L’Opposition républicaine a célèbré l’an un du ’’Kankeletigui’’. Elle lui passa le message que voici : par ici la sortie. Car, le bilan de cette première année est jugée très négatif et IBK est jugé incapable de faire mieux. Le « Mali d’abord » serait devenu ce que vous savez.
C’est de bonne guerre et l’opposition est dans son rôle de donner dans la surenchère. Et le dimanche dernier, les ténors de l’opposition républicaine a sorti la très grosse artillerie pour tirer, le contraire aurait été surprenant, a volonté et à boulets rouges sur la citadelle du pouvoir juchée sur la colline de Koulouba. Très inspirés, les propos étaient très imagés et ils s’inspiraient des éléments (de la nature) mais aussi du sport, des proverbes et autres. Chacun au micro, les radios libres étaient mises à contributions pour tenir en haleine les absents, essayé de faire mieux (ou pire selon que l’on se place dans la majorité ou dans l’opposition) que son prédécesseur dans la surenchère. Parfois, les coups visaient le cœur. Mais parfois, ils étaient sous la ceinture, volaient au raz des pâquerettes et frisaient la stigmatisation.
C’est ainsi que le Premier ministre fut interpellé comme étant le fils de « Joseph Mara » par PPR, avant d’être taxé, ce père, de « n’avoir rien fait de bon dans ce pays ». On imagine le reste du passage sur Moussa Mara et son père de « Joseph » (le rappel de ce prénom, pour ceux qui ignorent les réalités sociologiques du Mali, est hautement chargé de sous-entendu déstabilisateur). Plus sportif, dans le style bien entendu, l’ex ministre Ahmadou Diallo décide d’accorder à la galaxie IBK un carton jaune pour cette première année d’échec totale selon lui. Il lui promet un autre jaune pour l’année prochaine – la conviction est faite qu’IBK est ‘‘irrepêchable’’ d’office – et lui rappelle la règle en la matière : « deux cartons jaunes font un rouge ; et le rouge c’est out du terrain de jeu. On n’a même pas droit au banc de touche des autres joueurs hors du terrain : c’est le vestiaire direct. Et sous escorte comme pour un malfrat ». Il brodera comme chacun des orateurs un tissu dédié aux échecs du locateur de Koulouba.
Soumaïla Cissé, le chef de l’opposition (enfin…) a parlé en dernier lieu. Ses propos vont dans le même sens que le ministre Diallo et les autres pour tirer sur le pouvoir et l’inviter par voie de conséquence à rendre le tablier. En économiste, il « évoquera les promesses d’avant élections présidentielles 2013, promesse faite à Bruxelles de doter le Mali de fonds pour l’aider à repartir. « Donc le vieux a été aidé », mais il serait tout simplement incapable. « Soumi » taxe IBK d’avoir oublié et lui dit : « c’est pourtant vous, le vieux, qui devriez rappeler les jeunes à l’ordre ». Il dira aussi que ceux qui ont voté IBK l’on regretté et que plus personne ne votera pour lui. IBK est donc invité à débarrasser le plancher de lui-même. Et Soumaïla Cissé de faire une sortie en double salto : « Les gros nuages qui assombrissent le ciel malien donneront les pluies conséquentes » (traduit librement du Bambara). Une prophétie qui signifie que le régime court le risque d’être lavé à grande eau et évacué à coups de karcher dans les égouts.
Mais, la question qui devrait être posée en dernier ressort est la suivante : l’opposition est-elle vraiment décidée à tenter le diable pour mettre le pays dans le tourbillon de l’aventure ? Dans le commerce bana bana comme en politique, on met toujours le prix du départ très haut en espérant obtenir le maximum. Il faut croire que nous sommes dans un tel cas de figure et que l’opposition recherche plutôt à avoir une raison de vivre et de participer à la vie de la nation. C’est ainsi que finit le communiqué produit par elle à l’issue de la célébration de l’An 1 d’IBK où les partis signataires affirment « leur ferme volonté de contribuer, à leur place, à préserver l’unité, la liberté, la prospérité et la vitalité du Mali ». Le vrai message après décryptage serait plutôt donc : « Venez, nous voulons vous aider ». Cette phrase, du reste, ne vient pas du journal Le Matin, elle a été prononcée lors de la célébration de l’An 1 d’IBK. Et Soumaïla Cissé a bien expliqué et insisté sur cette idée : il faut se rappeler qu’ en tant qu’opposition, nous visons à conquérir le pouvoir un jour. Et si l’on peut se permettre de traduire sa pensée par cette trivialité, elle serait : nous ne voulons donc pas gâter le coin.
Amadou Tall
Mais vous êtes tous connu Tall et Maiga les journaleux du Matin, je vois que votre honorable Bellah vous a beaucoup payé.
A la place de IBK , M. Cissé aurait fait la même ou pire.
Bande d'incapables et d'opportunistes!
Honte à ces opposants tous responsables de ce Mali humilié.Nous en appelons le gouvernement à des audits de tous les projets.Nous en appelons les patriotes sincères au sacrifice,au pardon à l’amour du prochain et à l’entre aide,qu’Allah nous protège salam.
Soumaila sait que autant l’aveugle ne sera jamais chasseur autant soumaila ne sera jamais prophète.
Soumaila n’a jamis cherche a etre proophete faut plus tot dire ca a celui qui a utilise le nom de DIEU pour tromper les maliens mais le jour s’est ;lkeve la verite s’est immpose sur le mensonge
Aw ye Aw bo andala, wallaye. An segena ni awka djuguyable ye.
Comments are closed.