Projet d’accord politique, version du 29 avril 2019

5

Entre,

Le Premier ministre de la République du Mali

D’une part

Et

Partis politiques,

D’autre part

Il a été convenu ce qui suit :

PREAMBULE

Le Mali traverse une période difficile de son histoire politique, une période marquée au plan sécuritaire par une résurgence du terrorisme avec des attaques barbares et meurtrières ciblant les populations civiles, les forces armées et de sécurité nationales ainsi que les forces internationales participant à la mission de stabilisation du Mali. La période est également marquée par les revendications et doléances récurrentes des travailleurs, les grèves qui paralysent l’économie nationale et menacent la stabilité générale du pays. Il y a des appels à peine voilés à l’insurrection populaire, à la défiance vis-à-vis de l’autorité légitime.

Au plan politique, la prorogation du mandat de la législature pour six (6) mois, n’a pas permis de conduire à terme le processus de révision de la Constitution et la réorganisation territoriale tant attendue par les populations. L’agenda précis des reformes reste encore à élaborer.

La conjoncture politique a conduit à la démission du Premier ministre et de son gouvernement le 12 Avril.

Cependant, les efforts personnels du Président de la République ont abouti à une décrispation du climat politique. L’opposition et la majorité ont marqué leur disponibilité pour un dialogue politique inclusif.

Aussi, le gouvernement travaille à respecter les engagements qui découlent  des accords conclus avec les partenaires sociaux et ceux découlant de l’accord pour la paix et la réconciliation signé le 15 mai et 20 juin 2015 et le pacte pour la paix au Mali  signé le 15 Octobre 2018.

Le Président de la République, conformément à ses prérogatives  constitutionnelles, a nommé un nouveau Premier ministre et a instruit celui-ci de former un gouvernement de mission. L’objectif recherché est de prendre en compte les différentes sensibilités politiques nationales et travailler à trouver les solutions aux défis actuels dans une démarche consensuelle, impliquant le plus grand nombre d’acteurs nationaux.

Le présent accord sert à encadrer les relations de collaboration et d’action politique souhaitées par le Président de la République et dont il confie la responsabilité de la mise en œuvre au Premier ministre.  Le Président de la République, garant moral de la mise en œuvre du présent accord invite l’ensemble des Partis politiques, chacun, en ses capacités, à apporter leur contribution à l’œuvre de redressement national.

Chapitre I : De la formation du nouveau gouvernement et de sa feuille de route

Article 1er : Le Premier ministre engagera de larges consultations avec les partis et regroupements de partis politiques ainsi que les forces sociales avant la formation du nouveau gouvernement.

Article 2 : Le Premier ministre choisira, sur proposition de leurs groupements, des personnalités  qui formeront le prochain gouvernement  sous sa direction. Le nouveau gouvernement travaillera  à la mise en œuvre du programme 2018-2023 du Président de la République « Ensemble pour la paix et le progrès : Notre grand Mali avance » ainsi que les conclusions du dialogue politique inclusif et tous autres programmes pertinents pouvant découler d’appuis de partenaires techniques et financiers (PTF) ou de propositions d’une ou de plusieurs parties signataires du présent accord.

Article 3 : La mission du gouvernement portera principalement sur:

  • l’organisation, dans les meilleurs délais, d’un dialogue politique inclusif avec toutes les forces politiques et sociales significatives du Mali,
  • la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger dans le cadre d’une appropriation nationale du processus de paix,
  • la conduite dans le consensus, des reformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales indispensables à la stabilisation du pays et au progrès économique : modernisation et rationalisation de l’administration d’Etat, révision de la Constitution du 25 février 1992, reforme électorale, découpage territorial etc.
  • la stabilisation du centre du pays et la lutte contre le terrorisme ;
  • l’organisation des prochaines élections législatives et tous autres scrutins qui s’imposent,
  • l’assainissement et la gestion rigoureuse des finances publiques le tout soutenu par une lutte implacable contre la gabegie, la corruption et l’enrichissement illicite,
  • la lutte contre l’impunité, le népotisme et toutes les formes d’injustice ;
  • la restauration de l’autorité de l’Etat avec notamment l’adoption de mesures fortes contre l’incivisme,
  • la mise en œuvre de mesures urgentes pour sauver l’année scolaire 2019
  • les reformes politiques et institutionnelles,
  • l’apaisement du front social par la refondation du cadre légal et règlementaire du monde du travail sans mettre en cause les droits acquis des travailleurs,
  • le renforcement de la diplomatie malienne et la coopération internationale,
  • la lutte contre les effets des changements climatiques.

