Présidentielle 2012 : A qui profite la cabale contre Soumi ?

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Comme ça se dit dans l’entourage de Soumaïla Cissé, c’est de bonne guerre toutes ces attaques non fondées qui se propagent à l’endroit de l’homme qui fait figure de favori incontestable à la prochaine élection présidentielle dont il aura à coup sûr son mot à dire.

   Le candidat de l’Urd, Soumi, pour les inconditionnels, n’a pas eu le temps de savourer son retour au bercail, après avoir quitté ses fonctions à la tête de l’Uemoa, qu’il est déjà injustement traîné dans de sales affaires, émanant de la presse du pays de son successeur, le tout nouveau président de l’Uemoa, le Sénégalais Soumaré.

   Dans ce dossier, pour le moins hallucinant, on parle d’un financement de l’AFD estimé à près de 5 milliards de nos francs qui aurait servi à des forages fictifs au Sénégal. Sans aucune précision, la même source prétend que des agents français auraient cherché en vain à rencontrer notre compatriote qui se serait précipité à rentrer chez lui.

Comment est-ce possible ?

  Soumi, qui n’a d’ailleurs pas cessé de partir à l’extérieur, pour rencontrer soit ses compatriotes, soit pour remercier ses amis, à travers le Mali, est tout tranquille, s’agissant de la passation de service qu’il a effectuée avec son successeur Sénégalais avec tous les honneurs.

  Ce dossier, comme le prétend la presse qui en fait ses choux gras, est fictif, au sens propre du terme. C’est ce qui ressort de tous les recoupements menés autour de cette affaire. En fait, la désignation du représentant du Sénégal au sein de l’Uemoa avait été problématique au point que l’ancien commissaire sénégalais, également prétendant à la succession de Soumi au poste de président de la commission, avait intenté un procès devant la justice de l’Uemoa contre le candidat du président Me Abdoulaye Wade, à savoir M. Soumaré, ancien Premier ministre du Sénégal.

  Dès qu’il a été débouté de ses requêtes, des insinuations de toutes sortes sont parties des milieux de la presse Dakaroise pour salir la réputation du président Wade, accusé d’avoir fait du forcing pour supplanter un autre sénégalais au profit d’un autre, celui-là son protégé.

    Or, il se dit dans l’entourage de ce dernier qu’il a dû manœuvrer ainsi pour donner plus de chance au Sénégal d’avoir la tête de l’Uemoa en désignant un ancien Premier ministre, comme nouveau commissaire et prétendant sérieux à la course de la présidence, qui n’avait plus aucune difficulté à remporter le combat face à son challenger, le représentant du Niger, ancien ministre.

   Si Soumi est aujourd’hui la victime tout désignée de ce combat de chefs à la sénégalaise, c’est bien parce qu’il est aussi un candidat favori à une élection présidentielle qui se déroulera l’année prochaine et dont on dit déjà qu’il est en l’un des plus grands favoris.

                « C’est de bonne guerre », a dit l’un des proches de Soumi qui est par ailleurs persuadé qu’aucune machination de la sorte ne viendra à bout d’un homme déterminé, à l’image du candidat de l’Urd, à se montrer plus combatif aux yeux de ses compatriotes dans la perspective de la prochaine présidentielle.

 

Amadou OUATTARA

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