Suite à l’élection de Souleymane Satigui Sidibé au poste de secrétaire général de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (Upj), le Conseil National de la Jenesse (Cnj) du Mali a organisé une grande mobilisation pour l’acceuillir à la Maison des jeunes de Bamako. Nous avons recueilli les sentiments du président du Cnj-Mali.
Nouvel Horizon : Le Mali vient d’être élu à la tête de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (Upj), en votre qualité de 1er responsable de la jeunesse malienne quel est le sentiment qui vous anime ?
Mohamed Salia Touré : C’est un sentiment de fierté qui m’anime en ce moment, d’émotion profonde et nous mesurons le chemin que nous avons parcouru et notre engagement pour le pays, mais au niveau du continent cela nous a valu ce poste-là. Je disais tantôt que le Mali occupait ce poste depuis 2012, c’est compte tenu de beaucoup difficultés qu’il n’a pas pu être occupé et le pays traversait beaucoup de difficultés. Depuis notre élection, nous avons travaillé à redorer le blason du Conseil National de la Jeunesse du Mali et à faire en sorte que cette confiance perdue aux yeux des autorités puissent revenir. Avec ce que nous nous sommes attelé à faire depuis un an, c’est ce qui nous vaut aujourd’hui encore d’avoir cette confiance renouvelée au niveau du continent, et ce à travers mon camarade Souleymane Satigui Sidibé, 1er vice-président du Cnj-Mali, pour un mandat de 3 ans. C’est une fierté et ça nous donne envie encore de continuer davantage avec l’espoir qu’à la fin nous qui constituons l’équipe autour de lui allons faire en sorte que les erreurs commises par le passé soient évitées, au bénéfice de la jeunesse du continent, pour qu’au moment venu notre pays, le Mali, en sorte grand.
Nouvel Horizon : Avez-vous un appel surtout à l’endroit de la jeunesse ?
Mohamed Salia Touré : C’est un appel particulier que je lance à chaque fois que j’aurais l’occasion de m’adresser à la jeunesse. Je leur demande de faire attention, de taire notre différence pour faire face à l’essentiel. Cet essentiel aujourd’hui est de faire en sorte qu’il y ait de l’emploi pour les jeunes et une bonne formation. C’est ça le défi aujourd’hui. Et ce défi nous ne pouvons pas le relever dans la division, mais dans l’unité. Je demande cela à tous mes caramades jeunes dans les communes où il y a des petits différends entre jeunes. Je suis sûr que c’est les hommes politiques qui sont derrière notre jeunesse et ils nous ont assez instrumentalisés. Si aujourd’hui nous-même refléchissons en notre sort et décidons où nous voudrions aller?
Nouvel Horizon : Sous quel signe placez-vous ce mandat?
Mohamed Salia Touré : C’est sous le signe de l’unité, de la paix et de la concorde dans notre pays pour se développer.
Propos receuillis par Alpha C. SOW