Ce mercredi 4 mai 2016, le Conseiller à la communication du Président de la République, Racine Thiam, répondait à l’invitation du quatrième numéro de «Rendez-vous avec Koulouba». Une initiative de la Maison de la Presse.
Ce fut une occasion pour l’invité du jour de parler de l’actualité du chef de l’Etat, mais surtout d’évoquer certains chantiers en cours dans le cadre du développement du Mali. Actualité oblige, M. Thiam avait été amené à se prononcer sur la pénurie d’eau et d’électricité à laquelle les populations des différentes villes maliennes font face. Selon l’orateur, nous sommes confrontés à deux problèmes majeurs. L’un, d’ordre conjoncturel, s’explique par la canicule qui demande une forte consommation de ces deux denrées. L’autre problème est structurel et s’explique par le fait que les grands investissements dans les deux secteurs n’ont pas suivi l’explosion démographique dans les villes. Si des chantiers sont en cours, Racine Thiam reste toutefois conscient que le problème ne pourra pas être résolu en 2 ou 3 ans.
Il a par ailleurs fait savoir que la cherté de la vie à laquelle les Maliens font face en ce moment s’explique par un cycle économique qui veut que chaque année, à la même période, les prix des denrées de première nécessité connaissent une légère augmentation. Et l’orateur de rassurer que le gouvernement prendra certainement des mesures exceptionnelles pour y faire face pendant le mois de carême qui se pointe.
Aussi, s’est-il félicité du fait que la mission d’évaluation du FMI ait reconnu que le Mali a pu maîtriser l’inflation à 1% en 2015, alors même que le pays est en situation d’insécurité. Mieux, l’institution financière internationale estime que 2016 sera, dit-il, encore meilleur que 2015.
Toujours est-il que l’invité de Rendez-vous avec Koulouba s’est dit convaincu d’une chose, c’est que le chef de l’Etat est en train de tenir toutes ses promesses. Partant, il a estimé que «les Maliens ont eu raison de confier le Mali à Ibrahim Boubacar Keïta en 2013, car il était l’homme capable de remettre l’Etat sur les rails. On est conscient des difficultés, mais il faut qu’on se souvienne d’où on est parti», a-t-il dit.
Bakary SOGODOGO