Article 4 : Le gouvernement formé travaillera dans la collégialité et ne saurait servir de terrain de promotion politique d’un parti ou d’un regroupement, ou servir d’espace de contestations politiques  qui conviennent plutôt à un parlement.

Une fois qu’ils ont pris fonction, les ministres répondent au Premier ministre, chef du gouvernement.

Article 5 : Un ministre qui démissionne de son parti, de son regroupement politique ou de l’entité qui l’a proposé, perd automatiquement son portefeuille. Il sera pourvu à son remplacement suivant la même procédure qui a abouti à sa nomination. Un Parti politique, un regroupement ou toute autre entité représentée au sein du gouvernement  ne peut non plus obliger son proposé à démissionner ou le remplacer selon son bon vouloir. Cependant, en cas de faute professionnelle entachant la responsabilité du gouvernement ou de crime ou délit flagrant, le Premier ministre et le regroupement dont est issu le ministre concerné, se concertent pour pourvoir à son remplacement.

 

Chapitre 2 : Du dialogue politique inclusif

Article 6 : Le gouvernement, sous la haute autorité du Président de la République, et 15 jours après sa prise de fonction, engagera les actions nécessaires devant conduire au dialogue politique inclusif. Le dialogue inclura, dans la mesure du possible, les membres de la Commission Constitution de la Constituante de 1992 et les membres du Comité d’Experts pour la reforme constitutionnelle mise ne place en janvier 2019.

Article 7 : Les partis et regroupements de partis politiques, dès la prise de fonction du gouvernement, seront invités à adresser au Président de la République, leurs propositions quant au format et au contenu du dialogue politique inclusif. La révision de la constitution  du 25 février 1992, fera obligatoirement partie des thématiques de discussion du dialogue politique inclusif.

Article 8 : Les Parties conviennent de la nécessité d’engager des reformes profondes de la gouvernance en vue de créer une société plus démocratique, juste et prospère. A cet effet, elles conviennent d’examiner toutes les propositions de reformes majeures lors du dialogue politique national inclusif avec l’adoption d’un projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992

Toutes les propositions de reformes majeures du Président de la République et du Premier ministre seront examinées et adoptées lors du dialogue politique national et améliorées au besoin par les propositions des autres forces vives de la Nation.

 

Article 9: Les recommandations issues du dialogue politique inclusif seront mises en œuvre suivant un calendrier déterminé.

Les recommandations relatives à la reforme constitutionnelle seront remises au Comité d’Experts pour la réforme constitutionnelle. Le Comité en fera une revue technique et incorporera les propositions dans le texte de l’avant projet de loi portant révision de la Constitution.

Un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations sera mis en place auprès du Président de la République à la fin du dialogue. Le Comité publiera des rapports mensuels.

 

Chapitre 3 : De la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation et la lutte contre le terrorisme

Article 10 : Les Parties signataires du présent accord reconnaissent et réaffirment leur engagement à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation signé le 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako. Elles soutiennent les mécanismes de suivi tels que décrits dans le texte de l’accord lui-même et réaffirment le caractère unitaire et laïc de l’Etat du Mali.

Article 11 : Les Parties s’engagent à faciliter le dialogue entre les communautés et s’abstiennent de toute prise de position, de toutes déclarations pouvant exacerber la division entre les groupes ethniques et/ou religieux du Mali.

Article 12 : De bonne foi, les parties signataires affirment leur soutien indéfectible aux forces armées et de sécurité nationale dans la lutte contre le terrorisme et s’abstiennent de toute déclaration tendant à les décrédibiliser et ainsi mettre en péril les efforts de stabilisation engagés par elles sur le terrain.

 

Chapitre 4 : De l’apaisement du front social

Article 13 : Les parties s’engagent à travailler à l’apaisement du front social et à négocier un moratoire dans l’exercice du droit de grève permettant ainsi de traiter de manière holistique toutes les demandes des travailleurs du secteur public comme du secteur privé.

Article14 : le gouvernement, à sa prise de fonction, engagera les consultations nécessaires avec toutes les parties concernées  en vue d’un examen approfondi des conditions de travail au Mali, des revendications salariales, des bénéfices et indemnités ainsi que des pensions à la lumière de l’état de l’économie nationale.

Ce travail d’analyse a pour objectif de proposer une refondation du cadre légal et règlementaire du monde du travail et une amélioration de la rémunération du travail sans mettre en cause les droits déjà acquis.

Le gouvernement fera appel, au besoin, à l’expertise internationale.

