 et la tentative de remise de la lettre de démission au Président de la République, les responsables du M5 doivent en principe rencontrer le chef de l’Etat pour des pourparlers.

 

Le lundi 15 juin 2020, sous l’égide de l’ancien président de la République, le général Moussa Traoré, une rencontre a eu lieu à son domicile entre le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita et Mahmoud Dicko, leader du mouvement. L’objectif de la rencontre était  de rapprocher les parties afin qu’ils se retrouvent autour de la table de discussion.

Pour ce faire, les parties avaient convenus de se rencontrer le mardi 16 juin sauf que l’imam Dicko et les siens n’ont pas répondu à l’appel, estimant attendre après la manifestation du 19 juin.

De sources bien informées, le dialogue tant attendu entre IBK et les contestataires pourrait débuter cette semaine, mais à plusieurs conditions. La Mission de la Cédéao et d’autres bons offices affirment user de tous les pouvoirs pour que les parties puissent se rencontrer.

Pour ce premier face à face officiel, il ne s’agit pas pour les parties d’entamer directement les discussions de fonds. A cette occasion, plusieurs scenarios sont envisagés : le M5 pourrait se camper sur sa position et réitérer sa demande de démission du président. Il pourrait aussi conditionner son face à face avec le chef de l’Etat si seulement les discussions seraient axées sur les modalités de son départ du pouvoir. Si cette démarche était maintenue, le fossé risquerait de s’élargir entre les deux camps et ouvrira le boulevard d’un « lendemain inconnu ». Cette éventualité risque de se produire, surtout quand on sait que Mahmoud Dicko, au cours du Rassemblement du 19 juin, dit « prendre en témoin l’opinion nationale et internationale du refus du chef de l’Etat de laisser ses émissaires lui remettre la lettre de démission ».  Et comme une réponse du berger à la bergère, le M5 par orgueil ou par vengeance pourrait aussi refuser de répondre à l’invitation du président IBK.

Aussi, le M5-RFP pourrait aller plus loin en mettant en exécution sa menace de désobéissance civile. Ce qui va nous conduire à une situation de non retour.

 

Le M5 doit prendre la main tendue d’IBK

Deuxième éventualité, si les leaders du M5 abandonnaient l’exigence de la démission du président de la République comme le stipule la Cédeao, le cadre de concertation société civile, cela ouvrirait la porte aux négociations.

Les parties pourraient passer aux discussions de fonds sur les revendications. Le chef de l’Etat qui a déjà tendu la main aux manifestants, entamera les discussions. Et du coup, le M5 va étaler ses revendications : La démission des membres de la Cour Constitutionnelle, la dissolution de l’Assemblée nationale, les reformes sectorielles… A l’occasion, M. Dicko n’hésitera à exiger le poste de Premier ministre. Ce Premier ministre peut ne pas être l’actuel Premier ministre, il peut venir de la société civile où le président n’aura à intervenir dans son choix.

Sur les deux premiers points cités plus haut à savoir : la démission de la Cour et la dissolution de l’Assemblée nationale, un pas a déjà été fait. Nous avons appris la démission de quatre Gardiens de la Constitutionnelle, vendredi 20 juin. Nul n’ignore que ces démissions pourraient aider à la décrispation de la situation. Mieux, la Mission de la Cedeao, dans sa recommandation a  préconisé l’organisation de réformes institutionnelles et constitutionnelles tenant de la révision de la cour constitutionnelle, le code électoral. Cette démission, si elle est effective pourrait nuire au fonctionnement de la Cour. Se référant à l’article 24 alinea 2 : « La Cour constitutionnelle ne peut valablement délibérer que si  cinq au moins de ses membres sont présents ».

S’agissant de la dissolution de l’Assemblée, des propositions ont été également faites et par la Mission de la Cédéao et par le Club des députés. Les deux Institutions ont recommandé L’organisation d’élections législatives partielles dans les circonscriptions électorales dont les résultats ont été falsifiés par la cour constitutionnelle.

En sommes deux des trois revendications du M5 sont en passe d’être satisfaites sans même que les discussions de fonds ne  débutent. Et nous disons que  si  la volonté y est des deux côtés, il n’y a pas de raison pour que les parties se comprennent. Les pistes sont déjà balisées.

