Le parti Nouvel espoir pour le Mali (Nema) était en conférence de presse le dimanche 15 janvier à son siège à Korofina, occasion pour cette formation politique de donner son point de vue sur les questions d’actualités.
Dans son adresse, le président du parti Nema Samba Coulibaly révèle que leur formation politique a fait des réflexions sur la conduite de la Transition et fait des propositions qui se résument en plusieurs points. Pour le président de Nema, au registre de ces propositions, ils demandent aux autorités de choisir le bambara comme langue officielle. “Car nous avons fait le constat que ceux qui ne comprennent pas le français sont vraiment handicapés lors des débats sur les questions d’actualité surtout à l’Hémicycle. En plus, nous sommes tous unanimes que le bambara est parlé par la majorité de nos compatriotes”, soutient Samba Coulibaly. Une autre demande de Nema est relative à l’élection des députés au suffrage universel direct. La formation politique suggère aussi de ramener l’âge limite des candidats à l’élection présidentielle à 72 ans au lieu de 75 ans. Elle souhaite la création d’une seconde capitale en plus du district de Bamako. “Pour le choix de cette deuxième capitale, il revient surtout aux autorités et aux populations de désigner le nom de la localité”, dit-il. Le parti affirme son soutien à la laïcité et se dit favorable à l’élection référendaire.
Pour le président Coulibaly, ces propositions ont été soumises aux plus hautes autorités du pays. Cependant, il regrette le manque de participation des partis politiques à la vie de la nation sur les questions d’intérêt national.
Pour preuve, le conférencier assure que le ministère de l’Administration territoriale a adressé des courriers aux parti politiques sur la vie de la nation. Seuls 17 % ont pu répondre aux lettres du gouvernement. Les propositions du parti Nema sont faites aux autorités de la Transition. A la question de savoir si le parti va présenter un candidat à l’élection présidentielle, le conférencier de répondre que c’est au cours d’une convention que la question sera tranchée. “Sinon quand il s’agit des élections nous sommes prêts car c’est une formation politique bien structurée et bien implantée”, conclut Samba Coulibaly. Kassoum Théra