Elu à la tête de la fédération régionale des sections RPM de Sikasso, Dr Nango Dembélé œuvre pour réunifier les Tisserands de sa région autour des grands objectifs du parti . Un défi qu’il ne peut seul relever.
Ses camarades l’on élu à l’unanimité à la tête de la fédération. Un consensus qui en dit long sur les qualités de rassembleur de l’homme. Très humble, travailleur, Dr Nango Dembélé est donc le président de la Fédération régionale des sections RPM de Sikasso. Rôle qu’il prend pour un devoir. Devoir envers un parti qu’il a toujours porté dans son cœur. Le RPM, c’est sa seconde famille. Il serait prêt à se sacrifier pour voir un RPM uni, fort et qui gagne.
Son principal défi à Sikasso, c’est de réunifier les camarades que les ambitions personnelles avaient divisés. Sikasso est un bastion électoral que le RPM ne peut se permettre de perdre s’il veut être présent au rendez-vous électoral de 2018.
C’est un vivier électoral convoité par tous les candidats à l’élection présidentielle. Mais à Sikasso, le RPM cherche à surmonter ses querelles. C’est le premier challenge de Dr Nango Dembélé et son équipe.
Mais, il ne s’agit pas seulement pour un parti de se réunifier pour gagner des élections. Il faut gagner la confiance des électeurs. Pour cela, il faut communiquer et porter la bonne information autour du travail fait, en cours ou en perspective.
En ce qui concerne le RPM, il s’agit pour l’ensemble du BPN de communiquer assez autour du projet de société du président IBK et de partager la bonne information sur son bilan.
C’est ce que fait Dr Nango Dembélé qui est également le ministre de l’Agriculture, un secteur clé pour sa proximité avec le monde paysan.
Pour la venue du président de la République dans la région de Sikasso, l’homme et son équipe avaient réussi une mobilisation jamais égalée dans cette localité. Mais, l’objectif visé, c’est de mobiliser les électeurs à l’élection présidentielle qui s’annonce et dont l’issue parait peu probable à cause de la campagne de désinformation qui fait ravage.
Il faut vite renverser cette tendance par une bonne communication régulière et productive. Non seulement, la communication doit désormais porter sur le travail du RPM et de ses alliés mais aussi et surtout sur la vision politique du président « IBK » et dont le bilan demeure largement au-delà des attentes quoique certains esprits malins véhiculent des messages contraires et mensongères. Le Mali va mieux. En tout cas mieux qu’il ne l’était en 2012 et 2013.
Pour réussir sa mission, Nango a besoin du soutien du BPN et de l’accompagnement de tous les cadres et militants RPM. L’heure ne peut plus être au calcul politicien et au jeu d’intérêts personnels. Nango y croit. Et c’est pourquoi il ne ménage aucun effort pour aller au contact des militants à la base pour expliquer, informer, sensibiliser. Une approche qui gagne dans la production agricole (puisque le Mali regagne sa place de leader en matière de production agricole) et qui pourrait gagner sur le champ politique.
Tièmoko Traoré