La prochaine élection présidentielle se fait tellement désirer que certains leaders politiques trépignent d’impatience. Ils se livrent alors à des tours de chauffe sans aucun agenda en vue…
Sans aucun chronogramme électoral en vue, certains leaders politiques, comme Moussa Mara et Me Mountaga Tall tente des opérations de charme pour préparer les consciences vers les élections.
Les préparatifs des élections sont une course de longue haleine, pour le pouvoir et les états-majors politiques. Il s’agit, pour les autorités de peaufiner les mécanismes permettant la tenue de consultations électorales paisibles et transparentes Cela passe par la mise sur pied de documents électoraux fiables.
Mais, pour les acteurs politiques, il est question de passer à une sorte de revue des troupes, avant que les échéances électorales n’arrivent.. Mais, le contexte sécuritaire difficile et celui de la Transition ont tellement plombé les activités politiques que les leaders visibles sur le terrain se font rares.
Toutefois, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, leader incontesté du parti YELEMA ne cesse de remuer ciel et terre, pour marquer l’opinion. C’est au point que les uns et les autres commencent à se demander ce qui explique une telle vitalité de l’ancien Maire de la commune IV du district de Bamako. « Quelle mouche a piqué Moussa Mara ? » se demandait récemment un observateur averti de la scène sociopolitique nationale.
En effet, Moussa Mara est sur tous les dossiers, multipliant interviews et conférences. Il n’hésite pas à lancer quelques piques pour montrer que la gestion publique actuelle ne donne pas suffisamment l’exemple à suivre. Et l’ancien chef du Gouvernement de mettre le pied dans le plat sur des thématiques comme la gestion des finances publiques, la dette intérieure, la crise de l’électricité, les rémunérations des dirigeants, etc. Sur tous ces points, M. Mara se présente comme une alternative pour la présidence de la République. Il ne cesse de réaffirmer qu’il est un acteur politique qui aspire à diriger le Mali… Alors que les autorités n’affichent aucune volonté d’appeler le peuple aux urnes, dans un bref délai ; malgré le discours relatif au retour à l’ordre constitutionnel.
De même, le leader du parti Congrès national d’initiative démocratique (CNID Faso Yiriwa Ton), Me Mountaga Tall vient de monter au créneau, déplorant les insatisfactions, voire les déceptions de la gestion des affaires publiques. « Le problème de l’électricité ne doit pas continuer de meubler les discours », a-t-il martelé. Pour signifier clairement que le peuple malien est sérieusement touché par la crise énergétique. Non, sans constater que les attentes du peuples en matière de sécurité et de défense, de vie chère, bref, de mieux-être, sont toujours d’actualité. Me Tall serait donc dans la posture de décerner un « peut mieux faire » à ceux qui gouvernent le pays. Lui qui était un fervent soutien des militaires au pouvoir prend ainsi ses distances vis-à-vis du pouvoir du Général Assimi Goïta pour se position comme une alternative pour le peuple malien meurtri par plusieurs années de crise multidimensionnelle.
Ainsi, par sa récente sortie en guise de « vœux à la presse », Me Mountaga Tall s’est offert aussi comme un aspirant crédible au fauteuil présidentiel qu’occupe actuellement le Général Assimi Goïta. Alors que nul ne connaît encore l’échéance de l’élection présidentielle. La question se pose alors de savoir de quelle marge de manœuvre nos leaders dispose pour hâter la tenue de cette élection.
Ce d’autant que d’autres formations comma l’ADEMA-PASJ vient de déclarer qu’elle positionnera son candidat interne à cette compétition électorale. Jusqu’où ira cette tour de chauffe sans aucun chronogramme électoral ? Le gouvernement a-t-il l’intention sincère de tenir les élections à brève échéance ? Quelle capacité de résilience les partis et leaders politiques ont pour se préparer dans cette incertitude totale ? C’est pourquoi des voix s’élèvent pour appeler à « pressions » en de la définition d’un agenda électoral pour mieux gérer cette course de fond qu’est le processus électoral.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
La prochaine élection présidentielle se fait tellement désirer que certains leaders politiques trépignent d’impatience pour revenir pour democratiser la corruption, voler du denier public et diviser la Nation Malienne. Bouboutigua ton journalisme végétatif ne va rien apporter au Mali et tes deux politichiens tres médiocres et tres corrompus Moussa Joseph et Mountaga Tall n’ont depuis 1992 contribue a rien au développement du Mali! Les elections sont pour 2035!