Promotion de la jeunesse : Le combat du président ATT

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Pour le président de la République, Amadou Toumani Touré, la promotion de la jeunesse se situe au coeur du développement, qui s’inscrit à son tour dans la dynamique du développement humain durable. Ainsi, le président ATT, dans sa lettre de cadrage modifiée et complétée, et le Premier ministre, dans sa Déclaration de Politique Générale, ont fortement insisté sur la nécessité d’accorder une place de choix aux jeunes dans les programmes et projets de développement.

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            Faut-il le souligner, les questions de jeunesse occupent, de plus en plus, une place importante dans notre société et deviennent préoccupantes aussi bien pour les autorités politiques et administratives que pour les populations.

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            Conscient que la jeunesse est au centre du développement social, de la croissance économique, de la stabilité politique et de la paix, le président ATT, à travers le ministère chargé de la jeunesse, conformément à son combat (le bien- être de la jeunesse), à travers un processus participatif, s’est engagé dans l’élaboration d’une nouvelle politique de jeunesse assortie d’un plan national d’actions pluriannuel (2006-2008) axé sur cinq programmes en faveur des jeunes, dont le coût global s’élève à 1 443 545 000 F CFA. Il s’agit, principalement, de l’encadrement socio–éducatif et l’insertion socio-économique de la jeunesse.

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            En effet, le programme national de promotion de la jeunesse a pour, entre autres, objectifs de définir les besoins et aspirations prioritaires de la jeunesse, de formuler une stratégie collective pour aborder les problèmes et les questions touchant les jeunes des deux sexes ; d’insister à la planification stratégique et prospective des acteurs en faveur des jeunes…

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            Avant de faire le point des actions menées par ATT en faveur de la jeunesse, et dégager les objectifs du plan triennal (2006-2008), il s’avère opportun d’analyser la situation de la jeunesse aux plans économique, et éducatif.

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Jeunesse et éducation

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            L’Etat a marqué sa priorité pour la jeunesse comme une constance du développement social, avec un accent particulier sur la santé et l’éducation. Des progrès ont été réalisés dans le domaine de l’Education ces dix dernières années, mais force est de reconnaître qu’ils sont encore loin de couvrir les besoins éducatifs des jeunes du Mali. Cette situation s’explique fondamentalement par la pauvreté des populations ; le mariage et les maternités précoces chez les filles ; la responsabilisation précoce des jeunes.

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            Aussi, les exclusions et abandons précoces de l’école rendent-ils difficile l’insertion sociale et économique de beaucoup de jeunes. Les déscolarisés de l’enseignement fondamental n’ont pas la maîtrise des disciplines instrumentales de base pour un bon apprentissage des métiers susceptibles de les rendre compétitifs sur le marché du travail. Prenant d’assaut la ville, ils sont versés très souvent dans l’économie informelle mal organisée, échappant ainsi au contrôle de l’Etat.

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            Dès les premières années de l’indépendance, le souci de préserver la jeunesse des risques de déviances sociales a amené l’Etat à créer, au sein du département chargé de la jeunesse, certains dispositifs de prise en charge des jeunes (la préparation civique et morale, l’éveil psychologique et intellectuel des jeunes.

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Jeunesse et insertion socio-économique

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            Il faut reconnaître qu’un développement durable n’est possible sans investissement dans les ressources humaines en général, et dans les jeunes en particulier. Cependant, le système de formation n’a pas été jusqu’ici en mesure de répondre efficacement aux besoins d’insertion et d’emploi des jeunes. Ainsi, les difficultés d’insertion des jeunes diplômes, par exemple, sont le résultat du décalage qui a fini par se creuser entre une offre de formation rigide et les besoins réels du marché du travail.

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            Mais la question d’insertion des jeunes dans  les circuits de production a toujours été au centre des préoccupations des autorités maliennes. Aujourd’hui, le besoin d’insertion se pose avec plus d’acuité en raison du nombre très important des jeunes, de la conjoncture économique, des difficultés de l’économie nationale à produire des richesses compensatrices d’emplois et de travail des jeunes.

