Le premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara, a présidé le 12 août 2014 au Centre International des Conférences de Bamako (CICB), la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier sur « la contribution des partis politiques au processus de paix et de réconciliation. Ladite rencontre s’est déroulée du 12 au 14 août 2014 au CICB.
C’était en présence du Ministre de la Réconciliation Nationale. M. Zahabi Ould Sidi Mohamed et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, chef de délégation de la Minusma, David Gressly.
L’objectif de cette rencontre reflète la volonté du gouvernement d’impliquer tous les acteurs nationaux et internationaux qui soutiennent notre pays en vue d’un retour à une paix globale et définitive. Dans ce cadre, le Ministère de la Réconciliation Nationale et la Minusma a tenté d’apporter des réponses aux préoccupations des Maliens et des maliennes.
Les partis politiques, on le sait, ont contribué au retour à l’ordre constitutionnel, notamment à travers leur participation aux élections présidentielle et législatives qui ont permis d’instaurer les nouvelles institutions de la République en 2013. Une preuve de maturité pour la classe politique dans sa quête de paix et de consolidation de la culture et de la démocratie dans notre pays.
Dans son propos, M. David Gressly a déclaré qu’une sortie durable de crise au Mali implique l’ensemble des acteurs clés de la scène publique.
La contribution des partis politiques dans ce processus de paix et de réconciliation est une impérieuse nécessité. Les responsables politiques doivent veiller sur l’intérêt général et concourir à la sécurité, à la stabilité et au développement du pays.
Pour le premier ministre, Chef du Gouvernement, Moussa Mara, “un tel cadre témoigne de l’attachement à la mère patrie et de pouvoir suspendre le temps de la politique politicienne pour une vision commune, à savoir sauver le Mali et sans nier nos postures partisanes”.
Dans le processus de la réconciliation, a dit le Premier ministre, “un tel exercice est essentiel pour tout le monde car, rien de durable ne peut se construire sans la vérité, et c’est la raison pour laquelle le gouvernement du Mali ne cesse d’encourager une telle action nourrie par la réflexion”. Il est difficile que le processus de réconciliation soit conduit sur les bases justes et équitables et durables, en l’absence de la justice rendue et les préjudices subis réparés.
« Le gouvernement est engagé pour la restauration du patrimoine et la reconstruction des infrastructures et des sites affectés par le conflit. L’État se restaure efficacement et durablement dans les régions du Nord du pays », a déclaré Moussa Mara.
Dans ce cadre, la réouverture des commerces a été hautement appréciée sur le territoire de la région affectée comme signe de continuité du territoire, signe de confiance et de détermination de tous à œuvrer pour le succès du vivre “vivre ensemble”, de la cohésion au sein de notre société.
Adama DAO