Des informations en provenance des instances du parti PDES indiquent que des vicieux politiques, qui ne pensent qu’à sauver leurs fauteuils de ministres ou de hauts cadres de l’Etat, seraient en train de conduire la Première Dame et non moins présidente de la Fondation pour l’Enfance sur un terrain glissant, et pire, de la conduire à une boucherie électorale. ATT doit donc d’ores et déjà comprendre que ces gens qui l’entourent et qui se réclament de ceux qui l’ont porté au pouvoir le 8 juin 2002 ne sont réellement pas en train de travailler pour son bonheur.
Le Mali n’est pas l’Argentine où le mari cède la place à son épouse. Il est donc primordial de faire énormément attention pour que la Première Dame du Mali ne soit pas livrée à l’humiliation, car ceux qui sont en train de mûrir l’idée d’une éventuelle candidature de Madame Touré Lobbo Traoré n’ont certainement pas mesuré l’ampleur de la honte, voire de la descente aux enfers que cela pourrait engendrer. Il appartient alors au Président ATT, qui a eu tous les honneurs qu’un homme d’Etat puisse avoir dans son pays, de faire très attention pour ne pas « sortir par la petite porte ». Car les trophées remportés par l’homme ATT sont à honorés.
Incapables de présenter un candidat valable pour défendre les couleurs de leur parti à la présidentielle de 2012, des vicieux politiques opportunistes veulent pousser Mme Touré Lobbo Traoré à la dérive. Connue cependant, sur le terrain de l’humanitaire qui lui a jusque-là réussi à travers sa Fondation pour l’Enfance, la Première Dame voudrait tenter une autre aventure à se présentant comme candidate à la présidentielle de 2012.
Selon des informations venant du parti PDES, cet acte de candidature de Mme Touré Lobbo Traoré serait d’ores et déjà bien accueilli, car selon les mêmes les sources, la Première Dame aurait fait ses preuves dans d’autres domaines, notamment le développement et la promotion de la femme et de l’enfant. Les mêmes sources ajoutent qu’elle a tout pour représenter valablement le parti à la présidentielle de 2012. Mais c’est une aventure qu’elle ne doit pas tenter si elle tient à garder l’étiquette qu’on lui a donnée : celle de femme brave au cœur ouvert.
Bien que désignée marraine du parti lors de sa création en juillet 2010, Mme Touré Lobbo Traoré doit rester dans cette « peau », laisser la scène politique aux politiques et continuer de s’occuper de sa fondation, si elle veut « sortir par la grande porte ». En effet, en acceptant de se jeter dans une mer politique dont le fond est incertain, elle risque de « mordre la poussière » au grand dam de ses supporteurs.
Certains rétorqueront peut-être que puisque nous avons une femme Premier ministre, pourquoi pas donc une femme Présidente ? Cela est vrai mais…Sur le même sujet, d’autres opportunistes diront aussi qu’il est temps que le Mali tente l’expérience de la gouvernance féminine pour démontrer au monde entier que nous sommes démocratiquement mûrs. Quelle folie de grandeur ! Ce qui est sûr, il nous appartient de faire attention aux partis politiques « A coquille vide ».
Par Zhao A. Bamba
