Le mandat du Bureau Exécutif National de l ’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) dirigé par Pr Tiémoko Sangaré est désormais périmé. Le parti des Abeilles doit donc organiser son Congrès Ordinaire. Au terme duquel, l’ADEMA doit non seulement, renouveler la composition du Bureau Exécutif National mais aussi et surtout, le parti doit élire son candidat à la présidentielle de 2022.
D’ores et déjà, les renouvellements à la base vont bon train. Mais le parti des Abeilles sera confronté à deux défis majeurs : premièrement : Comment faire adhérer de nouveaux membres au sein du Bureau National et élire une nouvelle direction alors que le président sortant (largement contesté par une frange importante des membres du bureau sortant et des militants) est candidat à sa propre succession ? Deuxièmement : Comment choisir un candidat interne à la présidentielle de 2022 à l’issue d’élections primaires ?
Déjà, on assiste à une guerre de positionnement des principaux ténors de l’ADEMA. Logiquement, le deuxième défi risque de poser d’énormes problèmes. Un tel climat fait planer sur l’ADEMA, le spectre de l’implosion tant le choix du candidat interne pour la présidentielle de 2022 sera difficile. Pourquoi ne pas alors choisir un candidat pas très connu du grand public mais tout de même militant à la base ? Dans ce cas, le parti des Abeilles pourrait plancher sur le choix d’un Joker : le richissime Seydou Mamadou Coulibaly, dont certains de ses partisans affirment qu’il est déjà un militant à la base dans son Markala natif. Mais ce choix ne fera certainement l’unanimité mais en real politik, l’ADEMA ne devra-t-elle pas l’adopter pour espérer avoir plus de chances de revenir aux commandes de la gestion publique du Mali ?
Tout compte fait, Il se trouve souvent le parti des Abeilles s’est abstenu, à un an des élections générales, d’organiser un congrès afin d’éviter des dissensions internes. Cela, pour préserver au parti toutes ses chances de remporter le scrutin électoral en vue. Toutefois, sous prétexte de redynamiser les structures, le parti a officiellement lancé le processus de renouvellement des comités, sous-sections et sections et avait même fixé à plusieurs reprises la date de la tenue du congrès. Mais ce renouvellement des structures à la base traine.
Or, des ténors seraient favorables à ce que le Congrès ait, vaille que vaille, lieu afin de changer les instances dirigeantes de l’ADEMA. D’ailleurs, Abdel Karim Konaté, dit Empé, Moustapha Dicko, Adama Sangaré, Mme Konté Fatoumata Doumbia, Adama N. Diarra et Yaya Sangaré, seraient candidats pour remplacer le président sortant. Lequel est accusé par ses détracteurs d’avoir affaibli le parti. Alors que les soutiens de Tiémoko Sangaré estiment que des ténors du parti seraient en mission pour évincer leur président afin de mettre l’ADEMA entre les mains d’un candidat qui possède des moyens financiers. Notamment, ils soupçonnent le richissime entrepreneur Mamadou Seydou Coulibaly, président du mouvement « Benkan » mais aussi, le Président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo. Quoi qu’il advienne, l’ADEMA est véritablement sous le spectre de l’implosion. Et il n’est pas du tout exclu que des ténors quittent le parti des Abeilles si jamais, ils n’arrivent pas à imposer le choix de leur candidat à la présidentielle de 2022
Wait and see !
Falaye Keïta
L’ADEMA-PASJ est devenu comme le Parti de Mamadou KONATÉ et de Modibo KEÏTA, l’US-RDA.
L’ADEMA-PASJ est devenu comme le Parti de Fily Dabo SISSOKO, le PSP.
L’ADEMA-PASJ l’ADEMA-PASJ est devenu comme le Parti de Moussa TRAORÉ, l’UDPM.
C’est à dire qu’il est devenu comme ces Partis qui n’existent plus que par leur HISTOIRE. Ils n’existent que de NOM, sans emprise sur la réalité politique du pays.
Au Mali, quand les Partis politiques perdent leurs Présidents fondateurs…, ils n’existent plus que de NOMS. A preuve aucun de ces Partis cités ci-dessus ne peut gagner un siège de Député sans faire une alliance locale…, même contre nature pour pouvoir l’emporter. C’est frustrant pour eux. Les nouveaux Leaders n’arrivent plus à intéresser les POPULATIONS à la chose politique.
Vivement le Mali pour nous tous.
Comments are closed.