Les Maliens doivent sûrement être en train de se demander ce qu’ils ont pu faire à Dieu pour leur offrir un tel président. Mais la vérité est amère, le peuple en est le grand responsable et il doit se préparer à faire face aux conséquences désastreuses de son attitude lors de la dernière présidentielle.
Ce qui se passe au Mali aujourd’hui constitue l’exact reflet de l’insouciance du peuple malien. Une situation qui constitue, elle-même, une conséquence notable de son immaturité démocratique. Un peuple qui ne s’est pas profiter des « situations » est un peuple en déperdition et le pays qui l’accueille sera toujours la proie à des dirigeants « vampires » qui ne vivent que de la délinquance financière, ne songeant qu’à eux-mêmes. Pour paraphraser l’intellectuel français et ami des Africains, Jean Paul Sartre, chaque situation constitue une opportunité particulière pour recouvrer la liberté. Les situations nous mettent en défi en nous plaçant face à notre destin. Il faut alors qu’il soit un peuple mature pour savoir profiter de ces moments propices afin de réaliser ce qu’il a toujours voulu retrouver : la liberté perdue.
Les remous durant cette élection présidentielle constituaient une « situation » particulièrement propice pour renverser la tendance, tous les ingrédients nécessaires pour bien assaisonner la sauce étaient disponibles, mais l’incrédulité du peuple lui a fait manquer le grand banquet de l’histoire, celui du progrès, du règne de la vraie démocratie. Le peuple malien n’a pas acquis ses potentialités démocratiques et c’est cette tare qui le fait virer à chaque fois et essentiellement dans des « théories du complot ».
Nonobstant toutes les arrestations extra-judiciaires, les cris aux fraudes massives de l’opposition, le peuple malien, au lieu de faire de ces combats les siens, s’est laissé dominer par son incrédulité, laissant ainsi filer toutes les opportunités qu’offrait cette « situation ». Maintenant, que de conséquences à attendre ! Le capitaine étant de nouveau à la barre, les projets noyés en vue de tromper la vigilance du peuple risquent de refaire surface et cette fois-ci avec plus de force, de détermination et pleins d’imprévues.
Nul ne serait en mesure de les contrecarrer parce que les matraques, les gaz lacrymogènes ainsi que des pompes d’eau chaude seront les véritables outils de gouvernance durant les cinq prochaines années. Si le peuple est incapable de saisir les situations, le grand aristocrate n’en ratera aucunement. Les prémices sont déjà au rendez-vous montrant que le règne sera sans partage et insensible à toute forme de tolérance.
Le peuple malien est face à son destin ! Ce qui est sûr, outre le projet de révision constitutionnelle, maintes réformes favoritistes verront le jour. Souhaitons qu’on ne transforme même la forme de gouvernance en monarchie absolue ! Le Mali a raté fort.
Fousseni TOGOLA
Le capitaine Haddock est à la barre 😃😃😃😃😃, le Mali est dans de bonnes mains. Un coup de whiskey et c’est parti 😂😂😂😂
Journal ‘le pays ‘ est a l’image de son chef Boubacar yalcouye , UN Idiot
fousseini togola votre haine pour le président ne fera que vous créer des ennuis .
vos mensonges n’ont rien servi et maintenant vous insultez le peuple malien dont vos pères et mères en font parti en , est décevant de votre part .
Merci M. Togola de votre exposé . Eh bien ! c’est dommage, le peuple malien a raté le rendez-vous de l’histoire. Maintenant à lui et lui seul de gérer les conséquences de la gestion du despote. Mais une chose est sûre , il y’a certes des opportunistes qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts , mais il y’a aussi des patriotes aux mains nues qui se battront contre vents et marrées . Pour preuve , malgré les intimidations , les interpellations et détentions arbitraires , la majorité qui aspire au changement refuse de reconnaître la victoire d’IBK . Fort de ce constat, de l’engagement des maliennes et maliens de l’intérieur comme de la diapora, la marge de manœuvre du despote est très limitée . Le combat ne fait que commencer.
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