Projets de résolutions de la France à l’ONU : Vers la recolonisation de l’Afrique au Sud du Sahara

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 Il n’est un secret pour personne qu’aujourd’hui que la France passe par l’ONU pour légaliser ses visées colonialistes sur l’Afrique subsaharienne et particulièrement la bande sahélienne. Pour cela, elle vient de rendre public à l’ONU, par le canal de son ministre de la Défense, M. Yves Le Drian, tous les pays africains où seront basées les troupes françaises pour veiller à ses intérêts et à ceux de l’Europe. Elle vient d’avoir le soutien d’un pays européen de grande taille, l’Angleterre.

Pour valider ses visées colonialistes sur  le Mali, toutes les résolutions de l’ONU sur le Mali, ont été élaborées par la France. Dans peu de temps, toutes les grandes entreprises françaises contrôleront  le marché malien. Les mêmes résolutions de l’ONU sur la Centrafrique ont été élaborées par la France. Mais le cas du Mali ne sera pas comme celui de la République centrafricaine (RCA) et il risque de dépasser les capacités militaires de la France. Il faut reconnaître que la France a échoué en RCA et elle est responsable à part entière du chaos centrafricain.

 Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne que le génocide qui se déroule en RCA vise un seul objectif : faire un nettoyage des musulmans. C’est au bout des lèvres que les ONG occidentales ont condamné les tueries perpétuées sur les musulmans. Mais, quand un seul chrétien est tué, c’est toute la médiatisation de l’Occident qui est engagée et qui est mise en branle. C’est fini pour la RCA et pour qu’elle revienne à un vrai Etat unifié et en paix, n’est pas  pour demain. Pourquoi, la France a échoué ? Parce que les interventions françaises ne sont pas sincères.

 

 

La France a toujours passé par les conflits entre les communautés, les confessions religieuses pour diviser les peuples et les mettre dos à dos pour tirer profits. Cela, elle l’a fait partout dans ses colonies et particulièrement au Soudan français (actuel Mali) avec l’affaire Cheikh Hamallah Seyyidina Oumar (paix à son âme).La France passe par des leaders religieux orduriers qui ont eu à tromper les populations ignorantes pour cultiver le culte de la personnalité et récolter des dividendes à travers des cérémonies comme le Maouloud.

Tout dernièrement, un leader d’une secte islamique a appelé ses militants lors du Maouloud 2014 de les considérer comme leurs prophètes. Quel blasphème! (voir Kabako No 633 du 24 janvier 2014). Nous lui rappelons depuis quand un prophète après le sceau de la prophétie Mohamed ibn Abdallah (salutations et bénédictions sur lui)?

 

 

L’islam a été affaibli au Mali avec le développement de plusieurs sectes et ce sont ses sectes qu’elle appelle «islam modéré». Mais, l’islam est unique et le Coran est unique. Nulle part dans le Coran, on ne demande pas à un fidèle de se comporter en rasta ou de regrouper les femmes et les hommes ensemble pour chanter et danser. On ne peut pas mettre dans la même boîte, le christianisme actuel et l’islam.

 

 

Le gouvernement doit veiller pour ne pas tomber dans le piège de ces sectes religieuses qui veulent allumer le feu. Le rôle de l’Etat est celui de la laïcité pure et simple, c’est-à-dire jouer à l’arbitre entre toutes les communautés et les confessions religieuses.

 

 

C’est fini pour l’Afrique. A moins qu’il n’y ait un éveil des consciences des jeunesses africaines. Est-ce que, après 54 ans d’indépendance, le Mali a besoin de douaniers français pour encadrer les services de la douane malienne? Il ne reste rien à M. François Hollande que de venir présider le conseil des ministres à Koulouba. Mais, comme c’est trop flagrant, il ne le fera pas ?

 

 

Les Africains, levez-vous, avant qu’il ne soit trop tard. Ce que la jeunesse africaine doit comprendre, c’est que l’Europe a un grand projet sur l’Afrique. Déverser tous ses chômeurs sur l’Afrique à travers ses grandes entreprises qui vont exploiter les ressources africaines et tout l’argent investi en Afrique, retournera en Europe. M. François Hollande n’a aucun moyen pour résorber le chômage en France, si ce n’est par ce schéma.

