Dans la crise politique, institutionnelle et sécuritaire au Mali, il n’y pas de doute que les femmes ont été et restent les victimes principales. Par conséquent, tout processus de paix et de réconciliation doit impérieusement être inclusif et intégrer la composante genre pour préserver ses chances de réussite. Dans les institutions en charge des processus de paix, dans les mécanismes et la détermination des approches et des stratégies, dans la mise en œuvre et l’évaluation, le genre est central. Afin de consolider les droits politiques et civils des femmes, le Réseau des femmes parlementaires du Mali (REFEP) a organisé, sur le financement de l’ambassade royale du Danemark avec l’appui technique du National democratic intitute (NDI), un atelier stratégique sur l’implication des femmes dans le processus électoral et de réconciliation au Mali.
Cette rencontre qui s’est tenue du 28 au 29 mars dans la salle Aoua Kéïta de l’Assemblée nationale avait pour but d’élaborer des stratégies susceptibles d’entrainer la prise en compte des femmes dans le processus électoral et de réconciliation.
Le vœu du REFEP en choisissant ce thème d’une brulante actualité, est de se doter des meilleures capacités, des meilleures stratégies pour s’impliquer dans le processus actuel et aider la démocratie malienne à repartir plus fort.
Durant deux jours, l’atelier s’est déroulé sous forme de communications en plénière sur des thématiques telles que : femmes et élections : leçons tirées de l’expérience présentée par Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, présidente par intérim du parti CDPA du Togo et la situation de la femme dans le processus électoral au Mali : état des lieux et perspectives. Entre autres.
Au terme de l’atelier, des stratégies pour une meilleure implication des femmes dans le processus électoral et de réconciliation ont été dégagées.
B DIABATE
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