Une plate forme, composée de plusieurs associations pour soutenir le projet de réforme au Mali vient de voir le jour. Elle est dirigée par Baba Dakono et envisage d’aider le Ministre Diawara dans sa mission qui est de faire connaître le contenu de la réforme à tous les citoyens.
Pour leur première activité, les membres ont prit d’assaut la grande salle de conférence de la Maison de la Presse, le samedi 24 septembre 2011. Plusieurs personnalités étaient de la partie, notamment le Ministre de la Réforme de l’Etat, Daba Diawara ainsi qu’une vingtaine d’experts du comité de réflexion sur les réformes, qui s’y connaissent dans la question des réformes.
Les membres de la plate- forme ont ainsi pris l’engagement entre autres, de mener la sensibilisation au niveau de toutes les couches socioprofessionnelles à l’intérieur et à l’extérieur du pays afin d’amener les maliens à adhérer pleinement au projet de réformes politiques, d’inciter les maliens de tous les horizons à transcender les particularismes partisans pour se regrouper autour d’un idéal commun, qui est l’avenir du Mali. Ils restent convaincus que le Mali a pris l’option irréversible de la démocratie et de l’Etat de droit qui nécessite un engagement constant de tous les citoyens pour la consolidation et la promotion des acquis du 26 Mars 1991, de la nécessité de perfectionner le système démocratique afin d’engager le pays dans la voie des démocraties modernes et exemplaires. Dans son discours le Ministre Diawara a remercié les initiateurs de cette la plate-forme et réitéré le soutien du Ministère qui, dit –il ne fera pas défaut.
Il faut rappeler que beaucoup d’acteurs sont aujourd’hui pour les nouvelles réformes pour diverses raisons. Parce que la Constitution actuelle comporte des lacunes et des insuffisances. La correction de ces lacunes et insuffisances imposent obligatoirement une révision de la constitution. Parmi celles ci, il faut citer la nécessité pour le Mali de se doter d’une Cour de compte et celle-ci ne peut être créée que par la Constitution. Donc, il y avait un besoin global de réforme pour moderniser, toiletter cette constitution.
Abdourahmane DOUCOURE