Il s’agit notamment du Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) la Direction Nationale de l’Administration de la Justice (DNAJ) la Direction Nationale des Affaires Judiciaires et du Sceau (DNAJS) la Direction Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée (DNAPES) les Inspections des Services Judiciaires, l’Institut National de Formation Judiciaire, les Syndicats des surveillants de prisons, le Syndicat Libre de la Magistrature, les Syndicats des Greffiers et Secrétaires de Greffes et Parquets, la Cellule de Planification et de la Statistique, la Section syndicale de la Justice etc.
Selon le ministre Diarra, il s’agissait d’une visite de courtoisie, une prise de contact en somme. Ce n’était pas encore l’étape de l’écoute de ces structures afin de s’imprégner des difficultés aux quelles elles sont confrontées.
Cette approche n’a pas empêché les Syndicats des Surveillants de Prisons d’évoquer succinctement leurs difficultés.
Mais avant, le Directeur national de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, Aser Kamaté, avait fait part de son enthousiasme devant cette visite. Il a déclaré devant le ministre qu’il a la charge de 800 éléments et se dit prêt à accompagner le premier responsable du département dans la bonne marche de la justice.
Les membres des différents syndicats des surveillants de prisons ont déploré le retard enregistré dans la mise en œuvre du statut de leur corporation, une promesse que le Président de la République, Ibrahim Boubacar, leur a faite lors de sa campagne pour la présidentielle. Ils ont invité IBK et son ministre en charge de la Justice d’honorer cet engagement tant attendu.
Le ministre Diarra, à son tour, a pris l’engagement de mettre le projet de statut des surveillants de prisons sur la table de l’Assemblée nationale pour la session d’avril 2015.
Enfin, le ministre Diarra a fait part aux différents personnels de ses structures relevant de son département que la prochaine rencontre, qui ne saurait tarder, sera l’occasion pour eux d’évoquer les différents problèmes qui les préoccupent.
Adama Bamba