Dans une déclaration adressée au bureau exécutif national du RPM, un collectif de cadres et d’élus demande l’annulation de la résolution générale des dernières assises désignant le président du RPM, Dr Bocary Treta, comme candidat naturel à la prochaine élection présidentielle.
Cette déclaration, signée par certains barons de l’ex-parti présidentiel tels que le secrétaire général du parti, Me Baber Gano, le secrétaire à l’organisation , le député Mamadou Diarrassouba, le secrétaire à l’emploi et de la formation professionnelle, Mahamane Baby le président du bureau national des jeunes, Moussa Timbiné… dénonce des irrégularités dans la procédure ayant conduit au choix de Bocary Tréta à la présidentielle prochaine.
Réunis au sein du collectif pour la défense du règlement intérieur du RPM, les signataires disent se démarquer des résolutions des assises du 28 et 29 décembre dernier. « Nous rejetons en conséquence la résolution de la désignation du président du parti Dr Bocary Treta comme candidat naturel à la prochaine élection présidentielle », ont-ils dit dans ce document. Egalement, les contestataires rejettent le quitus accordé au BPM du RPM de procéder au remembrement des instances du parti en dehors de tout cadre normatif de modification et la mise en application des textes du parti sans être entériné par l’instance appropriée. S’y ajoute au mandat que les dites assises ont accordé au président du parti de renforcer les structures du parti en dehors d’un congrès respectif.
En effet, c’est une série d’irrégularités de forme et de fonds commises par le comité central des assises du 28 et 29 décembre que ce collectif dénonce. Et demande l’annulation de la Résolution générale et de la motion spéciale que le collectif qualifie de “forcées illégales et illégitimes”.
Au nombre de ces irrégularités, le collectif déplore “la non-vérification du quorum dans la salle, la non-inscription à l‘ordre du jour le point concernant le candidat à la prochaine élection présidentielle, l’absence de mandat attribué aux sections du RPM de se prononcer sur le choix du candidat”. En plus, les signataires de la déclaration fustigent le “complot antidémocratique” contre le parti et la tentative de passage par force du président qui s’est autoproclamé comme candidat naturel du parti et le manque de base légale à cette fausse désignation “illégale et illégitime” dans la résolution générale de la troisième session du comité central.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Les Signataires