Annonçant l’espoir et la prospérité pour un Mali fort, le PDES, le parti du président Amadou Toumani, c’est bien comme ça qu’il faut le dire, est arrivé mais non sans difficultés. Trop bien mal accueilli dans la classe politique ? Pourquoi sa grande proximité avec le président de la république ? L’Amadou Toumanisme avec Amadou Toumani ferait-il peur à ce point ?
La jalousie, la méchanceté, le PDES subit un traitement qu’aucun parti politique n’a connu dans ce pays. C’est le cri de cœur d’un cadre du nouveau parti politique sorti des entrailles du MC, de partants volontaires du CNID et d’indépendants liés depuis au président de la république. A ses yeux, cette attitude humaine se comprendrait si les attaques dont le PDES fait l’objet depuis le 17 juillet se limitaient à une honnête guerre politiquement propre, arguments contre arguments. Le PDES qui se réclame du chef de l’Etat fait peur et attise des jalousies, des méchancetés. Convaincu qu’il venait dans un monde où ses aînés l’accueilleraient à bras ouverts comme c’est généralement le cas, le parti présidentiel au contraire s’est surpris du mépris qu’on ne cesse d’afficher en son endroit. Boudés par la quasi-totalité des patrons des grands partis politiques, Semega et sa troupe ne comprennent pas l’acharnement dont certains de ses hauts responsables sont l’objet.
Acharnement ? Pire, ils sont selon ce cadre interrogé par nos soins, victimes de diffamation tout court. Sa déception s’expliquerait par le fait que cette outrancière attitude viendrait de personnes moralement moins luisantes que ceux sur qui elles s’acharnent aujourd’hui. Ce Pdesiste bon teint se refuse de comprendre cette mauvaise guerre qui, si la morale et la décence étaient toujours le fort du Malien, ces vertus commanderaient plutôt le silence. Comme quoi au Mali, chacun sait ce que chacun fait et chacun sait ce que chacun est. Qui a quoi ou qui fait quoi!
Et pourtant, poursuit – il, l’histoire politique du Mali démocratique est récente. De 92 à 2002, beaucoup d’actes ont été posés par beaucoup d’entre ceux – là qui aujourd’hui pensent que les Maliens ne savent pas ce qu’ils ont fait, ou qu’ils pensent que leurs actes assez humiliants et très répréhensibles tomberaient sous le coup d’une prescription. Coups pour coups, lâche-t –il.
Des trotskistes qui se battent pour leurs intérêts personnels et sordides ?
Pour notre interlocuteur, il est très facile d’insulter les autres en les traitant de tous les noms d’oiseaux, seulement, il voudrait savoir si les cadres du PDES violemment stigmatisés, font partie du lot de cadres milliardaires dont les noms et les « faits d’armes » en termes de détournements de deniers publics sont toujours consignés dans un rapport de
Mais nous autres pour notre part, nous sommes certainement très intéressés par ce rapport de la banque mondiale. Dans ce rapport, il est question des privatisations, des fonds de ces privatisations, la destination de ces fonds s’ils n’ont pas chuté dans les caisses du Trésor. Et quoi d’autres ?
A suivre très prochainement.
Sory de Moti