Mohamed Keita

 

Commentaires via Facebook :

12 COMMENTAIRES

  1. MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA KOLO

    NOUS ATTENDONS QUE LES LARBINS COGÉNITAUX FRANCISÉS ET/OU ARABISÉS S’ AUTO-DÉTRUISENT, CELA DANS L’ ALLÉGRESSE DES CHANTS DE NOS PEUPLES AUTHENTIQUES.

    LE MENSONGE ABRAHAMIQUE S’ ÉTOUFFE DANS SON VOMIS…..

    KONDOLON ANI SANÉÉ…!

  2. JE SUIS ENTRAIN DE RIRE!!!!!! QUE FAIRE SI NOS AMIS DE L’AUTRE CAMP NE COMPRENNENT TOUJOURS PAS QUE LES MODALITE’ DU DEPART D’IBK EXISTENT DANS LA CONSTITUTION DU MALI, A’ SAVOIR LA FIN DE SON DEUXIEME ET DERNIER MANDAT DE 5 ANS!!!!!!!
    NOUS AVONS UN PROBLEME D’IGNORANCE ICI!!!!! NOUS POUVONS AIDER DICKO ET SES AMIS EN PROCEDANT A’ UNE DISTRIBUTION MASSIVE DES COPIES DE LA CONSTITUTION DU MALI!!!!!
    NUL N’EST SENSE’ IGNORER LA LOI MAIS NOS AMIS DE L’AUTRE CAMP, IGNORENT LA CONSTITUTION QUI EST LA LOI SUPREME DE LA REPUBLIQUE! IL FAUT DONC PROCEDER A’ UNE EDUCATION DES MASSES!!!!

  3. Si la CEDAO a accuse la cour constitutionnelle d’avoir vole les elections et avoir choisi des deputes alors cherchons a savoir pourquoi elle a agit ainsi car Manassa va tripoter les elections que de connivence avec Boua le ventru IBK et surtout que tous les deputes non-elus mais choisis sont tous du camp de Boua le ventru. Alors au nom de la justice, la fautive et son complice doivent etre juges et punis par la loi en vigueur, si Manassa doit partir de la cour constitutionnelle alors Boua le ventru IBK doit partir aussitot que possible de la presidence car nous pensons honnetement que c’est Boua la source du vol de votes et des elections legislatives. Arretons les deux et jugeons les afin de repondre de leurs crimes, la CEDEAO ne peut pas nous dire d’annuler les votes seulement et de laisser des malfaiteurs, vagabons et bandits comme Manassa et Boua le ventru IBK se promener dans les rues de Bamako. La CEDAO nous demande d’etre un pays sans lois et une nation vulgaire!

  4. dites a dicko et a ses amis, quils laissent le pays respirer. Les gens nont plus de quoi manger si eux viennent rajouter cest aussi un chaos. Quils pensent à Dieu et quils se ressaisissent.

  5. ARRETEZ ARRETEZ IL PARAIT QUE LE CHERIF EST UN SAIN QUI NE MANGE PAS DE PECHE, MDR MDR
    Mon ventre. ILS VONT TENIR LE CONSEIL DES MINISTRES A NIORO PAR LA SUITE; QUELLE BASSESSE DE LA PART DE LETAT.

  6. une seule chose : ibk n’ira nul part. quand des bandits, des vautours se reuni pour partager le butin ( les ressources de l’Etat). Ils vont dire quils vont negocier puis partager les postes. On vous connait surtout choguel, Mountaga Tall, Biattar, trois ordures de la politique malienne. Ils se prostituent sous tous les regimes. Et dès qu’ils nont rien, c’est leur gueule qu’on attend. Ayez honte!
    Quant à Dicko, lui, il a mangé sous Alpha, ATT, Sanogo et IBK. Cest des milliards qu’il a amassé. La preuve il a, a sa possession à l’ACI baco djocoroni plus de 10 immeubles en location ( source : les poseurs de compteurs de EDM SA, il a son nom sur toutes les demandes).
    leur parrain qui est le cherif de Nioro, refuse de payer limpot et les taxes des maliens. Il fait rentrer ses produits alimentaires sous pretexte quil les vend a moins cher à Nioro. Quel vol! tu refuses de donner ce que il dois a l’Etat, il suce le sang des maliens et se prend en grand patriote. Lui et Karim keita sont de la meme famille. Deux voleurs de la republique.
    Que le cherif sache quun jour il va mourir. Et Dieu l’attendra.

Comments are closed.