Plus que jamais résolu à apporter sa pierre à l’édification de notre jeune démocratie, le président de la Convergence d’action pour le peuple (Cap), Racine Thiam, a décidé de s’engager en politique. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait qu’il était candidat à la dernière présidentielle. Dans l’interview qui suit, il revient sur cette présidentielle, tout en dévoilant l’ambition de sa formation politique pour le compte des prochaines législatives et les raisons profondes qui l’ont poussé à quitter la société de téléphonie mobile Orange-Mali.
Mag Reporter : Quels enseignements tirez-vous de la dernière élection présidentielle à laquelle vous étiez candidat en tant que président de la Cap?
Racine Thiam : Tout d’abord, merci de nous (militants et sympathisants de la Cap) donner l’opportunité de nous exprimer par rapport à cette élection qui a été majeure pour notre démocratie. Je suis satisfait de cette joute électorale à plusieurs titres. Surtout de la manière dont elle s’est déroulée. Nous avons vu une campagne assez riche et nous avons montré à la face du monde notre maturité. Cela s’est passé dans le calme et au second tour, nous avons apporté notre soutien au président du Rpm, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), qui a finalement remporté cette présidentielle avec plus de 77% des suffrages exprimés. Ce qui démontre une réelle volonté de notre peuple à confier son destin à quelqu’un de digne pour conduire notre pays à bon port. En ce sens, je suis très satisfait.
La Cap, votre parti, sera-t-elle présente dans la bataille des élections régionales et communales qui se profilent à l’horizon ? Si oui, quelles sont vos ambitions ?
Notre parti sera présent dans cette bataille. Notre ambition, en tant que nouveau parti politique, est d’avoir beaucoup d’élus. Nous avons des candidats assez solides sur le terrain et ce sont des jeunes cadres qui seront présents lors de ces joutes électorales pour continuer dans la même lancée que celle de la présidentielle et des législatives passées. Et cela, pour prouver que le moment est venu pour les jeunes de prendre toutes leurs responsabilités pour le bonheur de ce pays. La Cap sera, bel et bien, présente pour l’ancrage de la démocratie dans notre pays.
Comment se fera votre stratégie d’alliance électorale sur le terrain ?
Sur le terrain, vous le savez déjà, nous sommes partie prenante de la mouvance présidentielle. Nous avons noué un partenariat avec les partis de cette mouvance présidentielle. Nous faisons partie des jeunes candidats qui entendent nouer des alliances, et au-delà de tout ça, nous prônons notre valeur intrinsèque avec les autres candidats. Il faudrait que la valeur que notre parti incarne, soit également de l’autre côté. Pour nous, en politique, la morale compte beaucoup et l’éthique est très importante. Notre raison d’être en politique est de faire en sorte que notre parti puisse se battre pour le développement socio-économique véritable et durable de notre pays. Et pour ce faire, il faudrait que nous ayons des hommes et femmes intègres au sein des Conseils régionaux et municipaux.
Vous avez quitté la société Orange-Mali. Est-ce un licenciement ou un départ négocié ?
Je vous remercie pour cette question très intéressante. Vous savez, dans la vie d’un homme, il est important de rendre compte de tout ce qu’il fait. Mon passage à Orange-Mali m’a permis d’asseoir ma carrière. Et du moment où je suis rentré en politique pour bien m’exprimer, j’ai décidé de partir. Le poste que j’occupais était trop exposé et cela ne permettait pas de prendre la parole pour exprimer mes opinions. J’ai décidé, en commun accord avec la Direction d’Orange-Mali que je remercie d’ailleurs, notamment le Directeur général Jean-Luc Bohé qui est un manager hors pair et qui a su comprendre mes aspirations, de partir de cette entreprise qui a beaucoup contribué au développement du Mali. Mon choix politique m’a permis de partir sans trop de protocole et cela s’est passé dans un partenariat. J’ai décidé de me consacrer à mes propres affaires et pour l’implantation de mon parti à travers tout le Mali.
Et quel est votre nouveau point de chute sur le plan professionnel?
Sur le plan professionnel, je suis retourné à un métier qui me plaît beaucoup : l’enseignement, sans oublier la politique. J’ai la chance avec mes amis de créer une Ecole d’enseignement supérieure qui nous permet de mettre nos expériences au service de la jeunesse malienne à travers une formation de qualité. Je retourne à un métier que j’ai appris et que j’aime tant. Une manière de former les jeunes pour prendre le relais dans les années à venir. Ce retour est un choix personnel. Et comme je le disais tantôt, cela va me permettre de travailler plus pour l’implantation de mon parti.
Propos recueillis par Bruno E. LOMA
Mr Thiam, vous avez notre soutient a 100%. Je crois en toi, je vous encourage sincerement et je suis pret a travail per a travailler avec toi. Merci.
merci mr thiam , un monsieur que j'ai beaucoup aimé quand il parle, il est convaincant, il sait parlé, il a a le sens de parler ,mais j'ai très peur surtout dans le domaine de l'enseignement, je ne suis pas convaincu de ce qui'il a dit concernant son depart, mais qu'à même je te souhaite bonne chance.
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