 

 

Toutes les batailles des leaders africains doivent être consacrées à l’indépendance africaine. Tous les Blancs sont unis pour leur cause ; l’Afrique doit s’unir pour sa cause. Tous les changements au niveau de l’Afrique doivent venir des peuples africains, sinon, c’est l’échec. Le changement que l’opposition burkinabé veut opérer, doit venir du peuple du Burkina et non de l’extérieur. Le choix des leaders africains doit venir des peuples africains. Les Africains doivent se passer de l’Europe et de tout l’Occident pour son développement et tourner vers l’Asie.

 

 

Revenons au changement de cap du Mali, concernant le choix de l’Algérie pour les négociations avec les groupes rebelles. La position du ministre des Affaires étrangères du Mali, M. Zahabi ould Sidi Mohamed, est la meilleure. Maintenant, il faut que les Maliens sachent dire la vérité à l’Algérie. Ce que l’Algérie n’accepte pas à ses rebelles, elle ne doit pas l’imposer au Mali. Dommage pour la République du Mali, qui après les grands patriotes de la première République, ce sont des hommes en paille qui ont pris le relais de novembre 1968 à nos jours.

 

 

Personne ne peut imaginer qu’un colonialiste, négrier, le président socialiste français, M. François Hollande, donner un ordre aux autorités maliennes pour organiser des élections dans notre pays. Des élections qui appartiennent au peuple malien et ce sont des Maliens qui seront appelés à voter leur président et non des Français. Quand François Hollande va jusqu’à chasser du pouvoir, le président intérimaire centrafricain, M. Michel Djotodja. Il est aussi appuyé par les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, qui ont eu l’ordre de Paris de tout cautionner.

 

 

Le vendredi matin, 31 décembre 2014, le président Sassou N’Guesso a dû mal à se justifier devant le micro de RFI lors de son interview. Il ne peut qu’exprimer que le point de vue de M. Hollande qui peut lui donner des ordres comme il l’a fait avec M.Djotodja, car il sait comment il a été élu.

 

 

Un  journal de la place cite un responsable de la CEDEAO : «Toutes les rebellions du nord du Mali ont pris naissance en Algérie». Ce responsable de la CEDEAO ignore totalement l’histoire de l’indépendance algérienne et de l’histoire des  rebellions au Mali. La rébellion de 1963- 64 du Nord- Mali et particulièrement de Kidal est née à Kidal et en aucune manière, l’Algérie n’avait contribué à aider les rebelles.

 

 

D’ailleurs, les rebelles arrivés sur le sol algérien ont été remis au Mali par l’Algérie. Ce diplomate africain doit revoir la conférence de presse du président Modibo Keïta à Alger en 1965 lors d’une visite officielle. Il doit aussi revoir l’arrestation du colonel Mohamed Chabani, commandant militaire du Sud algérien, zone  frontalière avec la République du Mali.

Quant au Maroc, c’est lui qui avait remis aux autorités maliennes, la tête politique de la rébellion de 1963, M. Mohamed Ali El Ansari, qui est un militant de l’OCERS (Organisation commune des Etats riverains du Sahara), créée par la France pour contrôler les ressources du Sahara. Il a été libéré par les militaires, auteurs du coup d’Etat de 1968 et il est  mort en exil au Maroc en 1994, si nous avons bonne mémoire.

 

 

Nous mettons en garde ceux qui veulent créer un problème au Mali à travers sa coopération entre le Maroc et l’Algérie, deux Etats arabes du Maghreb qui sont en conflit. Les dirigeants politiques du Mali doivent être politiques avec une meilleure vision des choses pour ne pas entraîner notre pays sur une pente glissante. Seulement, nous disons de ne pas accuser à tort l’Algérie. Les Maliens doivent travailler et personne ne viendra travailler à notre place.

Ensuite, si le général de Gaulle a dit que «Abéché est le verrou stratégique du Tchad». Cela est valable en ce qui concerne l’Algérie pour le Mali. Nous disons au passage, que combien de fois, le Maroc avait eu à piller le Mali à travers Tombouctou et l’empire songhaï. Il a même déporté les intellectuels de Tombouctou dont Ahmed Baba? N’ayez pas le complexe de dire la vérité.

 

 

La deuxième rébellion au Mali est née dans les années 1990 et particulièrement en juin 1990 avec l’attaque de la ville de Ménaka. Cette rébellion est le travail lâche de la France socialiste à travers l’ONG Médecins sans frontière (MSF) du docteur Bernard Kouchner, un socialiste français qui avait fait ses débuts dans la guerre du Biafra au Nigéria dans les années 1960 -70. Il a eu l’aide du président Mouammar Kadhafi (avec son projet des Etats-Unis du Sahel dont les leaders étaient Goukouni Weddeye du Tchad et Didi Demba Soumbounou du Mali) et la plupart des leaders de cette rébellion dont Iyad Ag Ghali, un produit de la Légion étrangère de Kadhafi.

