Réaction des acteurs lors de la marche contre la fraude électorale : « La Cour constitutionnelle ne peut pas cautionner la fraude électorale »

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Le samedi 18 août 2018, des milliers de maliens ont battu le pavé à Bamako pour exiger la vérité des urnes, le respect du vote des maliens, le respect de la souveraineté du peuple malien. Au cours de cette marche, les manifestants ont invité la Cour constitutionnelle du Mali qui proclamera les résultats définitifs ce lundi matin à dire le droit. Selon les marcheurs, c’est le candidat Soumaïla Cissé qui a gagné l’élection présidentielle.  

Birama Fomba, ancien secrétaire général du ministère de l’administration territoriale: « La Cour constitutionnelle ne peut pas cautionner la fraude électorale »

Ce qui m’a motivé à marcher, c’est la défense de la République, c’est la défense de la constitution du Mali. Je suis honoré d’être là aujourd’hui, parce que cette présence pour moi, c’est en quelque sorte un honneur qu’on fait aux martyrs de 1991 qui nous ont légué la constitution du 25 février 1992. La constitution a dicté les principes Républicains. Cette constitution nous donne la liberté de manifestation, la liberté de cortège. L’élection qu’on vient de voir est tout sauf démocratique. Une élection qui a été caractérisée par des violations éhontées de la loi électorale, par des atteintes inadmissibles aux citoyens maliens, des bourrages d’urnes, toutes les pratiques de fraude que le Mali n’a jamais connue dans l’histoire. Pour moi, c’est une interpellation de la Cour constitutionnelle. C’est à la cour constitutionnelle de prendre ses responsabilités d’appliquer la constitution du Mali. La constitution exige des élections démocratiques et transparentes. La Cour constitutionnelle ne peut pas cautionner la fraude électorale, parce que si elle cautionne la fraude électorale, elle se met en marge de la constitution du Mali et du coup, elle remet en cause son autorité, l’autorité de son jugement. Or la même constitution nous dit que si la Cour constitutionnelle a ce comportement antirépublicain en cautionnant des irrégularités, la fraude électorale, le peuple a toujours le droit de défendre la constitution, défendre la République, défendre les principes républicains parmi lesquels l’élection démocratique. Le dernier mot appartient au peuple.

Paul Ismaël Bor, ancien directeur de campagne de Modibo Koné: « Il est temps que le peuple soit respecté dans ses votes »

Nous marchons pour interpeler les autorités, d’attirer l’opinion nationale et internationale qu’on ne plus voler nos votes. Il y a eu fraude au premier tour aussi qu’au second tour. Trop c’est trop, il est temps que le peuple soit respecté dans ses votes. Soumaïla Cissé a gagné l’élection présidentielle avec 51,75% des voix. S’ils ne donnent pas le pouvoir à Soumaïla Cissé, les gouvernants seront les seuls responsables de ce qui adviendra. Cette marche est un avertissement, il y’aura d’autres actions dans les jours à venir pour que la volonté des maliens soit respectée.

Mme Diakité Kadidia Fofana, directrice ajointe de campagne de Soumaïla Cissé: « Les résultats proclamés par le ministère de l’administration territoriale ne reflètent pas le vote des maliens »

Les résultats proclamés par le ministère de l’administration territoriale ne reflètent pas le vote des maliens. Nous ne pouvons pas comprendre que dans un pays qu’un président sortant gagne avec 67% des voix et qu’il n’y ait même pas un chat dans la ville pour fêter, au contraire, les maliens sont sortis pour contester ces résultats. Et donc nous sommes là pour dire de ne pas voler le vote des maliens, de ne pas faire un holdup électoral. Nous sommes des démocrates et des Républicains, nous ne voulons pas mettre le feu au pays, et eux aussi ont une responsabilité vis-à-vis de l’histoire, qu’ils ne mettent pas notre pays à feu et à sang, c’est l’injustice, la malhonnêteté qui engendre la violence. Aujourd’hui, le peuple malien est sorti pour dénoncer cette fraude planifiée par le gouvernement du Mali. Ce gouvernement ne comprend que les rapports de force, nous l’avons vu pendant la révision constitutionnelle. Nous restons déterminés.

