Probable candidat à sa propre succession pour un second et dernier mandat constitutionnel, le Président « IBK » doit avant tout compter sur une majorité forte. Loin d’être une machine électorale, le parti au pouvoir, le RPM peut-il relever ce défi ?
Si tout se passe très bien, les Maliens retourneront aux urnes dès 2018 soit pour maintenir dans son fauteuil présidentiel l’actuel locataire de Koulouba, soit pour élire un nouveau président de la République.
Le premier quinquennat du président Ibrahim Boubacar Kéita dit « IBK », débuté en 2013, arrive à terme en 2018. Pour l’instant l’intéressé n’a pas dit s’il briguera un second mandat comme la constitution l’y autorise mais son entourage ne fait plus mystère autour du sujet. Il avance que le président sera candidat à sa propre succession.
Arrivé au pouvoir en 2013, le président « IBK » avait bénéficié de circonstances favorables. Plus de 70% des électeurs avaient voté pour lui, convaincus qu’il réglerait la question du nord. Après quatre ans, ce dossier piétine même si d’indéniables efforts ont été faits en faveur d’un retour définitif de la paix. En témoignent la résurgence de l’insécurité liée à la question du nord, la lente progression du processus de paix issu des accords d’Alger, la division autour de la révision constitutionnelle, etc. Bref ! La question du nord occulte les réalisations faites par le régime et porte une tâche noire au bilan du président « IBK ». Une situation que l’opposition ne manque pas d’exploiter à chaque fois qu’elle évoque le bilan du pouvoir.
A un an des élections présidentielles, le régime est à la recherche d’un second souffle après l’échec de la révision constitutionnelle. Ou du moins, sa suspension. Dans cette tempête, la majorité présidentielle a perdu des plumes et on se demande si elle est encore à mesure de se reconstituer autour de l’essentiel. Tout compte fait, pour certains observateurs, il n’y a plus de majorité présidentielle. La coalition a volé en éclats et chacun prêche désormais pour sa propre chapelle. Pas une bonne chose pour le président « IBK » à quelques mois des élections présidentielles au moment où il a besoin d’un vrai appareil politique pour porter sa candidature.
Peut-il compter sur son propre parti, le RPM ? A la tête du parti en remplacement du camarade « IBK » devenu président de la République, Bocari Tréta avait et a toujours la lourde tâche de porter son parti vers l’avant. Son premier challenge fut les élections communales qu’il a plus ou moins réussies mais le doute persiste sur la vraie capacité du RPM à pouvoir se transformer en une machine électorale au profit de la candidature d’IBK.
Le constat est fait que le RPM fait un repli sur soi et ne fait pas assez d’effort pour maintenir voire consolider la coalition qui forme la majorité présidentielle. Une stratégie qui agace de plus en plus et pousse certains alliés à afficher leurs propres ambitions pour les présidentielles à venir.
C’est le cas surtout du Yelema, le parti de Moussa Mara, ancien Premier ministre qui n’a pas hésité à clamer sa sortie de la majorité présidentielle. Un autre parti qui fait de la résistance, c’est l’ADEMA PASJ. Aujourd’hui, on se demande sur quelle majorité le président « IBK » va-t-il s’appuyer pour briguer un second mandat. De même les regards se tournent vers Bocari Tréta. Peut-il réussir à réunir la grande famille pour garantir la réélection du président « IBK » ? L’avenir nous édifiera davantage.
Tièmoko Traoré
Le Dr Treta ne va jamais mouillé le maillot pour IBK. De 2013 à 2017, Treta et ses partisans ont remué terre et ciel pour qu’il soit nommé PM sans succès . Cet homme politique sait bien qu’il n’a rien à gagner avec le roi, donc il faut le détruire . Cet homme est parmi les adversaires d’IBK. Pour ceux qui connaissent le parcours de Treta, c’est lui qui a forgé le destin du RPM, ensuite préparer l’accession d’IBK au pouvoir. Aujourd’hui cet homme a été humilié , bafoué et détruit à son strict minimum . Avant l’ascension d’IBK , Treta à été Ministre, après le départ d’IBK il sera Ministre, pourquoi livrer un combat sachant bien qu’il ne va pas le gagner . L’année 2018, est l’année de l’alternance . Tout sauf IBK. Gao qui est supposé être le fief de AIM, ne lui sera pas favorable pour diverses raisons.
Alpha Oumar Konaré a gagné les élection de 1997 pour un second mandat sans problème, Amadou Toumani Touré a gagné en 2007 son second mandat sans problème, par ce que Alpha et Amadou avaient créé des hommes fort au tours d’eux.
IBK, détruit les hommes qui doivent se battre pour lui, tous les ministère régaliens sont détenant par des personne non membre du parti.
Tréta et Mamadou Frankay ont été mis hors jeu, Gano (Sécrétaire Générale du parti) est simple ministre des transport.
Pourquoi le Président veut nous détruire?
c est tres bien fait pour vous
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