La salle de conférence de la Bibliothèque nationale a refusé du monde, samedi dernier, lors du cérémonial d’appel à candidature de près d’une quarantaine d’associations issues de la société civile.
Elles ont laissé entendre, à travers leur déclaration, qu’après vingt ans d’exercice démocratique, pour la 5ème fois, le Mali se prépare à élire le Président de la République et que durant cette période, des progrès notables ont été enregistrés dans les domaines politique, économique, social et culturel avec IBK dans différentes fonctions. Elles trouvent que ce dernier fut : Ambassadeur, Ministre, Premier Ministre, témoin et acteur de plusieurs programmes et plans de développement de cette République de 1992 à 2000 sous la présidence d’AOK et de 2002 à 2011 avec le Président ATT en qualité de Président de l’Assemblée nationale et de député.
Pour les structures signataires de la déclaration, le passage d’IBK à la primature de 1994 à 2000 restera gravé en lettre d’or pour avoir sorti le Mali de graves crises sociales et politiques et pour avoir accepté le verdict de la Cour constitutionnelle, lors de l’élection présidentielle de 2002 et appelé ses militants, sympathisants et alliés à l’apaisement.
Toutes choses, selon elles, qui ont évité à notre pays des dérives postélectorales. Elles ont affirmé que de 2002 à 2007, leur leader a participé à toutes élections présidentielles bien que certaines pratiques et certains comportements avaient réussi à émousser l’élan et la conviction du citoyen au vote. Elles soutiennent que si IBK n’était pas aux élections de 2007, la démocratie multipartiste aurait perdu tout son sens pour laisser place au monopartisme combattu à prix de sang, le 26 mars 1991.
Enfin, elles estiment que pour relever les défis, qu’elles ont énumérés, le choix d’IBK s’impose, en raison de sa qualité d’incarner les valeurs fondamentales de la société malienne.
BT