 

 

Le Burkina était associé à travers son président Blaise Compaoré. Il faut avoir en mémoire que le Burkina, la France et la Libye ont  participé à l’avènement du président Idriss Déby avec l’aide matérielle, logistique et diplomatique apportée à son mouvement armé le Mouvement patriotique pour le Salut (MPS).

 

 

La rébellion de 2011– 2012 est née en France et particulièrement à l’Elysée dont le locateur à l’époque était l’ancien président français, M. Nicolas Sarkhozy. C’est lui, son ministre des Affaires étrangères M. Alain Juppé, son UMP et des hommes politiques français de la majorité parlementaire de l’époque qui ont initié et conçu le Mouvement national de l’Azawad (MNLA) contre un gouvernement indépendant, souverain, membre de l’ONU et reconnu dans toutes les instances internationales. C’est ça le paradoxe de la France, pays qui se dit au centre des droits de l’homme et chantre de la Révolution de 1789. Comment la France se permet d’armer un groupe rebelle contre son pays et participer à la partition de ce pays et se dire légaliste.

 

 

 

Il n’y a rien à discuter avec le MNLA si ce n’est sa réédition

Les Maliens ne doivent pas se tromper. Les représentants de l’ONU seront à Bamako cette semaine pour rencontrer le président IBK, le Premier ministre et les groupes rebelles pour l’agenda des discussions inclusives. Tout ce schéma a été déjà tracé dans la résolution de la France déposée aux Nations unies. Quelles discussions, il faut mener avec les rebelles surtout le MNLA qui ne représente que son propre ombre dans la mesure où même l’ONU reconnaît qu’il n’y a ni autonomie, ni indépendance et ni fédération.

 

 

La décentralisation suffit pour répondre à toutes les questions et préoccupations des groupes armés. Ils doivent intégrer le processus de la décentralisation, sinon, il n’y a rien à discuter si ce n’est leur réédition et ceux dont la justice malienne a épinglé doivent répondre. Ensuite, le Mali ne peut se permettre d’intégrer des forces militaires et paramilitaires qui ont déserté et qui ont versé plusieurs fois le sang des Maliens et de leurs compagnons d’armes. Les intégrer équivaut à une trahison de la nation malienne et en ce moment on rejoint l’ancien président- général ATT sur le banc des accusés.

 

 

La bonne gestion des ressources de notre pays à travers la cellule mise en place par notre Premier ministre est l’une des meilleures voies vers le vrai développement et la véritable justice. C’est une obligation à un gouvernement de veiller à la bonne utilisation des ressources gérées par les cadres dans tous les secteurs civils, militaires et parapublics. Quand une tâche est confiée à un cadre, il doit l’exécuter bien et ce sont les cadres qui doivent servir le peuple qui les paye à travers ses contributions.

 

 

Quand un cadre détourne les ressources publiques, il n’est qu’un voleur. Voler un individu vaut mieux que voler tout  un peuple.

 

 

Peut être que l’ancien ministre d’ATT veut être un Choguel Maïga de mars 1991 quand cet homme politique courageux voulait mettre en chantier l’UDPM. Il ne sera jamais Choguel Kokala Maïga, incha Allah. Il n’a ni son courage ni son intelligence. Concernant le jugement d’ATT qu’il trouve qu’il sera la cause de la brisure et de l’évanouissement de l’union autour du président IBK. «Avec cette saisine, cette union sacrée s’est évanouie, s’est brisée». Il n’est pas unjuge et ni un juriste pour minimiser les chefs d’accusation. Le ministre d’ATT va jusqu’à trouver que les dix ans d’ATT au pouvoir son meilleurs à ceux de tous ses prédécesseurs de l’indépendance du Mali à nos jours. Nous lui répondons que la proclamation de l’indépendance du Mali, la liberté acquise au peuple malien le 22 septembre 1960 sont supérieures et à la personne d’ATT et à son travail de dix ans. Le président ATT a été le président le plus  médiocre de la république du Mali. C’est sous ATT que le Mali a été occupé pour la première fois de son histoire.

 

 

 

Sur ce plan, même les putschistes de 1968 valent mieux que lui. Le président ATT devait se limiter seulement à sa transition de 1991-92.S’il n’était pas venu en 2002, il allait mourir en héros national. S’il ne se reprochait rien, il n’allait pas fuir comme un simple malfrat. Le président ATT a été élu sur du faux en 2002 et en 2007.Et c’est ça la cause de ce qui lui est arrivé.

