Notre source est formelle : Contrairement, à ce que pensent les uns et les autres, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne créera pas une formation politique pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. Mais plutôt, il y aura une plate forme autour de sa candidature.
Décidément, les violons semblent être accordés dans le camp de l’ancien PM à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 29 avril 2012. Une alliance verra le jour, au plus tard, en décembre prochain. C’est, en fait, une plate-forme politique malienne pour positionner, Modibo Sidibé, ancien premier ministre pour la présidentielle d’avril 2009. Déjà, le nom qui sera attribué à cette alliance fait l’objet de discussion entre les concepteurs. Et la charte de l’organisation électorale sera signée par plus de 20 partis politiques, associations de la société civile et personnalités politiques indépendantes. Pour la circonstance, il y aura un séisme au sein de certains grands partis politiques. Parmi les signataires potentiels de cet accord, notre source, indique qu’il y a des gros poissons de l’Adema, le RPM, le Parena, le CNID… qui optent pour la carte prépayée de Modibo. Il sied également de signaler la présence de certains membres de l’URD de Soumi aux côtés de Modibo Sidibé.
Selon notre source, un membre influent du camp Modibo, cette charte symbolise l’engagement, mieux, la ferme détermination de tous, à faire élire Modibo Sidibé à la magistrature suprême. Pour cette raison, notre interlocuteur appelle au soutien de la candidature de Jimy le flic.
Il estime que notre pays a trop souffert particulièrement sous ce dernier quinquennat : « c’est aussi un patriote du Mali, passons-lui la présidence afin qu’il puisse guérir le pays de ces maux dans la sagesse et les bonnes relations entre les Etats voisins du Mali
Le camp Modibo ratisse large
Notre interlocuteur, un faiseur de roi dans le camp Modibo ne garde pas sa langue dans sa poche. Il indique que son bord ne veut pas de polémique avec qui que ce soit. « Nous contournons tout ce qui a trait à la violence face à ces élections de 2012 », fait savoir notre source avant d’indiquer que Modibo en prétendant à la Magistrature suprême, n’entend nullement se venger contre qui que ce soit. Il ne le fait pas non plus par soif effrénée du pouvoir, ni pour défier quelques politiques maliens. « Mais en le faisant, notre ambition, c’est de proposer à lui, notre vision de la gouvernance et de la gestion de la chose publique. Le souci, c’est d’arriver à capitaliser nos ressources et les nombreuses richesses du pays afin qu’ils profitent aux populations maliennes aujourd’hui minées par la misère noire ».
Sans nul doute, le camp Modibo ratisse large sur l’échiquier politique malien et se dit déterminé à aller jusqu’au bout.
Jean pierre James