Récents développements de la crise multidimensionnelle : Les mises en garde de la CNAS Faso-Hérè

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Dans un communiqué de presse sur les récents développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali, la CNAS-Faso Hèrè de Soumana Sacko met en garde les Autorités politiques actuelles contre les dérives populistes et les chants de sirène de la Restauration.

Le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè (Convention nationale pour une Afrique solidaire) exprime sa plus vive préoccupation face aux menaces graves et imminentes qui planent sur la liberté d’opinion et d’expression telle que garantie par la Constitution démocratique du 12 janvier 1992, fruit d’une longue lutte héroïque du Peuple malien contre la dictature CMLN/UDPM.

La Direction nationale du Parti de l’Avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien rappelle que tout régime a une obligation de résultat vis-à-vis des citoyens.

A cet égard, le régime actuel issu du double coup de force militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 est prioritairement attendu sur le terrain de : 1) la lutte contre l’insécurité ; 2) la restauration complète et sans condition de l’intégrité territoriale du Mali dans ses frontières internationalement reconnues ; 3) la cherté de la vie ; 4) la relance de l’économie ; 5) l’apaisement du climat social et 6) la création des conditions idoines pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le cadre de la Constitution du 12 janvier 1992 et selon le calendrier prévu. Aucune velléité d’instrumentalisation même maladroite de la justice pour étouffer toute contestation ou toute opinion défavorable à tel ou tel haut dignitaire du régime, ni aucune campagne de manipulation des médias et des réseaux sociaux pour museler le débat politique à des fins populistes et d’intimidation ne sauraient pallier ou masquer l’absence de résultats probants, voire d’initiatives, dans ces domaines essentiels de la vie de la Nation et de la République.

Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè, fidèle aux idéaux et aux valeurs du 22 septembre 1960, du 20 janvier 1961, du 25 mai 1963 et du 26 mars 1991, tient à mettre en garde les Autorités politiques actuelles contre les dérives populistes et les chants de sirène de la Restauration anti-26 mars férue de révisionnisme, étant donné qu’il est impossible de faire faire marche arrière à la Roue de l’Histoire.

Enfin, le Parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien attire l’attention des pouvoirs publics sur les dangers du chauvinisme qu’il convient de ne pas confondre avec le nationalisme, le patriotisme et la défense de la souveraineté nationale et internationale, d’une part et de la tentation isolationniste d’autre part.

A défaut,  les autorités actuelles courent le risque de mettre en cause  tous les efforts et les acquis de notre pays sur le plan de l’unité africaine,  étant entendu que, sous le leadership visionnaire du président Modibo Keïta et conformément aux prescriptions de la Constitution du 22 septembre 1960 reprises dans celles du 2 juin 1974 et du 12 janvier 1992, le Mali a joué un rôle moteur et déterminant dans l’initiation et la concrétisation de l’intégration économique et politique sous régionale, régionale et continentale.

Le Mali pour tous, des chances égales pour chacun/chacune !

Bamako, le 29 octobre 2021

Pour le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè

Le Secrétaire général L’Ingénieur Soumana Tangara

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1 commentaire

  1. Je ne sais pas si les maliens sont prêt à accepter un recul démocratique au nom de je ne sais quelle situation , on voit très clairement par la prise de certaines décisions concernant la vie de la nation qui ne sont aucunement soumises au débat démocratique contradictoire , tout est fait pour mettre sous cloche notre société hors des réalités par des thérapies idéologiques qui nous mette à distance des réalités , et c’est ainsi que j’observe avec une certaine stupéfaction la vénération d’une certaine forme émergente du culte de personnalité . Quand un pouvoir politique instrumentalise le travail de ce que doit être le travail normalité du pouvoir judiciaire dans le domaine de la corruption , c’est à ce demander si on comprend quelque chose dans la séparation des pouvoirs . Le fait que certains dossiers sortent au jour ou pas n’est qu’une question de solidité institutionnelle . Un pouvoir politique quelqu’il soit à toujours eu la tentation d’avoir la main lourde sur la justice , et enfin quoi de plus normal pour un pouvoir de donner l’eau potable à ses concitoyens ? C’est tout simplement la mise au normes de ce que doit être une politique publique qu’on donne une portée médiatique à d’autres fins

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