Le Cmdid, en partenariat avec le Groupe pivot droit et citoyenneté des femmes (GP/DCF) et le Cadre de concertation des femmes des partis (CCFP), a organisé un atelier d’information et d’échanges sur la charte des partis politiques et la politique genre. C’était en présence du chef de cabinet du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la Famille (MPFEF), du vice-président du conseil d’administration du Cmdid, du directeur exécutif du Cmdid.
Le samedi 10 mars, au Centre Aoua Kéita, le chef de cabinet du MPFEF, Mme Togo Yagalé Marie Togo, a ouvert les travaux de l’atelier d’information et d’échanges sur la charte des partis politiques et la politique nationale genre. Il était placé sous le signe de la Journée internationale de la femme dont le thème national de cette année 2012 est : “L’accès des femmes aux postes électifs : défis, enjeux et perspectives”.
L’occasion était bonne, pour le Cmdid et ses partenaires, pour montrer leur attachement à l’émergence des femmes du Mali ainsi qu’à la promotion et à la protection de leurs droits fondamentaux.
“En plaçant la présente édition sous le signe de l’accès des femmes aux postes électifs, nous voudrions saisir cette circonstance pour, non seulement édifier les participants sur les axes de la charte des partis politiques en lien avec le processus électoral et l’émergence politique des femmes, mais aussi les informer sur le contenu de la politique nationale genre quant à ses enjeux et défis”, a souligné M. Keïta.
Mme Togo a remercié le Cmdid et ses deux partenaires GP/DCF et CCFP pour leur engagement pour la cause des femmes. Pour elle, cet atelier était l’occasion d’édifier les femmes sur la charte des partis politiques et les préparer au combat électif.
La réalisation de cet atelier serait un pré-requis pour l’égalité des genres et la réalisation d’une démocratie authentique. Les deux intervenants ont reconnu que des progrès ont été réalisés dans certains secteurs en ce qui concerne l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire.
Youssouf Coulibaly