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            La situation des jeunes en matière d’emploi et de travail se caractérise par des difficultés d’accès à l’emploi tant salarié qu’indépendant. Ces difficultés s’expliquent en grande partie par la non qualification, l’insuffisance, l’absence d’une “culture entrepreneuriale” et l’inaccessibilité aux petits crédits.

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            Cependant, des initiatives tendant à résorber le chômage des jeunes, ont été développées. Ainsi, dans le cadre du volontariat des jeunes maliens, deux structures, en plus du Ministère de la Jeunesse et des Sports, ont contribué,  à travers l’Association du Corps des Volontaires maliens (CVM), à la promotion de l’emploi  des jeunes. Il s’agit du Ministère de l’Education de base et du Ministère du Développement rural et de l’environnement.

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            Face à la question d’emploi des jeunes qui constitue une préoccupation majeure pour les autorités, le Chef de l’Etat a mis en chantier le Programme Emploi/Jeunes (PEJ). Ce programme, avec un cadre institutionnel cohérent et en synergie avec des départements multisectoriels, contribuera à résoudre en grande partie l’épineux problème de l’emploi des jeunes.

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Les objectifs du plan d’action triennal 2006-2008

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            L’objectif global de l’encadrement socio-éducatif de la jeunesse est d’assurer l’encadrement extrascolaire des jeunes en fonction de leur âge dans les cercles et dans une commune rurale par cercle d’ici 2008. Pour ce faire, une promotion au sein des familles d’une culture d’encadrement extrascolaire des jeunes sera envisagée. Ainsi, deux objectifs spécifiques seront visés dont l’un concerne le milieu urbain et l’autre le milieu rural. Il s’agira d’amener les parents dans ce volet à briser leurs résistances vis-à-vis des activités socio-éducatives organisées par les services de la jeunesse là où ils existent.

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            Les objectifs spécifiques sont : amener au moins 20% des familles urbaines à utiliser les offres d’encadrement extra-scolaire des jeunes de 10 à 18 ans dans leur milieu de résidence d’ici 2008 ; amener au niveau de chaque région cinq (5) communes rurales disposant d’un second cycle/d’un CED à intégrer les activités extra-scolaires dans les pratiques collectives d’éducation et d’animation de la jeunesse d’ici 2008.

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            Quant à l’insertion socio-économique de la jeunesse, notons que l’objet global est de développer les aptitudes de recherche d’emplois et les capacités d’insertion chez les jeunes dans toutes les communes urbaines et dans 10% des communes d’expansion agro-sylvo-pastorale couvertes par le PASAOP et le PNIR d’ici 2008. Et l’objet spécifique est de développer des compétences en matière de recherche d’emploi au sein d’au moins trois associations de jeunesse par commune urbaine et 10 des communes des zones d’expansion agro-sylvo-pastorale d’ici 2008. Autrement dit, le secteur associatif sera particulièrement sollicité pour faciliter l’insertion socio-économique des jeunes et leur accès à l’emploi.

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            Il s’agira donc de créer une expertise associative en vue d’offrir aux jeunes une assistance conseil de proximité sous forme de disponibilité de l’information en matière d’offre d’emploi et d’insertion, d’aide dans la constitution du dossier de demande d’emploi en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle à travers l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ).

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            Ces informations permettront d’accroître les chances et la compétitivité des jeunes sur le marché du travail. L’implication des jeunes, à travers leurs  associations dans la recherche d’emploi, aura l’avantage de réduire le poids des interventions personnelles dans l’obtention d’emploi et de rétablir plus d’équité.

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            La promotion de l’auto-emploi par la création d’une expertise au sein du secteur associatif permettra d’améliorer les conditions d’obtention d’emploi par les jeunes.

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Une systhèse de Moussa TOURE

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