Selon ce réseau à travers un communiqué, il s’insurge contre l’information diffusée par RFI le 27 avril dernier faisant état « d’envoi de soldats de la CEDEAO à Bamako pour assurer la sécurité de la transition et du Président par intérim ».
Dans un communiqué déposé à notre rédaction le réseau « RMD-Mali Kô » martèle aux confrères d’RFI que l’envoi de troupes à Bamako s’est révélé faux puisque le Président par intérim Dioncounda Traoré est rentré du sommet extraordinaire d’Abidjan dans la capitale malienne avec sa délégation composée de vingt membres. Pour « RMD-Mali Kô », cette information d’RFI « a semé l’émoi, la peur et la panique au sein de la population malienne en générale et celle de Bamako en particulier ». Mieux, ce réseau ne comprend pas la nécessité de sécuriser Bamako et encore moins, le Président par intérim qui a sa garde rapprochée ». « Ce type d’attitude voire de conspiration et d’intox pourrait engendrer de graves conséquences pour le climat social malien déjà tendu et en cours de stabilisation », précise le communiqué. Et « RMD-Mali Kô » d’ajouter que : « le Mali a besoin de confiance et de soutien concret de ses amis alliés et frontaliers de la sous région et non une attitude de déstabilisation ou belliqueuse ». C’est la raison pour la quelle, « RMD-Mali Kô » condamne avec la dernière énergie la désinformation dont fait preuve RFI depuis le début du changement souhaité par la majorité de maliens, changement intervenu le 22 mars 2012 ». D’où la vigilance du gouvernement et des plus hautes autorités, de responsabilité pour un retour définitif de la paix, de la cohésion et de la fraternité entre l’ensemble des fils du Mali ». Aussi ? « RMD-Mali Kô » demande aux forces vives de la Nation de : « saisir les médias nationaux et internationaux pour dénoncer de telles conspirations et dire haut et fort Non ! à une force étrangère sur notre sol, si sa mission est de semer el trouble, la désolation et la terreur en place et lieu de la quiétude et de al sécurité tant recherchée pour tous tant au mali que dans la sous région ».
Enfin, « RMD-Mali Kô » demande aux Chefs d’Etats de la CEDEAO de respecter scrupuleusement le contenu de l’accord cadre du 06 avril dernier, notamment en ce qui concerne la gestion de la transition à partir du quarantième jour ».
Ardo