Présidentielle de 2012 : ‘’ Des élections apaisées ne peuvent avoir lieu sans des analyses objectives des jeunes’’

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La présidentielle 2012 se profile à l’horizon pour le Mali. Les différents regroupements et les partis politiques se préparent ; c’est le moment des contradictions dans les « grins » et autres lieux de rencontre sur les candidats et potentiels candidature en mesure de remporter le scrutin. Les jeunes, qui représentent de loin la majorité de la population malienne, ont une grande part de responsabilité dans l’élection de la personne qui aura en charge la destinée de notre pays.

Des bonnes analyses objectives sur les enjeux électoraux sont importantes pour préparer les mentalités à élire et accueillir le nouveau président du Mali qui ne tombera pas du ciel. La polémique n’a plus sa place dans notre démocratie. Le peuple malien a œuvré pour construire une démocratie qui est aujourd’hui à sa maturité, donc ne doit plus se laisser distraire par des  allusions émanant des chercheurs de profit qui ne se battent que pour leur propre intérêt.

L’ADEMA PASJ a donné une leçon de démocratie au monde entier en acceptant des élections primaires  et de donner l’opportunité à toutes les ressources en son sein de servir la nation. Les pessimistes se sont vus trahir en voyant les militants du parti de l’abeille se rallier tous derrière un seul homme qui  défendra sa couleur à la présidentielle. Cet acte n’est-il  pas une réussite pour tout le peuple malien de voir le plus grand parti du pays d’agir en « Grand » et montrer au monde entier que la démocratie s’apprend au Mali aussi, à l’instar de l’ANC en Afrique du Sud.

Né au lendemain de la démocratisation au Mali, l’ADEMA PASJ est le parti duquel est issu le premier président démocratiquement élu au Mali. Il a toujours eu le plus grand nombre de députés et de conseillers communaux. Sa division a provoqué l’émergence du RPM et de l’URD dont les candidats sont aussi de sérieux prétendants à cette élection présidentielle de 2012.  Ce parti aurait pu remporter toutes les présidentielles au Mali n’eut été la cupidité et la recherche à tout prix  du pouvoir de certains ténors qui ont oublié que Dieu seul donne le pouvoir,  et ont opté pour des scissions

Le peuple du Mali n’a plus besoin d’inimitié politique. L’humanité est confrontée à des  défis comme les catastrophes naturelles, le chômage des jeunes, les crises économiques, la démographie galopante, le VIH/SIDA entre autres…

Nos élections ne doivent en aucun cas  être source de tension et de conflits comme dans d’autres pays. Le Mali est un pays béni ou la cohésion sociale est l’une des valeurs cardinales de la société que tous les citoyens ont le devoir de préserver. Les scrutins doivent être des simples exercices pour confirmer des candidats valables qui se sont illustrés par des compétences et des valeurs dans les différents regroupements politiques et dans la société.

Les stéréotypes du genre « DIONCOUNDA n’a pas la tête d’un président de la république » doivent impérativement s’arrêter dans les débats politiques, pour laisser la place à des analyses plus objectives, fondées sur des valeurs reconnues telles que l’engagement, l’amour pour la nation, la compétence, l’éthique et l’expérience, qui, eh bien ne lui font pas défaut. Chaque jeune a le devoir et la responsabilité de réfléchir et d’agir  pour assurer un meilleur  avenir à la nation, par conséquent doit bannir toutes allusions malveillante et discriminatoire à l’endroit de toute personne.

 

L’ADEMA est le fruit de labeur de tous les maliens, tous doivent se retrouver et s’y reconnaitre dans ses œuvres comme tout autre parti. L’unité dont il fait montre est la preuve de maturité de la démocratie malienne qui est notre « démocratie ». 

 

Les grands partis du Mali tels que le RPM, l’URD et d’autres doivent aller dans le même sens que l’ADEMA. Tous doivent agir pour privilégier l’intérêt du groupe au devant de l’individu, car « l’individu n’est rien, c’est le groupe qui est fort ».

La conquête, le partage et l’exercice du pouvoir demeure pour les états d’Afrique le principal défi à relever pour instaurer la paix, la stabilité et le développement à long terme. Nous n’atteindrons pas cet idéal sans que tous les citoyens ne se donnent la main pour asseoir une démocratie fondée sur le bons sens, le respect, le pardon, l’intégrité, l’amour  mais surtout le travail. En avant pour l’unité dans l’exercice démocratique au Mali, pour des élections apaisées, crédibles et transparentes.

 

MOUSSA BALLA KANOUTE (Animateur en action civique)


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