Même si le dossier Kidal n’était pas à l’ordre du jour de la question d’actualité à l’Assemblée nationale, Moussa Mara a profité de l’occasion pour édifier les députés sur le processus de dialogue avec les groupes armés.
Le chef du gouvernement a réaffirmé l’ouverture du gouvernement pour le dialogue afin de parvenir à un accord définitif de paix. Selon lui, cette volonté de Bamako d’aller vite vers une paix définitive se traduit par les actions en cours entre le gouvernement et la Munisma, et surtout l’élaboration de la feuille de route du haut représentant du président de la République.
« L’Etat malien veut faire le dialogue sur le territoire national alors que les groupes armés veulent le faire dans un Etat dit neutre. Nous allons échanger autour de cette question. La feuille de route du Haut représentant du président de la République pour le dialogue inter malien sera partagé avec les médiateurs de la Cedeao», a-t-il déclaré.
En prenant la parole devant les députés, le Premier ministre n’a pas manqué de souligner la fragilité de la situation dans le Nord du Mali. Selon lui, cette fragilité n’est que la suite logique de la prolifération des groupes armés. Une situation qui ne favorise pas la sécurisation des personnes et de leurs biens dans cette partie de notre pays. «Nous travaillons avec la Minusma pour organiser la réunion du comité technique de suivi de l’accord de Ouagadougou. Et à l’occasion de cette réunion, nous allons nous évertuer à obtenir que l’armée malienne et les forces de la Minusma reviennent aux positions qu’ils occupaient le 17 mai dernier. Une position de pré-cantonnement pour que les groupes armés concourt à la restauration de la sécurité. De toute façon, je penserais à une sécurité relative parce qu’il y a beaucoup de groupes armés et beaucoup d’hommes en arme qui ne répondent pas forcement d’un groupe armé identifié».
En attendant que les pourparlers inclusifs inter-maliens puissent permettre d’obtenir un accord de paix, le gouvernement est déterminé à obtenir au moins une stabilisation de la zone avec le soutien des partenaires sur le terrain.
Nouhoum DICKO
On ne comprend rien de rien. Son PR dit qu’il ne va pas négocier, le couteau sous la gorge, seulement en territoire malien et avec ceux qui n’ont pas de sang sur les mains. Voila que notre PM fait exactement le contraire de ce qu’a dit son patron. Voila ce que ça coute de faire les choses ds la précipitation et amener le Mali à négocier avec ces bandits en position de faiblesse. Dieu, on te demande d’inspirer mieux ces gens du pouvoir et de venir en aide à ce pays qui est entrain de souffrir de l’amateurisme de ces gens qui croient que c’est un terrain d’entrainement, le Mali. Il ne feront pas de notre pays un terrain d’entrainement ou de stage: s’ils ne st pas prêts pour exercer le pouvoir, ils n’avaient qu’à nous le dire! On n’a pas d’argent pour organiser des élections anticipées car ils ont tt dilapidé!
Il ferait mieux de se taire ce Bozo (different de bozo-ethnie).
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