Au sortir de son 4ème congrès statutaire, le Rpm en est sorti presque divisé. Il y a eu trop de frustrations. Il reste donc au nouveau président du parti de sortir du clanisme, d’accorder les violons pour permettre au président IBK de sentir son parti, de préparer sereinement 2018 qui passe par un bon résultat aux municipales mais surtout de parvenir à canaliser le reste de leurs députés et de ceux des alliés potentiels. Afin de ne perdre la majorité à l’hémicycle de Bagadadji.
La situation est tendue au Rpm. Les uns et les autres s’accusent mutuellement. Et, il faut le dire, sans une implication trop directe, le président IBK peut se frotter les mains. Il en sort grandi.
Sans être consensuel, le congrès des 22 et 23 Octobre dernier du Rpm a été difficile voire délicat. Les acteurs les plus avertis, les plus mûrs se faisant rares. Et aussi, la difficile résolution de la gestion du pouvoir y faisant foi. Donc, certains barons ont tenté de barrer la route à des arrivants qui méritent plus d’attention que d’être des figurants. Ce qui, en plus des nombreux clans, a rendu le congrès plus tendu qu’on pouvait imaginer. Sorti de ce carcan, l’heure est maintenant d’accorder les violons pour permettre au président de la République de respirer. C’est-à-dire que désormais, le parti puisse se tenir et tenir tête aux partis de l’opposition qui chacun et ensemble semblent plus pugnace. Ensuite que le parti se ressaisisse pour se tisser une véritable toile d’araignée lors des municipales qui sera un vrai atout pour son candidat en 2018 (présidentielle), il étant déjà dans cette perspective.
En attendant, chacun doit se dire que : “La vérité finit toujours par triompher.”
B. DABO
” IL ETANT ” DEPUIS QUAND LE PARTICIPE PRESENT A UN SUJET.
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