Dieu est grand ! L’officier général parachutiste a obligé le groupuscule d’arrivistes ou de parvenus à un atterrissage décent et du coup, rassuré des millions de Maliens. Il n’est pas Tandia et le Mali n’est pas le Niger. « Je ne suis partant pour aucune prolongation, je ne sais pas ce que ça veut dire d’ailleurs ».
*Il l’a dit dans les colonnes de notre confrère’’ Une Afrique’’, une grande interview au cours de laquelle, tout ou presque y est passé, la crise ivoirienne et son avenir politique notamment. Une franchise que j’ai beaucoup aimée et puisque je n’y croyais vraiment pas, je me suis brusquement félicité, sachant que le ‘’Maounan’’, le père de la constitution de 92, ne pouvait accepter de manger un tel pain, fut – il beurré et confiturier, je veux parler du pouvoir, encore le pouvoir et toujours le pouvoir. La certitude de son départ le 8 juin 2012 ne m’a jamais troublé et j’ai gardé la certitude qu’il s’en ira, tout comme son vieil et bon ami, le professeur président, Alpha.O.Konaré. Merci président pour cette bonne et joyeuse sortie au moment où des prédateurs, sans âme ni foi, concoctaient leur funeste projet, celui d’appeler en votre nom, les Maliens, pour on ne sait quelle prolongation, pour quel objet. Nous sommes tout comme vous croyants et savons que le plus illustre d’entre nous, Rassoul, n’a jamais eu la prétention de terminer sa divine mission, celle d’islamiser, c’est pourquoi,, il l’a laissée à sa postérité, des hommes de foi et de devoir. Je pense aux défunts disciples, Oumar et Aly par exemple. Celui qui viendra après lui ATT, se chargera de poursuivre sur ses traces, avec en priorité les grands chantiers qu’il a ouverts ça et là, pour le bonheur du grand peuple du Mali. Et avant lui, tout ce que le président Konaré a ambitionné et qu’il n’a pas pu réaliser. Ainsi doit aller la vie pour tout responsable d’un pays civilisé, d’un pays convaincu de ses idéaux de démocratie et d’alternance.
Par contre, ce que personnellement, je n’ai pas aimé, c’est le fait qu’il a choisi d’offrir ce grand scoop à un média étranger. Il ne l’aurait pas voulu, notre confrère n’aurait pas crié au scandale. Mais, connaissant notre président et son penchant pour la presse étrangère, je ne suis point surpris, mais tout simplement triste, triste par le fait que tout ce qui est essentiel dans la vie de notre pays s’annonce depuis l’étranger. La relève des officiers en poste dans le grand nord sur RFI notamment. Attention ! Qu’on ne vienne surtout pas nous dire que personne n’a approché le président pour lui poser la question, parce que les seules et uniques occasions qu’a eues la presse nationale privée, restent le traditionnel 8 juin et souvent les Sambé- Sambé. Et si c’est le cas, les organes sont triés sur le volet, avec des questionnements bien préparés. A sa décharge, il faut le lui reconnaître, le président Touré, à ce que je sache, occulte rarement, quelle que soit sa gêne. Une élégance toute ‘’Wayankorienne’’. Un geste de grandeur d’âme à saluer !
A moins de 500 jours de la fin donc de son second et dernier mandat, nous pouvons donc le laisser tranquille, après qu’il eu apporté une bonne bouffée d’oxygène dans nos « ballons » empoisonnés par des délires de laudateurs zélés et sans scrupules, ceux- là qui ne pensent qu’à leur seule gamelle, loin de l’odeur peu amène de la soupe commune faite de poissons séchées, une gamelle avec du café et du pain beurré pendant que le grand peuple peine à se trouver le ½ kilo de sucre pour la bouillie matinale. Maintenant que les choses sont remises en bon endroit, que nos braves opérateurs économiques cotisent pour subventionner le sucre que nous achetons à 700f/le kg, l’huile qui s’enlève à 950f/ litre, la boîte de lait Nido à
Sory de Moti
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