Article 15 : Le gouvernement conviera à la suite, une conférence sociale regroupant syndicats, employeurs publics et privés, avec pour objectif d’arriver à un pacte social  assorti d’un plan d’exécution, de suivi et d’évaluation.

 

Chapitre 5: Dispositions finales :

Article 16 : Le Présent accord politique est conclu pour une durée de deux (2) ans. Il ne peut être reconduit de manière tacite.

Une revue annuelle sera conduite par les parties signataires sous la haute autorité du Président de la République.

Article 17: La partie qui estime que le Premier ministre viole les termes de l’accord, devra formellement saisir le Président de la République par une lettre circonstanciée à laquelle, le Président a l’obligation de répondre dans un délai ne devant pas excéder 15 jours calendaires.

Il sera procédé à toute correction ou redressement dans une démarche consensuelle

Article 18 : Lorsque le Premier ministre constate qu’un ministre ou tout autre proposé d’un parti ou d’un regroupement de partis ne respecte pas ses engagements, il lui adressera une remarque formelle et rappellera les engagements du présent accord. Lorsque la violation perdure, il en informera le Président de la République par une lettre formelle dont copie est adressée au parti ou regroupement de partis concerné et prendra les mesures administratives et/ou disciplinaires appropriées conformément aux textes qui encadrent le travail gouvernemental.

Article 19 : L’adhésion au présent accord ne constitue point une garantie d’obtention de postes ministériels pour un parti ou un regroupement de partis. Tous les signataires se verront, cependant, offrir la possibilité de contribuer à l’action du gouvernement.

 

 

Ont signé, ce jour……

Le Président de la République

Ibrahim Boubacar Keita

Garant de l’intégrité et de la mise en œuvre de l’accord

 

Le Premier ministre

Dr Boubou Cissé

EPM
FSD

COFOP

Etc.

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5 COMMENTAIRES

  1. Fama 1 Mai 2019 at 18:00 ;

    ” … 3. Art 5 chap 1 : “Un ministre qui démissionne de son parti, de son regroupement politique ou de l’entité qui l’a proposé, perd automatiquement son portefeuille”=) Disposition manifestement attentatoire aux droits et libertés fondamentaux reconnus à tout citoyen malien par notamment les articles 4 et 5 de notre constitution: les libertés de pensée, de conscience, d’expression et d’association. Subordonner l’occupation de la fonction ministérielle au maintien de l’adhésion à un parti politique revient à imposer à l’intéressé le choix entre les intérêts de son parti et l’intérêt supérieur de notre nation… ” … /// …

    :

    ” Fama “, à mon humble avis, cette disposition est une bonne disposition, elle sert à prévenir les transhumances politiques opportunistes, carriériste ou même alimentaire. Il y a des politiciens sans scrupules, qui se font élire sous la bannière d’un Parti politique, mais une fois qu’ils commencent siéger à l’Assemblée Nationale… S’il voient qu’ils ont plus à gagner quelque chose avec le Régime en place…, ils ont vite fait de changer de Camps. C’est pas honnête vis à vis de leurs Partis et c’est pas honnête vis à vis des électeurs de leurs partis. Et ça se passe souvent au Mali. On en a vu des exemples, il n’y a pas si longtemps quand SBM était Premier Ministre et d’autres cas bien avant son Gouvernement.

  2. J’ai du mal à croire que le document ici publié par Maliweb est un document officiel ou alors la médiocrité a véritablement triomphé à tous les niveaux au Mali!

    D’abord, officiellement, le gouvernement de Boubèye a démissionné le 19 avril passé et non le 12 comme mentionné dans l’alinéa 3 du préambule.

    Ensuite, sur la forme, j’ai rarement lu ou même vu un document écrit d’aussi piètre qualité! Les rédacteurs de cet accord ont manifestement un problème avec la langue française! En lisant le préambule, dès les 1ères lignes, on a mal à la tête! Tenez : “le gouvernement travaille à respecter les engagements qui découlent des accords conclus”=) Travailler à respecter? Cf. le Gvnmt œuvre pleinement au respect des ses engagements pris dans les accords…
    “Le Président de la République a nommé un nouveau Premier ministre et a instruit celui-ci de former un gouvernement de mission” =) Instruit de former? cf. Le Pdt de la Rép a nommé un nouveau PM chargé de former un gouvernement de large ouverture…
    “Le présent accord sert à encadrer les relations” =) Sert à encadrer? cf. Le présent accord sert de cadre …

    “Une fois qu’ils ont pris fonction, les ministres répondent au Premier ministre, chef du gouvernement” =) Les ministres répondent devant le PM et non au PM sinon bonjour les joutes verbales! cf. les ministres exercent leurs fonctions sous l’autorité du PM; à supposer qu’il soit nécessaire de rappeler cette évidence banale.

