Présidentielle de 2012 : Le PDES doit se ressaisir

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Le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), créé sur les cendres du Mouvement Citoyen, proche du président Amadou Toumani Touré, a suscité, au départ, beaucoup d’engouement au sein de la classe politique. Les différentes composantes de la société civile ne sont pas en reste. D’ailleurs, c’est beaucoup plus la société civile qui a trouvé en la création du PDES, une aubaine. Mais, de cette date à ce jour, comment la situation évolue-t-elle au sein du PDES ?

A quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle de 2012, conformément au vœu de la classe politique, la situation n’est guère reluisante au PDES. En effet, dans ce parti, la patience des cadres et militants est mise à rude épreuve. Car, jusqu’ici, on n’a pas une idée précise de celui qui sera le candidat à l’élection présidentielle de 2012. Cette longue attente est en train de peser lourd car la cohésion au sein du parti s’effrite dangereusement. Déjà, on annonce l’imminence de la candidature de Jeamille Bittar à la présidentielle de 2012. Pourtant, il n’a pas été désigné par la direction du parti et il est loin de faire l’unanimité. On annonce également plusieurs autres candidatures possibles au PDES. Tantôt, certains font croire que c’est El hadj Ahmed Sow qui défendra les couleurs du PDES à l’élection présidentielle de 2012. Tantôt, d’autres avancent le nom de l’actuel président du PDES en la personne de El hadj Ahmed Diane Séméga. La liste pourrait se révéler plus longue.

A la faveur de cette zizanie autour du candidat du PDES à la présidentielle de 2012, le parti ne se porte pas mieux. Au contraire, on y constate la démobilisation au sein de ce parti ayant, au départ suscité de grands espoirs chez ceux qui souhaitent ardemment la poursuite des œuvres entamées par le président Amadou Toumani Touré.

La situation qui prévaut depuis quelques mois au PDES est, alors, alarmante et elle interpelle les fondateurs de ce parti qui se réclame des acquis de la gestion du pouvoir par ATT. Elle parait paradoxale car, elle a cours au moment où, les autres partis politiques sont à pied d’œuvre pour préserver leur cohésion en vue de la conquête du pouvoir politique en 2012.

Il est donc, plus que jamais nécessaire, que les responsables du PDES se ressaisissent pour parvenir à trouver un terrain d’entente. Le préalable est qu’ils acceptent d’attendre que s’opère, au moment indiqué, un choix judicieux du candidat qui sera le mieux indiqué pour conférer au PDES les chances de succès à l’élection présidentielle de 2012. Ils doivent éviter d’être la risée des autres partis politiques. Il est nécessaire que les ténors du PDES ne donnent pas trop de raison à ceux qui soutiennent que leur parti est politiquement faible et ne s’aurait représenter une inquiétude pour eux. Au PDES, on doit comprendre que l’élection présidentielle de 2012 est un test majeur duquel pourrait dépendre l’avenir du parti dans l’arène politique. Le sursaut ne doit pas tarder.

Sinaly

 

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