 

 

Depuis qu’il est arrivé en 2002, il a joué au pompier. Il n’a posé que de faux actes dans le cadre de notre sécurité nationale. C’est lui qui a vendu et la SOTELMA et l’HUICOMA sans faire aucun investissement avec cet argent. Vous avez en mémoire, la libération de nos soldats jusqu’en Libye. Quelle honte nationale ! Le président ATT est indéfendable. Il a été le malheur de notre pays comme Gorbatcheiv a été le malheur de l’union soviétique et du monde en rompant l’équilibre du monde. Qu’est ce qu’on eu d’ATT ? Rien, si ce n’est le mensonge et le détournement de nos ressources par ses protégés. Qu’est ce que la création du vérificateur nous a apporté sous son mandat ? Lui qui est le concepteur de la vérification générale ? Il a fini par enfermer en prison le vérificateur général. C’est lui qui est le premier corrupteur du Mali quand il dit sur toutes les antennes qu’il n’humilie pas un chef de famille. Il faut donc libérer tous les voleurs qui sont en prison.

 

 

Pour parler du cas de Kidal, c’est ATT qui a fait tomber Kidal. Le camp militaire d’Amachah à 6 km de Téssalit est tombé quand ATT est au pouvoir. La ville de Ménaka et celles de Tin Zaoutène et Aguelhoc sont tombés sous ATT. Ce monsieur(ATT) et son PEDES avaient leurs calculs à eux et Dieu, Seigneur de l’univers avait les Siens.

 

Avez-vous oublié Air cocaïne de Tarkint ?

Je vous rappelle que c’est ATT et il a fait libérer le commanditer qui était à la sécurité d’état. Un imam malien du nord du Mali, reconnu, avait dit dans son prêche du vendredi 23 mars 2012, que ce qui est arrivé à cet homme(ATT) ne peut arriver qu’à un chef menteur. Moins de 80 jours de la fin de ton mandat, tu tombes comme une mouche.

 

 

Attendez qu’il soit sur le banc des accusés pour se constituer en avocat pour lui. ATT n’est pas supérieur à Moussa Traoré qui avait passé devant les juridictions maliennes deux fois. Il n’est pas aussi plus malien que lui. Le parti PEDES aussi n’est pas supérieur à l’UDPM. Il est un putschiste comme Moussa Traoré l’est. Il est venu par la force des armes en 1991 et il est arrivé au pouvoir en 2002 par un pronunciamiento électoral. Il n’est pas indispensable pour le Mali.

 

 

La victoire du président IBK passe par la justice,  l’éducation, la santé, la défense et la sécurité et la sécurité alimentaire à travers le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche.

 

 

 

La justice : Le fondement de tout Etat est basé sur la justice et s’il n’y a pas de justice, il n’y a pas d’état. Le leitmotiv de «l’indépendance de la justice» doit s’accompagner de bons juges, qui ont une certaine morale et qui connaissent la justice. Quand un juge ne sait pas discerner, il est un mauvais juge. Pour cela, l’état à travers des juges qualifiés doit contrôler tous les jugements rendus et il est une obligation à tout premier magistrat de mettre les citoyens dans leurs droits et s’il ne le fait pas, il devient complice et cela équivaut à une trahison. Ce n’est pas au nom de l’indépendance de la justice qu’il faut laisser les citoyens entre les mains de certains juges qui ne savent que dépecer et  dont leur seigneur est l’argent, des gens qui ne croient pas au lendemain

 

 

 

L’éducation : Pour faire un pays émergent, il faut nécessairement développer l’école. Une des grandes batailles du troisième millénaire est le développement de ce secteur. Le premier échec d’un président est le non développement de ce secteur. Là aussi, il faut veiller sur le travail des enseignants et leurs conditions de travail. Il faut construire des lycées, des universités et les équiper. C’est une honte pour tout un peuple qui après 54 ans d’indépendance, nous n’avons aucun hôpital moderne avec un personnel qualifié pour recevoir nos grands malades. Evacuer certains riches en France, en Tunisie, au Maroc est devenu de la mode. Ces hôpitaux étrangers est le fruit de leurs écoles. L’école doit être obligatoire et gratuite. Cette formule a été le premier succès du président Saddam Hussein et du président Robert Mugabé.

