« Il ne saurait y avoir de conflit de compétence entre le MATCL et la CENI”, a tenté de rassurer le Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Moussa Sinko Coulibaly, lors d’une édition de l’émission ”Questions d’Actualité” dont il était l’invité, il y a deux dimanches, en même temps que son collègue de la Sécurité Intérieure.
Le Colonel Coulibaly, en le disant, fait notamment allusion aux dispositions de la Loi électorale qui fixent sans équivoque les prérogatives de chaque acteur et n’offrent aucune possibilité d’empiètement sur les attributions des uns et des autres. Soit ! Mais il n’en demeure pas moins qu’un grand mur de glace sépare tout de même l’autorité administrative d’organisation matérielle des élections et l’autorité de supervision essentiellement composée de représentants de partis politiques et d’organisations de la société civile. Maintenus comme les autres institutions de la République au nom des objectifs de la transition, la Commission Nationale Electorale Indépendante n’en est pas moins contournée, sinon totalement ignorée dans le processus électoral en cours. Depuis qu’elle a agacé le département avec des réserves sur certaines de ses mesures, la CENI est visiblement isolée, écartée à la limite de l’ostracisme. Tenez : l’audit du fichier électoral est par exemple en train de se dérouler et a même débouché sur une nette préférence pour le Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC) sans recours à l’avis de l’organe de supervision, encore moins une sollicitation de sa collaboration comme l’exige la loi. Laquelle loi exige, en substance, que la CENI soit associée à toutes les étapes du processus électoral.
Et comme pour lui signifier qu’elle est définitivement reléguée au rang de simple spectateur du processus, la Commission Electorale Nationale Indépendante n’est même pas conviée aux traditionnelles rencontres périodiques entre le département et les composantes politiques connues sous le vocable de ”cadres de concertations entre le Ministère et les partis politiques. Tout se passe, en définitive, comme si la CENI n’existait pas, quand bien même son maintien, en tant qu’organe incontournable et indispensable dans le processus électoral, a été décidé par les autorités de la transition en l’amputant certes de ses démembrements locaux, contraintes budgétaires obligent.
La mise à la touche forcée de l’organe conduit par le Mamadou Diamoutani du HCIM, selon toute évidence, est une conséquence de ses prises de position et dénonciations des violations infligées à la loi électorale. En effet, à la suite de la suspension unilatérale de la traditionnelle révision des listes électorales, la CENI était aussitôt montée au créneau, en tant qu’organe chargé de la supervision du processus électoral, en vue d’attirer l’attention des autorités sur les implications légales d’un arrêt des travaux des commissions administratives chargées de la révision des listes électorales.
En vertu des dispositions de la loi électorale, en effet, lesdites révisions se déroulent chaque année dans toutes les circonscriptions électorales du pays, entre début Octobre et fin Décembre, avec comme objectif la mise à jour périodique du fichier électoral à travers l’inscription des nouveaux électeurs ou leur éventuelle la radiation. Mais puisque le département de l’administration se trouvait dans une prédisposition de remplacer le fichier RACE par le RAVEC, elle ne jugeait certainement plus opportun dé dépenser de l’énergie et des moyens financiers dans la révision des listes. Mais le hic, c’est que la démarche s’écarte manifestement des dispositions légales en vigueur et ne pouvait logiquement laisser indifférente la CENI, quitte à lui attirer du mauvais sang. Il n’est pas exclu au demeurant qu’une accumulation des violations de la loi rebondisse à la face des autorités lorsque le processus électoral atteindra sa vitesse de croisière.
A.Keïta
Dakabiton bamanan ou ba fo ko chifin te tanou. il est trop top pour le juge,le monde est un perpetuel changement. prions tous pour lui.
Je sais que si j ai confiance en quelqu’un sans réserve dans l’appareil administratif aujourd’hui c’est ce ministre. Il vient en première position. Il sait ce qu’il fait, le mali doit être fière de l’avoir dans son gouvernement, il est le 1er des ministres si on devrait faire un classement.
Honnête, assidu, simple chez le colonel oui c’est oui et non c’est non. Ce ne pas un homme politique, il ne voit que l’avenir de cet pays, je ne sais vraiment pas ou il était, ce monsieur, peut être c’est du à son éducation familiale.
Mon colonel le mali te seras reconnaissant. Tu es différent de ta hiérarchie pour ne pas dire que tu n’as rien en commun avec ceux dont tu collabores aujourd’hui….
Bon vent à toi monsieur le ministre.
le Ministre sait ce qu’il fait car cette CENI devait mourir de honte après avoir suspendu ses démembrements, je me démande comment à eux bureaux de la CENI seul puisse suivre les opérations de révisions et autres dans 703 communes.cette CENI donne la Preuve qu’ils ne sont pas crédibles et sont là pour des interêts Gloutônes.Si le Ministre laisse cette CENI travailler, il fera les mêmes erreurs que le Pauvre Kafougouna qui ont été catastrophique pour le Mali.mieux vaut la dissoudre tout de suite et mettre en place des hommes plus indépendant d’esprit et plus répresentatif de la situation actuelle.mais avant de les dissoudres, ils doivent restituer l’argent qu’ils ont bouffé illégalement comme si les élections s’étaient tenues le 29 avril.vraiment le Ridicule ne tue plus au Mali.la jeunesse malienne est malheureuse car n’a plus de répère.
Comment peut on aller aux elections avec le RAVEC sans procedera sa revison. D’ailleurs ce Ravec n’a pas couvert le 1/4 des maliens de l’exterieur. L’adminstration doit imperativement relancer l’operation aux USA par example. Je demande aux membres de la CENI de demissionner pour se faire entendre et pour asseoir une CENI credible differente de ce machin impose par le general kafougoune kone et son ex patron. Rien d’etonnant si Diamoutene n’a plus voix au chapitre, lui qui a ete impose par le general. Mettons en place une nouvelle CENI et completons le RAVEC si on veut reussir les elections en 2013.
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