Rapprochement entre Rpm et Parena : De belles perspectives

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Le rapprochement entre le Rassemblement Pour le Mali (RPM) et le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) augure de belles perspectives pour la situation actuelle du pays. Au cours de la rencontre, les deux formations politiques ont passé au peigne fin les sujets d’actualités du pays.

Une importante délégation du rassemblement pour le Mali conduite par son Président, Dr Bocari TRETA, a rencontré, au siège du Parti pour la Renaissance Nationale (Parena), une importante délégation de ce parti, conduite par son Président, M. TiébiléDramé. C’était le mardi 31 janvier 2017.

Réconciliation nationale

Cette rencontre entre RPM et PARENA est une première du genre depuis l’arrivée du président IBK à la magistrature suprême. Une initiative qui rentre en droite ligne dans le cadre de la réconciliation nationale. L’union prônée par le Chef de l’Etat pour aider le pays à sortir dans la grave crise qu’il traverse nécessite le concours de tous les partis politiques de tout bord.

La rencontre a permis aux deux partis d’analyser la situation nationale et à procéder à un tour d’horizon de leurs relations.

Aussi, les deux partis se sont engagées à poursuivre la réflexion sur les questions d’intérêt national notamment la situation au Nord et les difficultés d’application de l’Accord d’Alger, la situation au Centre, les réformes politiques et institutionnelles sur la loi électorale et la constitution, la question de l’émigration et la présence des communautés maliennes à l’extérieur et le projet de conférence d’entente nationale.

Nécessité d’une solidarité autour du Mali

Ces préoccupations nationales ont amené les délégations des deux partis à comprendre la nécessité de la solidarité autour du Mali comme en témoigne la mobilisation de la classe politique après l’attentat survenu au camp du MOC à Gao, le 18 janvier.  Le peuple du Mali a vu à travers la mobilisation et la solidarité manifestée  par les partis politiques aux blessés de l’attentat de Gao que si le pays est menacé les forces politiques sont capables de parler d’une seule voix sachant bien que l’ennemi d’en face n’a de force que lorsqu’il y a division.

L’union fait la force, dit-on. C’est pourquoi, les deux partis ont décidé de travailler à l’évaluation exhaustive de leurs relations et des perspectives qui peuvent en découler, dans le cadre d’un dialogue républicain. Ce qui présage naturellement la conjugaison des efforts communs autour du Mali dans les jours prochains.

Toutefois, il faut signaler que le PARENA est un parti membre de l’Opposition Démocratique et Républicaine dont le chef de file est l’honorable Soumaïla Cissé.

Amara BATHILY

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1 commentaire

  1. Au Mali, il n’existe ni opposition ni majorité (blanc bonnet, bonnet blanc).
    Les partis politiques ne reposent sur aucune idéologie; tous s’adonnent aux mêmes pratiques d’achat de conscience, de discours démagogiques…
    Leur division ou leur union n’apportent rien au pays encore moins au peuple, mais plutôt des postes juteux à leurs leaders.
    Et c’est la quintessence de leur raison d’être et de tous les stratagèmes mis en œuvre par leurs leaders pour ameuter la majorité (malheureusement analphabète) de notre peuple. Les stratégies les plus usitées par nos hommes politiques pour parvenir à leurs fins:
    – Courbette, larbinisme, opportunisme, très souvent au prix de la dépersonnalisation auprès des proches du pouvoir;
    – “Politique de la mallette” à distribuer aux proches du pouvoir avec effet immédiat et redoutable;
    – Conférences de presse pour critiquer à tout bout de champ; injures et invectives sur les antennes (radios et télévisions), dans les colonnes des journaux, discours acerbes, critiques et démagogiques, rien que pour tenter d’intimider les autorités et attirer leur attention!
    La solution que nous proposons est de passer sans délai au mode de scrutin indirect. Les grands électeurs triés sur le volet parmi les citoyens notoirement crédibles auront la charge de choisir les candidats – présélectionnés sur la base de critères de niveau d’instruction minimal, de compétence, de probité etc.- les plus efficaces et les plus intègres connus dans ce pays, souvent hors des sphères politiques.

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