C’est au cours d’une conférence de presse le lundi 14 novembre dernier que des responsables du Mouvement pour l’Indépendance et la Renaissance et l’Intégration Africaine- MIRIA ont dénoncé la signature de l’appel à candidature d’IBK par le Président du parti. Le secrétaire général adjoint, Moussa Koné était le conférencier principal.
Les principes démocratiques dans le choix du candidat n’ont pas été respectés’’ ont martelé les frondeurs qui n’ont pas du tout apprécié le fait que le premier responsable et le trésorier du parti, de façon unilatérale, ont décidé d’engager le parti dans un grand enjeu comme celui de soutenir le prince de Sébenikoro, pour les échéances de 2012.
Aux jeunes du parti de s’insurger contre cet état de fait. Ils ont estimé que les statuts du MIRIA ont été violés par le signataire sur toute la ligne. Aucune base, ni instance du parti n’a été consultée pour ce faire. Donc, l’unanimité exigée pour prendre de telle décision est loin d’être réunie. Par conséquent, l’acte posé par le président au nom du parti est nul et non avenu.
On se rappelle, c’était le 29 octobre dernier que neuf formations politiques, dont celle de Feu Mohamed Lamine TRARE (MIRIA), représenté par Mamadou Kassa TRAORE, ont signé l’appel à la candidature d’Ibrahim Boubacar KEITA.
M. KONE a tenu à préciser en ces termes « Nous ne sommes ni contre IBK, ni contre sa candidature, mais une telle décision aurait dû être prise par l’ensemble du parti Miria et non par deux personnes (le Président et le Trésorier). C’est une violation des textes du parti que nous n’accepterons pas », a souligné Moussa Koné. Il a souhaité une reprise du débat démocratique pour le choix d’un éventuel candidat pour le parti aux présidentielles, avant de saisir le conseil » a-t-il lancé.
TANGARA