Il avait pris la clé des champs au lendemain des évènements du 21 mai dernier. A peine revenu de ce séjour forcé, Oumar Mariko renoue avec ses habitudes et s’en prend de nouveau à la CEDEAO, contre laquelle son parti aurait déjà introduit une plainte pour immixtion dans les affaires internes du Mali. Encore une de ses scènes pour divertir l’opinion nationale et internationale.
Classe politique, société civile et les religieux, chacun à sa manière et selon son goût de faire un commentaire sur l’intervention de la CEDEAO au Mali dans la quête de solution pour une fin de crise. Si certains ont su rester modérer dans leurs commentaires, d’autres sont peu orthodoxes dans leur démarche vis-à-vis de cette organisation passée pour responsable des malheurs qui s’abattent sur le pays. Et même accusée d’être à la solde des politiques membres du FDR (Front uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et république), un regroupement anti-putsch. La CEDEAO perçue comme telle, chacune de ses déclarations ou actes posés mettaient les militants de certaines organisations, notamment ceux du MP22 dans tous leurs états.
Au-delà des marches de protestation et autres scènes, Oumar Mariko du parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie), ses militants et autres hommes de paille sont allé loin. Et ont à cet effet introduit une plainte au près de la cours de justice de la CEDEAO, pour ce qu’ils qualifient d’immixtion illégale à la conférence des chefs d’Etats de ladite organisation internationale dans les affaires internes du Mali. Dans cette bataille juridique engagée, Oumar Mariko et sa suite ont fait recours aux compétences d’un avocat étranger bien que son pays (Mali) en dispose à suffisance.
Ce paradoxe met en exergue, selon notre entendement, l’indispensable soutien des pays frères à notre pays pour trouver une issue heureuse à la crise multidimensionnelle que nous vivons depuis les évènements douloureux du 22 mars 2012. Sans quoi, son mouvement et ses alliés regorgent d’avocats qui sont à même de défendre une telle cause.
L’avocat en question, un certain Philipe Zadi, a animé une conférence de presse organisée sur la question, c’était le jeudi 02 Août dernier au Centre International de Conférence de Bamako. Selon les informations de ce dernier, ils ont fait parvenir à la cour de justice de la CEDEAO trois recours dont le principal est l’appréciation illégale de la décision des chefs d’Etats suite à leur conférence du 26 avril concernant le choix du président de la république par intérim.
Faudrait-il rappeler au SADI et à ses hommes qui désavouent l’intervention de la CEDEAO au Mali a été certes insuffisante par rapport à la reconquête des régions du nord. Mais pour autant, l’on ne saurait nier qu’elle a montré le bout du tunnel avec l’appel des forces vives de la nation à la table de dialogue pour une sortie de crise institutionnelle.
Cette bataille juridique dont ils sortiront perdants, n’a autre objectif que de divertir l’opinion nationale et même internationale pour glisser aux oubliettes l’affaire d’agression du professeur Dioncounda Traoré. Une affaire d’Etat qui pourrait emporter dans son sillage plusieurs têtes.
Issa B Dembélé
Mr Dembelé, je te croyais journaliste mais pas juge et avocat. Tu as défendu la CEDEAO et tranché le jugement.
Si tu n’es pas responsable, Mariko est dans son droit le plus absolu. Tu es même indigne être journaliste parce que irrespectueux de la déontologie de cette profession.
Un journaliste doit être impartial et non un chateur des louanges de celui qui est capables de lui glissé le prix du thé.
Dans les précipices des Associations et partis politiques on note souvent “LE SIÈGE PEUT ÊTRE TRANSFÉRER DANS N’IMPORTE QUEL LIEU DANS LE PAYS ” pourquoi ces partis politiques ne transfèrent pas leur Siège au Nord du Pays au lieu de nous faire compliquer les situations du jour au jour?
Vous n’avez même pas honte de votre personne! Bandes de lâches et opportunistes.
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