C’est dans une ambiance festive, au palais de la culture de Bamako, que s’est ouverte dimanche dernier, la toute première conférence nationale des clubs de soutien à la candidature de Modibo Sidibé à l’élection présidentielle de 2012. Il sort donc vénus de tout le Mali pour prendre part à ce grand rendez-vous dit de la mobilisation autour de la candidature de l’ex premier ministre du Mali. Modibo Sidibé dont les fidèles partisans restent plus que jamais déterminés pour la conquête de Koulouba en 2O12. Ils auront en effet, donné le ton en cette fin de semaine à travers cette conférence nationale de grande envergure pour soutenir sans aucune réserve celui-là même dont ils défendent les idéaux.
Il s’agissait à travers cette concertation nationale de tous les clubs de soutien à l’ancien première ministre de montrer à la face du monde la forte mobilisation qui sous-tend la candidature de l’ancien patron de la primature. «Il s’agit pour nous, durant ces deux de travaux, de montrer à l’opinion nationale et internationale que Modibo Sidibé est le candidat idéal, une candidature voulue et demandée par le peuple malien… », a indiqué la coordinatrice nationale de l’association des amis fidèles aux idéaux de Modibo Sidibé, Mme Fofana Fily Traoré à l’ouverture des travaux. Unis comme un seul homme autour de la coordinatrice nationale, les délégués vénus de tout le Mali se veulent rassurants. «Il ne s’agit pas pour nous de parler de Modibo Sidibé, il suffit à l’ensemble des Maliens de jeter un tout petit regard en arrière pour remonter l’histoire de notre pays de 1991 à nos jours. Les faits, et actes parlent d’eux-mêmes. Modibo Sidibé aura fait et tout donné à son cher Mali. Celui-là même qui détient le second rôle de la constance dans le gouvernement depuis la révolution de 1991, ajoute la coordinatrice nationale sous un tonnerre d’applaudissements des sympathisants. Une chose est sure, la plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu’elle a. Autrement dit, le chemin se balise au fil des jours pour l’ancien premier ministre. Reste à ce que l’homme y croit et que les Maliens suivent.
Amadou N’DJIM