Présidentielle de 2012 : Les populations de la « Cité des Balanzans » convaincues de la victoire de l’ancien Premier ministre

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Le samedi 16 juillet, la salle de conférence de l’hôtel « Indépendance » de la capitale des Balanzans a servi de cadre à une réunion de leaders politiques et associatifs de la quatrième région, dont l’objet principal visait le soutien à la candidature de l’ancien Premier ministre d’ATT, Modibo Sidibé.

Pour la circonstance, cette réunion a regroupé, autour du grand rassembleur d’hommes et de femmes, Zoumana Mory Coulibaly,  une soixantaine de participants dont le point focal du soutien à la candidature de Modibo Sidibé au niveau de la région de Ségou, M. Alhassane Dembélé. A plusieurs niveaux, ce rassemblement  a été un succès total, les populations de la « Cité des Balanzans » s’étant mobilisées en grande pompe pour soutenir Modibo Sidibé pour la présidentielle à venir.
Pour parapher le document relatif à leur soutien à l’ancien Premier ministre, les leaders (hommes et femmes, jeunes et vieux), désormais rassemblés au sein du Club des Associés de la Nation, en plus de plusieurs élus communaux des différents comités, coordinations, sections et sous-sections de plusieurs partis politiques représentés dans la région, ont ténu à témoigner leur appartenance et leur soutien incontesté à la candidature de l’ancien Chef de gouvernement, Modibo Sidibé. Les membres du « Club des Associés de la Nation » sont plus que jamais décidés à porter Modibo Sidibé à la Présidence en 2012. En effet, cette grande rencontre dite « rencontre du Club des Associés de la Nation » a été marquée par la signature d’un document engageant de façon constante des hommes et des femmes, jeunes et vieux, de la « Cité des grands rois » en vue de soutenir la candidature de Modibo Sidibé lors de la future élection du Président de la République.

Des interventions de taille et non des moindres
Un des leaders de la sous-section ADEMA de la commune de Pélengana, secrétaire général adjoint du Comité II (ADEMA-PASJ) de Pélengana-Nord et secrétaire général adjoint à l’Information de la sous-section ADEMA de ladite, BaKary Sogoba, dira que leur décision de soutenir la candidature de Modibo Sidibé à la présidentielle à venir n’a rien à voir avec des questions d’appartenance à un parti politique. « Toute démagogie et tout égocentrisme mis à part, Modibo Sidibé est l’homme le mieux placé pour poursuivre les actions de développement du Président ATT. L’élection présidentielle est une interpellation de la nation. Il faut  donc, à la tête de l’Etat, quelqu’un qui n’a rien d’un parti politique.
« Un Président de la République doit travailler de façon libre et concrète. Il ne doit pas exercer sa fonction de Président sous l’emprise d’un parti politique. Vous savez, avec les actions positives que le Président ATT a réalisées ou qui sont en cours de réalisation, croyez-vous que s’il était issu d’un parti politique, le Mali allait bénéficier de tous ces avantages ? A mon humble avis, je dirais : non ! Il faut donc que nous mettions tout en œuvre pour assurer la victoire de Modibo Sidibé en 2012. Je crois et je suis sûr qu’avec Modibo Sidibé à la tête de notre pays, après le Général Président ATT, les actions de développement d’une façon générale du Mali, seront sans doute continues », a souligné BaKary Sogoba.  Quant à M. Koïta, également leader de la jeunesse, il a confié que le Mali aura beaucoup d’intérêts à gagner avec Modibo Sidibé comme Président de la République en 2012. Et Cheick Oumar Koumaré, un autre leader et rassembleur de la jeunesse dans la capitale des Balanzans, d’abonder dans le même sens en soutenant que les Maliens doivent beaucoup faire attention pour ne pas commettre l’irréparable en 2012 en portant leur choix sur un autre candidat qui n’est pas le souhait de la nation. Il ajoutera que pour assurer la relève après ATT, l’homme idéal se nomme Modibo Sidibé.
De son côté, Soumaïla Sanogo, patron du Garage Multi Technique Service de Ségou et non moins président de la Conférence régionale des Chambres de métiers de Ségou, a déclaré que son soutien à la candidature de Modibo Sidibé ne date pas d’aujourd’hui. Aussi a-t-il informé : « Je suis un des acteurs-clés d’une formation politique au niveau de Ségou. Mais pour la présidentielle, j’ai décidé de soutenir Modibo Sidibé pour diverses raisons. A vrai dire, l’homme incarne tout pour diriger le Mali après le Président ATT. Ce que je tiens à affirmer ici, c’est que la présidentielle est une question d’homme valable. En général, un Président de la République n’est pas n’importe : c’est ce que beaucoup d’entre nous ignorent. Et puis, il faut que nous comprenions qu’un Président ne doit pas travailler sous la coupe d’un parti politique. Ce qu’on constate le plus souvent, c’est que si le Président de la République est issu d’un parti politique, il n’est et ne sera pas libre dans ses prises de décisions. Aussi, s’il lui arrive de prendre une décision qui n’est pas celle souhaitée par les cadres de son parti, eh bien, c’est du gâchis pour le pays ».

Et Soumaïla Sanogo, de conclure : « En 2012, je lance un pressant appel à mes frères et sœurs du Mali, de tout rang social ou professionnel et de partout, de l’intérieur comme de l’extérieur. Qu’ils laissent de côté leurs appartenances politiques pour choisir Modibo Sidibé pour succéder à ATT. Il y va du bonheur de notre pays. Avec M. Modibo Sidibé à la tête du Mali, après le Président ATT, nul doute que cela garantira davantage la paix et consolidera en plus la cohésion sociale entre nous, fils du Mali. Si Modibo Sidibé est élu Président de la République après ATT, cela pourrait éviter à notre pays de replonger dans des querelles politico politiciennes, surtout entre les partis politiques ».
Enfin pour sa part, le jeune élu communal de Pélengana, Gaoussou Coulibaly, a soutenu que si la victoire de Modibo Sidibé en 2012 dépendait de la région de Ségou, on peut déjà commencer la fête. D’autres interventions ont confirmé que les populations que la grande majorité des populations de la « Cité des Balanzans » est décidée à porter Modibo Sidibé à la tête de la Présidence de la République en 2012.
Par Kassoum Mariko, Envoyé spécial à Ségou

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