Processus électoral : La jauge de la CENI

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Le président de la CENI Mamadou Diamountani entre le premier vice-président, Issa Kampo et le premier questeur, Ousmane Thera
Le président de la CENI Mamadou Diamountani entre le premier vice-président, Issa Kampo et le premier questeur, Ousmane Thera

La supervision du processus électoral est du ressort de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Son président, Mamadou Diamoutani, en a fait le point hier aux représentants des partis politiques et à ceux de la société civile réunis au Centre international de conférence de Bamako (CICB). C’était en présence du Délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré, et de représentants du ministère de l’Administration territoriale.

 

 

Le président de la CENI a indiqué que les activités menées par sa structure ont porté en premier lieu sur la mise en place de ses démembrements. Ainsi à l’intérieur du pays, a-t-il précisé, les démembrements de la CENI sont en place partout, excepté la Région de Kidal, le cercle de Ménaka dans la Région de Gao et dans certaines communes de la Région de Tombouctou. A l’étranger, il existe 42 commissions électorales, toutes fonctionnelles, dans les ambassades et consulats.

 

 

Le recrutement de 25000 délégués de la CENI pour les 25000 bureaux de vote est en cours, a annoncé Mamadou Diamoutani. Tout comme a déjà commencé l’accréditation de 1500 observateurs nationaux et des dizaines d’observateurs internationaux, notamment ceux de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies.

 

 

Pour le premier tour de l’élection présidentielle à la date du 28 juillet, le président de la CENI a évoqué des problèmes liés à la confection et à la distribution des cartes NINA, le seul document autorisé pour effectuer le vote cette année. A cet effet, il a rappelé que l’audit du fichier électoral consensuel qui avait été élaboré pour les élections ratées de 2012 a fait ressortir des insuffisances parmi lesquelles l’omission de 1 167 000 majeurs et plus de 308 000 jeunes nés en 1995 n’ayant pas pu être enregistrés dans le fichier RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil). Ces jeunes qui ont l’âge de voter ne pourront pas le faire cette fois car leurs données biométriques n’existent pas dans le fichier RAVEC. Le président de la CENI a précisé que sur les 8 millions de carte NINA prévues, 6 877 433 ont été personnalisées pour servir de cartes d’électeur. Il devait en fait en avoir 16 de plus pour un total de 6 877 449 cartes mais des données défectueuses ont empêché la personnalisation de ces 16 cartes.

 

 

Après avoir fait le tour d’horizon du processus électoral, Mamadou Diamoutani estime que les défis principaux qui restent à relever sont la remise des cartes NINA à leurs titulaires, le vote des réfugiés en Mauritanie, au Niger et au Burkina et la sécurisation du vote dans les régions du nord qui étaient sous occupation.

M. KEITA

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    Il est souhaitable de respecter le calendrier de l’élection Présidentielle au Mali, afin : d’éviter la persistance du Mali dans l’état d’exception et d’avoir un pays souverain, de garder les partenaires du Mali pour l’accompagner et contribuer à des élections crédibles et transparentes et pour la reconstruction durable du Mali, d’assurer, le plus rapidement possible, la sécurité et la paix au Mali à travers de telles élections garantissant la confiance de tous.

    L’argent étant le nerf de la guerre mais aussi de la paix, il est impératif d’avoir l’accompagnement de tous les partenaires du Mali, ce qui ne sera garanti que si l’élection se fait vite, en respectant le calendrier prévu du 28 Juillet 2013.

    Enfin, ça sera une bonne chose si l’élection au Mali se tient pendant le ramadan, mois béni, où règnera la paix et la quiétude.

    Tout est ENCORE POSSIBLE à travers une BONNE ORGANISATION.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

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