    Il y a une multiples d’exemples similaires dans le document. Je préfère épargner mon temps! Simplement, en résumé, les rédacteurs de ce torchon ont des graves lacunes en grammaire et en style. Les phrases sont d’une lourdeur consternante! Les fondamentaux du français sont à revoir surtout l’emploi des propositions nominales et verbales sans oublier le choix des mots.

    Enfin, sur le fond, les pépites ne manquent pas non plus! Là aussi, faute de temps, je me contenterai de relever quelques exemples.
    1. Contrairement à ce qui est indiqué dans le dernier alinéa du préambule, IBk n’est pas le “garant moral” de la bonne application d’un éventuel accord conclu avec l’opposition. De part sa fonction de Président de la République, il est de facto juridiquement responsable de la destinée de notre pays. Sa responsabilité n’est donc pas simplement morale; elle est surtout juridique. Les conséquences sont totalement différentes. Il pourrait être emmené à répondre de ses carences devant les tribunaux.

    2. Selon l’art 2 du chap 1, le nouveau gouvernement “d’entente nationale” , selon le terme consacré, “travaillera à la mise en oeuvre du programme 2018-2023 du Président de la République « Ensemble pour la paix et le progrès : Notre grand Mali avance ». Cette disposition est, de mon point de vue, une aberration et un piège pour l’opposition.
    Aberration parce que justement si notre pays est paralysé dans tous les domaines actuellement, c’est en grande partie lié au fait que le projet politique d’IBK est un échec patent. Plus que le changement d’hommes, ce dont notre Maliba a urgemment besoin c’est une redéfinition totale du projet politique. Il faut un changement radical de cap, d’orientation et de choix politiques. La lutte contre la prévarication, la corruption et l’impunité doivent être au cœur de toute action et de tout projet politique salvateurs. La justice sociale et la bonne gouvernance doivent être la boussole de toute action politique. C’est la seule solution qui s’offre à notre pays pour renouer avec le progrès et la notre paix sociale.

    Cet article 2 est aussi un piège pour l’opposition parce que, raisonnablement, à quoi sert d’entrer au gouvernement pour appliquer un tel projet présidentiel dont l’inefficacité est pourtant déjà avérée et décriée de toutes parts? Bien entendu, IBK a tout intérêt à rendre l’opposition aussi comptable de l’échec de sa politique, en l’associant à la gestion chaotique actuelle du pays. Si l’opposition tombe dans ce piège “tous gouvernants, tous responsables donc”, elle perdrait à son tour sa maigre crédibilité aux yeux du peuple malien! Elle scierait la branche sur laquelle est confortablement assise.

    3. Art 5 chap 1 : “Un ministre qui démissionne de son parti, de son regroupement politique ou de l’entité qui l’a proposé, perd automatiquement son portefeuille”=) Disposition manifestement attentatoire aux droits et libertés fondamentaux reconnus à tout citoyen malien par notamment les articles 4 et 5 de notre constitution: les libertés de pensée, de conscience, d’expression et d’association. Subordonner l’occupation de la fonction ministérielle au maintien de l’adhésion à un parti politique revient à imposer à l’intéressé le choix entre les intérêts de son parti et l’intérêt supérieur de notre nation. Normalement, un ministre n’est pas l’ambassadeur d’un parti politique auprès du gouvernement mais une personnalité au service de l’État. On a toujours pas compris cette évidence chez nous. C’est pourquoi on continue de voir les ministres piller les caisses de l’État pour financer leurs partis politiques; procéder à des nominations de complaisance de leurs proches et militants dans leurs départements ministériels. “Gouvernement de mission” pour le compte de leur parti ou celui du Mali? La réponse se trouve au dernier article du document : “L’adhésion au présent accord ne constitue point une garantie d’obtention de postes ministériels pour un parti ou un regroupement de partis”. Ok mais néanmoins “tous les signataires se verront, cependant, offrir la possibilité de contribuer à l’action du gouvernement”. En clair, signer l’accord et vous serez invités au buffet de la République! Finalement, toute cette mascarade pour simplement partager le grand gâteau Mali. Le changement dans la continuité! La descente aux enfers continuera dans ces conditions. çà va péter et çà doit péter! Une nouvelle révolution sociale à l’algérienne est inévitable chez nous. C’est juste une question de jours…Boubou ne fera pas mieux que Boubèye. Malheureusement pour notre Maliba.

