L’ancien disciple de l’imam Mahmoud Dicko est sorti la semaine dernière d’un long silence, après s’être fait rabattre le caquet par ses collègues du Conseil national de transition. Kaou Djim s’est évertué à lever les équivoques sur ses intentions de poursuivre son combat en affirmant que le tapis rouge ne sera déroulé pour personne en dehors de l’ACRT qu’il dit avoir conçu pour conquérir les différents maillons du pouvoir. Il a par la même annoncé une action humanitaire d’envergure en vue, dans le sillage du mois de carême. Le vice-président du CNT s’est en revanche peu étendu sur les ambitions présidentielles de son nouveau mentor, Hassimi Goïta, dont le projet politique, sans être relégué aux calendes, ne lui inspire plus la même ardeur propagandiste. Mot n’a été pipé, en outre, sur les promesses et mesures d’envergure naguère annoncées en lieu et place des autorités de Transition, dans le cadre de l’allègement des conditions des Maliens pendant Ramadan. On se rappelle, en effet, que Kaou Djim en avait livré un petit bout en son temps et gardé le reste en surprise. Mais on s’aperçoit qu’au bout du compte les monts et merveilles promis en guise d’allégement du mois de Ramadan seront réduits à la dimension des seules largesses de l’ACRT. Visiblement insuffisant pour tenir parole.
La Rédaction
On permet à la politique de s’exercer dans son cadre normal,des personnes genre KAOU DJIM c’est à dire n’intéressé que par leurs intérêts individuels vont disparaître de la scène politique.
Le CADRE NORMAL,c’est la COMPÉTITION DES IDÉES destinées à être traitées au pouvoir dans les cabinets ministériels.
Dans ce cadre,le ministre n’a pas le droit de passer les marchés publics,se contente de formuler les besoins traités par l’administration publique indépendante de l’AUTORITÉ POLITIQUE.
Accorder trop de pouvoir à L’AUTORITÉ POLITIQUE a attiré trop d’hommes mafieux dans l’espace politique.
ON A VU IBK,AU DÉBUT DE SA PRÉSIDENCE,TRAITÉ LE MARCHÉ TRÈS LUCRATIF DES ENGRAIS.
Il a voulu écarter ceux qui sont proches de son ennemi créé ATT.
Un homme politique doit être interdit de traiter l’administratif.
Notre pays est suffisamment en retard pour que les hommes politiques passent du temps dans les questions administratives.
ILS DOIVENT SE CONSACRER À PRODUIRE DES IDÉES,LES TRADUIRE EN PROJET DE LOI DESTINÉ À ÊTRE DISCUTÉ À L’ASSEMBLÉE NATIONAL.
Ce travail est suffisamment noble pour qu’on s’y consacre entièrement.
Il en est ainsi dans les pays qui se sont développés.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Quand l’âne se mêle de politique, la conséquence ne peut être autre que des errements prévisibles.
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Pensées rebelles.
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