 

 

D’ailleurs nous pensons que c’est ça la cause de l’acharnement des pays occidentaux sur ces deux présidents de deux pays en voie de développement. Pour le premier (Irak), les occidentaux ont tout détruit pour le rendre ingouvernable et le ramener à l’état primitif. Le second, (Zimbabwe), lui aussi a été réduit à la mendicité de ses compatriotes. Voyez comment ces blancs sont méchants et ils ne souhaitent aucun bonheur pour l’Afrique et les pays de l’Asie. Tout ce qui leur plaie, c’est voir à leurs télés, des africains à qui ont distribue l’aide d’urgence. Ces peuples ignorants ne voient pas qu’ils sont en train de s’amuser d’eux comme des animaux dans un zoo. Cela nous rappelle, une femme pygmée du Congo qu’on avait amené en Allemagne ou quelque part dans un pays de l’Europe (nous n’avons plus la précision sur le pays en question) et qui a été placée dans une cage et les gens venaient la voir. Elle a eu vraiment honte. Ces blancs ne voyaient en elle, non une personne mais comme un animal.

 

 

 

Pour la défense et la sécurité, le premier rôle doit revenir aux forces armées et de défense du Mali qui doivent être dans toutes les conditions de leur mission. La souveraineté de la défense du Mali doit revenir au Mali. Autant, la France est fière de son armée partout dans le monde et ça lui plaît d’entendre prononcer sur toutes les lèvres, l’armée française, le nom de l’armée malienne doit être entendu partout dans le monde. Signer un accord de défense avec la France, cela équivaut à une trahison. La formation, l’équipement de l’armée malienne incombe à tout le peuple malien. Pour cela, même s’il faut revenir à l’impôt par capita, il le faut. La sécurité n’a pas de prix et aucun développement ne peut se faire sans sécurité.

Le développement rural à travers le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche. Si le Mali a réellement la volonté de développer l’agriculture, il doit arrêter l’importation du riz qui ne profite pas du tout à l’ensemble du peuple malien mais à un petit groupe de commerçants et de fonctionnaires pour lesquels ils sont en service.

 

 

Le Mali doit arrêter l’importation du riz et se tourner totalement vers la production intérieure, en subventionnant les paysans en divers intrants et en procédant au développement des périmètres irrigués sur toute l’étendue du territoire national de Kayes à Kidal. Le Mali a la chance en Afrique d’avoir de l’eau à travers les fleuves Sénégal, Niger et de plusieurs cours d’eau, des lacs et des mares. La pisciculture doit être développée sur toute l’étendue du territoire national ainsi que l’élevage. Ce dernier doit avoir un traitement particulier en subventionnant tous les traitements contre les grandes épizooties.

 

 

Pour certains secteurs, tels que l’éducation, le développement rural, la santé, le Mali doit revenir à l’état providence sous la première république. C’est ça l’intérêt du peuple malien qui est pauvre dans sa majorité et qui a besoin d’une bonne gestion de ses ressources.

Les cadres maliens doivent avoir dans la majorité l’esprit et le courage pour le développement de notre à travers la gestion transparente de ses ressources. Tout gain illicite terminera par l’échec.

 

 

Le président IBK doit chercher l’amitié de Dieu et du peuple malien. Dieu est plus Grand que la France. La France n’a pas d’amis mais des intérêts. Ceci est toujours d’actualité. Il faut voir  les chantiers de réparation et de reconstruction des bâtiments administratifs, c’est la présence française sur ces chantiers.

 

 

Pour la France, sans la France, nous n’irons nulle part et c’est ce qui est dans la tête de plusieurs de nos cadres qui ont pris le salaire de la trahison. La citation de l’ingénieur agronome français, Réné Dumont est toujours d’actualité.

«L’Afrique noire est mal partie». Il est le premier à saboter le travail entrepris par le gouvernement malien à l’office du niger et surtout sa haine vis-à-vis des tracteurs soviétiques sur les terres de cette entreprise. Heureusement qu’un autre ingénieur agronome français M. Pierre Viguier l’a démonté dans son livre : «Souvenirs d’un agronome en Afrique».

 

 

Que Dieu sauve notre pays de la convoitise des envahisseurs de tous bords. Amine.

Yacouba ALIOU

 

 

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1 commentaire

  1. Je pense que les intégrations dans l’armée des ex-rebelles des années 1990 ont été faites par le gouvernement que dirigeait le Premier ministre Ibrahim Boubacar KEÏTA. A la vérité nous devons de dire les choses telles qu’elles se sont passées. Le Chef d’Etat Major des armées d’alors a eu des problèmes en partie à cause des intégrations et aux grades “voulus” et a été remplacé: Colonel Toumani SISSOKO.

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