La rencontre de Bamako, qui doit durer deux jours, a débuté le Mardi 24 Mars 2015 à l’hôtel Mandé. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Secrétaire Général du ministère de la réconciliation nationale, Ataher Ag Iknane en présence du Directeur résident du NDI Mali Dr. Badié Hima, du directeur de Cabinet du gouverneur du district de Bamako, Fatoma Coulibaly et de nombreux participants. Lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre, le Directeur résident du NDI Mali Dr Badié Hima s’est réjoui du partenariat entre sa structure et le ministère de la Réconciliation Nationale et le Réseau Paix et Sécurité en vue de la consolidation de la paix et de la réconciliation au Mali. L’atelier d’aujourd’hui, selon Dr Badié Hima, permettra d’identifier les priorités de chaque localité en matière d’axe d’intervention pour un séjour à une paix et une réconciliation durables. « Pour que la paix soit définitive, il faut des actes, des actions et des programmes d’accompagnement il faut un renforcement des institutions démocratiques, la bonne gouvernance, la prévention et la gestion des conflits », a-t-il expliqué. Pour sa part, le Secrétaire General du ministère de la Réconciliation Nationale, Ataher Ag Iknane, a déclaré que son ministère est en train d’élaborer une stratégie de réconciliation nationale. « Gagner la paix est une chose, mais la garder et la consolider en est une autre », a-t-il dit. Auparavant, le directeur de cabinet du gouverneur du district de Bamako, Fatoma Coulibaly a laissé entendre que le processus de réconciliation doit être inclusif. De son avis, le Mali est désormais engagé pour arriver à une réconciliation vraie et c’est l’occasion d’identifier les mécanismes traditionnels d’une paix véritable.
M. K. Diakité