Djiguiba Keïta dit PPR, secrétaire général du Parena: « Je suis en train de marcher pour que le vote du peuple lui revienne, pour que Soumaïla Cissé soit investi président de la République du Mali »

Je suis en train de marcher pour que le vote du peuple lui revienne, pour que Soumaïla Cissé soit investi président de la République du Mali. Au sorti du second tour de l’élection présidentielle, c’est Soumaïla qui est arrivé premier avec 51,75% contre 48,25% pour IBK, c’est à cause du tripatouillage et du bourrage des urnes que le ministère de l’administration territoriale a proclamé des résultats fantaisistes. Je crois toujours au peuple, la volonté appartient au peuple.

Modibo Sangaré, président de l’UNPR: « Si le peuple comprend, s’il se mobilise, aucune force ne peut résister au peuple »

Je suis venu pour sauver la démocratie, dénoncer la mascarade électorale par ce que j’en suis témoin. Je suis témoin de ce tripatouillage parce que des très proches y ont participés, je sais que ce n’étais pas des élections propres et transparentes. Le Mali a trop souffert des élections truquées. Il est temps maintenant que les maliens se ressaisissent et dorénavant qu’il y ait une révolution pour une démocratie vraie. Karl Marx a dit qu’il y a deux forces en politique : la force organisée de l’armée et celle organisée du peuple. Si le peuple comprend, s’il se mobilise, aucune force  ne peut résister au peuple.

Propos recueillis par Aguibou Sogodogo

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1 commentaire

  1. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et ou rend heureux les honnêtes

    Nous disons et rappelons

    *IL REVIENT Á LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU MALI DE SE FAIRE RESPECTER DE SE FAIRE ENTENDRE EN INVALIDANT LES RÉSULTATS PROVISOIRES LORS DU SECOND TOUR

    AU VUE DES NOMBREUSES IRRÉGULARITÉS QUI ONT AFFECTÉ L’INTÉGRITÉ DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 AOÛT

    ET EN ORDONNANT Á LA COMMISSION ÉLECTORALE D’ORGANISER UN NOUVEAU SCRUTIN DANS UN DELAIS DE 60 JOURS

    *COMME L’AVAIT FAIT EN SON TEMPS LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU KENYA DIRIGÉE PAR LE LETTRÉ NON MUTÉ DAVID MARAGA FIER HONNÊTE AYANT UN AMOUR PROFOND POUR SON KENYA LORS DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DU 8 AOÛT 2017

    UNE PREMIÈRE EN AFRIQUE ET CELA Á LA SUPRISE GÉNÉRALE DES OBSERVATEURS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX QUI AVAIENT JUGÉ COMME TOUJOURS CORRECTES LES ÉLECTIONS

    ET LES AUTRES PRÉSIDENTS Á TRAVERS LE MONDE QUI AU VUE DES RÉSULTATS PROVISOIRES ADRESSAIENT DÉJÁ LEURS FÉLICITATIONS AU PRÉSIDENT SORTANT

    IL A TENU COMPTE SANS FAUX FUYANT DES IRRÉGULARITÉS MENTIONNÉES PAR L’OPPOSITION

    *LA FRANCE-AFRIQUE N’A AUCUN RESPECT N’A AUCUN ÉGARD N’A AUCUNE ESTIME POUR LES INSTITUTIONS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE QU’ELLE SAIT SOUS SES ORDRES SES DICTAS

    AINSI ELLE N’ATTEND PAS LA DÉCISION LA COUR CONSTITUTIONNELLE MALIENNE POUR ADRESSER SES FÉLICITATIONS AU PRÉSIDENT ÉLU

    *GARE HOLA ATTENTION DONC AUX PRÉSIDENTS LETTRÉS MUTANTS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE QUI NE FÉLICITENT PAS IMMÉDIATEMENT AVEC LES RÉSULTATS PROVISOIRES LE PRÉSIDENT MALIEN ÉLU SANS ATTENDRE LA DÉCISION DÉFINITIVE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE APRÈS LES FÉLICITATIONS DE LA FRANCE-AFRIQUE

    AINSI LES LETTRÉS MUTANTS PRÉSIDENTS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE BAFOUENT HUMILIENT RAILLENT RIDICULISENT MOQUENT LEURS PROPRES INSTUTIONS

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