Notre propos n’est pas d’y croire ou de pas y croire, mais force est de relever que les chiffres balancés par le candidat Aliou Boubacar Diallo, s’ils ne sont rien pour lui qui a l’habitude de parler en milliards car étant dans le domaine des mines, relève quand même du rêve pour le Malien Lambda, pour ne pas dire de la démesure.
Je suis le candidat parmi les 24 qui pourra faire du Mali un pays paisible où il fera bon de vivre … Je suis persuadé de transformer la misère des Maliens en bien être”, a laissé entendre le candidat de l’Adp-Mali. Avant d’ajouter : “Nous devons inventer ensemble notre seconde indépendance, l’indépendance économique qui nous permettra d’accéder à la souveraineté économique”.
Le candidat chouchou du Cherif de Nioro se fait remarquer dans cette campagne électorale par l’énormité des chiffres qui accompagnent ses propositions, au point que pour le Malien habitué à entendre des verte et des moins mures du côté des hommes politiques, cela jase quand-même et il lui faudrait être plus précis dans les jours à venir, lors de cette campagne électorale, pour mieux convaincre de la justesse de ses propositions.
En effet, à Ségou, devant une marée humaine en délire, avec notamment la grande mobilisation de la chaine des mosquées dites Zawiya, en exécution du mot d’ordre du Cherif Bouillé Haïdara de Nioro, Aliou Boubacar Diallo a réitéré un engagement annoncé dès le lancement de sa campagne à l’Hippodrome de Bamako. En effet, il s’est engagé à création 1.200.000 emplois pour les jeunes et les femmes du Mali. Nous disons bien 1 million 200 mille emplois ! “Nous encourageons l’entreprenariat des jeunes par des financements innovants. Ces financements sont appelés financements par accréditations d’impôts”, a-t-il ajouté, “Nous encourageons l’entreprenariat des jeunes par des financements innovants. Ces financements sont appelés financements par accréditations d’impôts”, a-t-il précisé, pour tenter de mieux convaincre.
En plus, depuis le Macina où il était en campagne électorale, Aliou Diallo promet la création de 120 000 entreprises, la mise en place d’un fonds de garantie afin d’appuyer les jeunes entrepreneurs sans que cela soit un crédit pour les prétendants à ce fonds…
Pour juguler la pauvreté et relever tous les défis auxquels le Mali est confronté, Aliou Diallo promet un plan Marchal de 15.000 milliards de francs Cfa pour les 5 ans, se précipitant d’ajouter : “Ce ne sont pas de vagues promesses, ce sont des choses que je peux réaliser. Je m’engage à assurer l’autosuffisance alimentaire à tous les Maliens”, promet-il.
On ne peut faire la fine bouche en acceptant de reconnaître que devant des promesses si mirobolantes, il y a déjà de quoi rêver d’une pluie de milliards en train de s’abattre sur le pays. Mais entre le rêve et la réalité… Amadou Bamba NIANG