Adopté en conseil des ministres du 15 juin 2011dernier, le projet de la réforme constitutionnelle était au cœur d’une conférence de presse, organise par le Ministère de la reforme de l’Etat le samedi 02 juillet 2011 à la maison de la presse.
Animée par le ministre Daba Diawara, non moins président du projet de réforme constitutionnelle en présence du ministre de la communication, porte parole du gouvernement M. Sidiki N’Fa Konaté et plusieurs autres personnalités, le conférencier dans son présentation préliminaire a parlé sur les grands axes du projet de révision constitution
nelle à savoir : un réaménagement de l’Exécutif dans le cadre du régime semi-présidentiel actuel.
Sur les premiers axes il dira que deux nouvelles conditions sont posées pour la recevabilité de la candidature à l’élection du Président de la République : il faut être Malien « d’origine » et n’avoir aucune autre nationalité et être âgé d’au moins de 75 ans.
Concernant les deuxièmes axes, il est porte sur le Parlement. Il est prévu pour la création d’une seconde chambre, le Sénat qui imprimera une nouvelle dynamique au travail législatif et au contrôle de l’action du gouvernement.
Le troisième axe porte sur le pouvoir juridictionnel qui est réaménagé pour répondre aux exigences actuelles.
A propos du Haut Conseil des Collectivités, le ministre tient a nous informer que pendant 10 ans que la dite structure n’a toujours pas répondu à l’attente du peuple. Et voila pourquoi il sera remplacé par le Sénat.
Le Ministre a souligné que le Conseil Economique Social et Culturel sera aussi réaménagé dans ses attributions et ses modalités de fonctionnement.
Le Médiateur de la République peut consulter la Cour Constitutionnelle et la Cour Suprême pour renforcer ses moyens d’action.
« De nouvelles perspectives sont ouvertes pour les élections ; les droits et libertés sont mieux protégés avec l’institution du contrôle de constitutionnalité par voie d’exception. La procédure de révision de la Constitution est assouplie par la possibilité ouverte d’y procéder sans passer par le Référendum qui ne demeure obligatoire que pour la modification de la durée et de la limitation du nombre de mandat présidentiels » a souligné le ministre Diawara.
Enfin, il donnera des éclaircissements par rapport aux nombreuses questions posées par les hommes de medias.
Par Albadia H Dicko et Aliou M Touré