    • Ce soir encore
      BluFFrance2TVinfo n’a vraiment pas honte de bluffer!
      Déjà avec leur Benalla où leur chef Macron n’a rendu aucun malgrè qu’il avait dit qu’on vienne le chercher!
      Ensuite
      https://www.nvo.fr/le-gouvernement-francais-cherche-t-il-a-proteger-bollore/

      Puis

      Ce n’est pas nouveau,
      depuis longtemps ces journalistes du bluffrançais lui ont déclaré la guerre en tentant de la harceller chaque jour pour provoquer leurs guerres qu’ils vénèrent
      il y a eu une autre tentative qui n’a pas trop été ébruitée dans l’hémisphère nord car ça pas eu le “succès” escompté!

      En Janvier-Février 2018 ( que vous noterez, vers le nouvel an lunaire là encore ! )
      Ces perturbateurAtlantistes avaient attendu le 30ème sommet de l’UA pour orchestrer leurs coups

      Le journal français Le Monde avait raconté que les “Chinois ont mis des micros partout dans les murs du siège de l’UA lors de sa construction”. Le but était de dire aux chefs d’Etats africains qu’ils sont sur écoute à chaque fois qu’ils se réunissent.

      L’effet escompté était de nuire (comme toujours et comme c’est désormais à la mode dans cette France d’aujourd’hui!) à la présence de la Chine sur le continent Africain. Puisqu’il est de coutume, d’autres médias français devraient faire le relai pour en faire une affaire bruyante. Dans ce contexte, des journalistes de RFI se sont adressés à Paul Kagamé pour connaitre son avis sur le sujet.

      Il a répondu que les africains sont entourés d’innombrables espions qui ne sont pas des chinois. Cette réponse du nouveau président de l’UA n’a pas été diffusée en boucle sur l’organe de propagande comme il le fait pourtant d’habitude avec d’autres éléments d’interview.

      Mais les médiAtlantistes n’avaient pas relayé ce revers… alors ils ont aller mijoter d’autres coups comme vous connaissez comme ils y sont coutumier désormais…

      Tout ce que des “journalistes/editorialistes” trouveront à dire “ils enterrent les Pok€mon”…
      On voit ce qu’il matte, moi même étant moins agé que lui, je n’ai jamais regardé de ces trucs là!

  3. La CMA exige 3 portefeuilles stratégiques pour son entrée au gouvernement
    Par
    Journal – Le Témoin – 30 Avr 2019 ;

    ” … Il nous revient, de source bien introduite, qu’ils ont été entrepris par le président de la République en personne ainsi que par le nouveau chef du gouvernement auxquels ils ont posé un certain nombre de conditions… ” … /// …

    :

    Pour l’arrêt de la rébellion, pour l’arrêt de cette guerre absurde contre l’ETAT Malien, pour l’abandon des velléités communautaristes, pour l’arrêt des violences intercommunautaires au Centre du Mali, pour l’abandon des velléités séparatistes, pour l’arrêt de ces stupidités indépendantistes… Pour notre bien Vivre ensemble, pour notre cohésion nationale…, pour la paix et l’Unité du Peuple Malien. Acceptons l’entrée au gouvernement de toutes les compétences, y compris des ex-rebelles qui n’ont pas de sang sur les mains.
    Puisque en plus d’avoir été hors la loi, il nous revient que c’est eux qui veulent poser des conditions pour leur éventuelle entrer au gouvernement. Soit…
    Il revient maintenant, moi je l’espère, au Président de la République et à son nouveau Premier Ministre de poser des conditions à leur entrée dans le gouvernement, qui seraient entre autres l’arrêt total des hostilités, mais aussi et surtout la disparition totale de leurs ” drapeaux azaouade ” et autres banderoles indépendantistes. Et l’arrêt des provocations à l’égard de l’ETAT Malien. Et l’ouverture de toutes les écoles aussi bien dans le Nord du Mali que dans le Centre du Mali. Et la Réouverture des Centres de santé dans le nord du Mali comme dans le Centre du Mali.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  4. ENLEVEZ TOUT SIMPLEMENT LE CHAPITRE 3 ET LE REMPLACER PAR “UNE RELECTURE DE L’ACCORD D’ALGER EN VUE D’UNE APPROPRIATION NATIONALE…” CAR l’accord pour la paix et la réconciliation D’ALGER EST UNE INFAMIE. IL N’APPORTEREAIT JAMAIS LA PAIX AU MALI…

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