Présidentielle de 2012 :Le soutien à IBK divise le Miria

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«Nous ne sommes pas contre IBK encore moins le RPM. Nous sommes là aujourd’hui pour dénoncer un comportement posé par le président de notre parti Kassa Traoré et le trésorier général Samba Sidibé, pour avoir signé avec un certain nombre de partis politiques un appel à candidature au profit d’Ibrahim Boubacar Keïta à l’élection présidentielle de 2012. Et cela n’est pas conforme aux statuts de notre parti». Ces propos sont du secrétaire général adjoint du Miria Moussa Koné, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue la semaine dernière à la Maison de la presse.

Le secrétaire généraI du Miria était accompagné par Naffé Keïta secrétaire aux relations extérieures, Idrissa Doumbia 2ème secrétaire à l’organisation, Aboubacar Bamba Kanté coordinateur de Kita, Boukader Diarra 1er secrétaire à l’organisation et d’autres membres du bureau politiques du Miria. Le secrétaire aux relations extérieures, Naffé Keïta, a rappelé dans une déclaration que la fièvre des élections prévues pour l’année prochaine, se fait sentir dans le quotidien des citoyens rien que par la révision des listes électorales mais aussi au sein des partis politiques par la désignation des candidats, dont le processus aboutit souvent à la rupture, surtout quand les principes démocratiques viennent à être foulés au pied.

Pour ce qui concerne le Miria, à en croire Naffé Keïta, les faits remontent au 29 octobre, date de la signature d’un appel à candidature au profit d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Rpm. Cet appel a été signé par un certain nombre de partis politiques dont le Miria. «Nous voudrions ici et maintenant vous signifier que l’acte posé par le président et le trésorier général de notre parti, est nul et non avenu dans la mesure où le choix du candidat du parti ne s’est pas opéré conformément à ses statuts. Il n’a pas fait l’unanimité au sein même de la direction, sans compter qu’aucune base du parti n’a été consultée», a déclaré le secrétaire aux relations extérieures. Et d’ajouter que la seule solution qui vaille aujourd’hui, serait la reprise d’un débat démocratique qui aboutirait au choix d’un candidat consensuel pour le parti.

 

Pour le secrétaire général adjoint, Moussa Koné, le Miria a toujours géré des situations de crises internes sans les étaler sur la place publique. «Mais pour ce cas précis, nous avons pensé que soutenir une candidature à une élection présidentielle est tellement importante qu’on ne peut pas prendre une telle décision à la légère», a-t-il dit. Et d’enchaîner  que «Si le président et le trésorier général ne revenaient pas pour rassurer les militants, la décision n’engagerait qu’eux. Nous ne sommes pas contre IBK, encore moins le Rpm. Notre problème, c’est le respect des principes ». Il faut rappeler que le Miria a 2 députés, 101 conseillers municipaux et 7 maires sur l’étendue du territoire national.

 

 

Diango Coulibaly

 

 


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