Avec l’actuelle situation sociopolitique devenue très explosive, le constat qui s’impose au grand dam des honnêtes citoyens maliens aura été que le slogan de campagnes électorales selon lequel « IBK, c’est la solution » est synonyme d’un espoir déçu chez bien de Leaders religieux et quelques Responsables de la vieille garde du parti des tisserands au pouvoir. Par défaut de bonnes perspectives en matière de leadership, l’Imam Mahmoud Dicko assure le rôle de parrainage de la classe politique malienne devenue quasiment orpheline avec l’enlèvement du Chef de file de l’Opposition. La nature ayant « horreur du vide », l’Imam Dicko est en position de force pour retenir les vrais atouts du contre-pouvoir face au Régime de son « ami et frère » d’antan, Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est la réalité de la donne politique du moment.
En matière d’actions concrètes dans la gestion et la bonne gouvernance des Affaires de l’Etat, tout porte à croire que désormais c’est l’ex-Président du Haut Conseil Islamique qui est le Parrain des acteurs politiques. Sur le terrain, il est devenu le dernier rempart de l’opposition. Et aucune voix ne s’élève d’ailleurs pour lui dénier de ce statut d’incarnation du contre-pouvoir tant pour la société civile que pour la classe politique elle-même. Et, pour cause, la démonstration de force à laquelle sont parvenus, le vendredi 5 juin dernier, sur la Place de l’Indépendance nationale, les acteurs politiques et de la société civile l’a été grâce à son influence, à son aura auprès des Populations. Ce rassemblement massif aura réussi à reléguer au second plan les commentaires désenchantés ou nageurs sur le côté incertain des Institutions de la République à propos du tripatouillage des résultats du scrutin législatif passé et de l’immaturité politique de l’opposition à assurer le relais constitutionnel. Cette mobilisation réussie sous l’égide de l’Imam Dicko, c’est connu de tous, tend à modifier profondément la donne politique malienne, avec un mouvement populaire sous la direction d’un Leader religieux intrus dans la dénonciation de la mauvaise gouvernance. Ce qui dénote que, sur le glissant terrain politique malien, la Religion avance progressivement, en se dotant d’une force de propositions et d’initiatives à l’adresse de la classe politique.
Déjà, pour se positionner par rapport au devenir sociopolitique plus ou moins incertain du pays, des actions sur fond d’errances tactiques fusent de tous les côtés. Les uns s’efforcent d’occulter l’exigence de sursaut national dans tous les domaines en essayant de s’accaparer de la nouvelle donne. Cette donne c’est aussi l’intrusion du Religieux au nom de la société civile dans le rôle régalien de la classe politique. Désormais, les acteurs politiques doivent avoir sur la conscience l’obligation, ne serait-ce qu’au plan moral, de revoir leurs stratégies respectives ou communes. Ce, en se réconciliant avec elle-même d’abord puis avec l’électorat national. C’est l’incontournable pour rassurer leurs militants qui tournent, au fur des scrutins, dos aux urnes.
A l’instant, les partis politiques ne semblent plus constituer de véritables forces de mobilisation, un atout rassembleur pour les citoyens en rade de l’action politique.
Dans la logique des échéances électorales de 2023
Tout indique qu’on entre aussi dans une nouvelle option offensive qui s’inscrit dans une logique des échéances électorales de 2023. De ce fait, le mouvement politique en gestation autour de l’Imam Mahmoud Dicko entend accomplir la mission d’une puissante locomotive ; c’est-à-dire, une organisation relayant dans l’opinion publique les vues et les actes liés à l’évolution de la situation sociopolitique du pays. Une situation mise en mal ces derniers temps suite au constat d’échec ou, du moins, aux critiques qu’émettent notamment l’opposition radicale, la société civile, les observateurs et quelques amis d’IBK déçus à l’issue du partage du gâteau. Ce qui présage que le combat s’annonce serré, sans pitié et ponctuel surtout. Exigeant le départ d’IBK avant le terme de son mandat fixé à 2023, c’est la fin du carême politique tant pour l’opposition et son Parrain que la mouvance présidentielle qui est à ainsi observer. De part et d’autre, les errances et les déclarations tactiques se multiplient.
En effet, au cours de leur dernière sortie médiatique, les acteurs politiques et de la société civile se réclamant de l’Imam Mahmoud Dicko, initiateurs du Mouvement du 5 juin du Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP, ont réitéré publiquement leur option pour la démission du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Ils ont discrédité et réclamé officiellement le départ des Présidents de l’Assemblée Nationale et de la Cour Constitutionnelle.
Certes, cette position n’est pas en soi tout à fait nouvelle. Mais aller jusqu’à exiger la tête du Premier Magistrat de la Nation même à cet instant où celle-ci se trouve dans une crise sécuritaire sans précédent de son Histoire équivaut à un risque de vide constitutionnel total.
En ces moments, la Souveraineté de la Nation risquerait à nouveau d’être remise en cause et l’Etat montrera forcement ses limites. Or, en ratant cet important rendez-vous qu’est la réclamation de la dissolution des plus hautes Institutions de la République, l’opposition dont les nouvelles actions sont recentrées autour des réflexes des influents Leaders religieux Bouyé et Dicko risque fort encore de frôler l’échec puis avoir des lendemains incertains voire chaotiques. Car, il serait, à cet effet, à se demander si les populations continueront indéfiniment d’accepter de descendre dans les rues, à battre le pavé tous les vendredis. Donc, pour parer à toutes ces éventualités risquées qui se posent en choix cornélien, les perspectives s’annoncent décisives.
De son côté, le Pouvoir, même si, dans les coulisses, il négocierait avec le couteau sous la gorge, croit toujours à une ultime chance de sortie de crise. Une chance déjà mise à rude épreuve. C’est sous ce climat très tendu que sont intervenus, le jeudi dernier, la démission en bloc du Gouvernement et la reconduction le Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, à la tête de la nouvelle équipe de l’Exécutif.
Djankourou
C EST L ISLAM QUE CHAQUE MALIEN CONSCIENT DOIT COMBATTRE AU MALI ET PARTOUT EN AFRIQUE CAR IL N Y A PAS D AFRIQUE BLANCHE ET NOIRE, TOUT CE CONTINENT APPARTIENT AUX NOIRS!
IL N YA QUE LES NOIRS QUI SONT SI SAUVAGEMENT ENVAHIS CHEZ SOI ET ESCLAVAGISES, LA SITUATION S EST PRODUITE AVEC LES PEUPLES AUTOCHTONES DES AMERIQUES, CA S EST TERMINE PAR LE GENOCIDE DES PEUPLES NATIFS DES AMERIQUES!
ЀMI-PØRTIØN
ЀMI-PØTIRØN de BØULGHØURATCAILLATLANTI$T€
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