Une forte délégation du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, conduite par son président Dr Oumar Mariko, s’était rendue dans le cercle de Kéniéba les 4, 5 et 6 décembre, où elle a animé deux meetings. L’un dans la ville de Kéniéba et l’autre à Sitakily. Au cours de ces rencontres, les responsables ont expliqué la position du parti par rapport à la majorité présidentielle, dénoncé la mauvaise gouvernance et demandé aux militants de se mobiliser pour les échéances électorales.
Les militants du Parti pour la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, (SADI) sortis massivement ce samedi 05 décembre, ont pris d’assaut la salle de conférence du Conseil de cercle de Kéniéba, où s’est déroulé le meeting. En plus des militants et sympathisants du parti, on a enregistré la présence des partisans d’autres formations du landerneau politique local, des représentants de la société civile mais aussi de simples citoyens qui voulaient tous être de ce rendez-vous du donner et du savoir. Au même titre que les militants du Parti SADI, la parole a été donnée à tous ceux qui voulaient s’exprimer.
Le secrétaire général du Parti SADI à Kéniéba, N’Faly Dansoko, dans son discours, a déclaré que cette visite traduit incontestablement la reconnaissance de leur engagement pour la défense des idéaux du parti et l’élargissement de la base de représentation au niveau du cercle de Kéniéba. Il a laissé entendre que le peuple du Parti SADI de Kéniéba salue le combat du président du parti Oumar Mariko pour l’avènement de la démocratie, de la justice sociale et du progrès. M. Dansoko poursuit que cet engagement aux côtés de notre peuple a été matérialisé par votre refus de la trahison des idéaux de mars 1991, de la corruption et du népotisme qui ont été érigés durant plusieurs décennies en mode de gestion politique dans notre pays.
«Cet engagement, vous le partagez depuis plusieurs décennies avec d’autres camarades au sein du parti comme Cheick Oumar Sissoko, Pr Many Camara, Pr Rokia Sanogo, Mohamed Ag Akeratane, Nouhoum Keïta, des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux qui se battent nuit et jour et qui rêvent d’un Mali nouveau, d’un Mali libre et fier de son histoire ! Un Mali comme l’ont cru nos illustres devanciers comme le souhaitait ardemment le président Modibo Keïta !», a-t-il ajouté.
N’Faly Dansoko n’est pas allé avec le dos de la cuiller quand il a abordé le développement de Kéniéba. Selon lui, le cercle de Kéniéba cristallise à lui seul tous les problématiques du développement de notre pays.
Malgré l’existence de plusieurs mines d’or dans le cercle, il regrette qu’il soit l’une des zones les plus pauvres et les plus marginalisées de notre pays. Le secrétaire général du Parti SADI de Kéniéba a ensuite dressé un tableau noir de son cercle qui manque de tout.
Pour changer cette situation, il a invité les militants du Parti SADI à se mobiliser dans les luttes politiques et sociales, dans les syndicats pour la défense des droits économiques et sociaux des populations du cercle.
Faire du Parti SADI le premier parti du cercle
Pour le responsable local du Parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, le changement signifie la construction d’un Etat proche du peuple au service des populations et non d’un Etat répressif, injuste au service de clans mafieux qui le privatisent, prennent l’administration en otage et règnent en véritables potentats. Ce changement, dit-il, signifie la construction de nouvelles procédures démocratiques qui renforcent le pouvoir des citoyens, une lutte implacable contre l’impunité, la corruption, le népotisme, l’instauration du débat public entre tous les acteurs acquis au changement autour des enjeux de la situation actuelle comme la question du Nord, de l’armée, le foncier, l’occupation de notre pays par les armées étrangères, la question de la souveraineté nationale. Il souhaite la construction d’un Etat qui préserve l’unité du pays, sa cohésion sociale et son intégrité territoriale.
Il a terminé son discours par une note d’espoir. «Forts de cette conviction, les militantes et militants du Parti SADI du cercle de Kéniéba ont pris l’engagement de mobiliser et de canaliser toutes les énergies au plan local pour gagner le pari de faire du Parti SADI le premier parti dans le cercle de Kéniéba. La justesse de notre ligne politique, notre attachement à nos valeurs morales et éthiques, et notre capacité à se mobiliser avec le peuple donnent au Parti SADI une audience et une crédibilité incontestables et lui assurent de grandes victoires dans les prochaines années».
Prenant la parole, le président du Parti SADI, le député élu à Kolondiéba, Dr Oumar Mariko, a exposé la vision du parti, le retard pris dans l’organisation du comité central. Il a expliqué ce retard par la non mobilisation des fonds. Il a promis que ledit conseil sera organisé bientôt avec tous les délégués des huit régions administratives du Mali. Le président du parti a invité les militants à s’acquitter de leur cotisation afin de faire SADI un parti digne de ce nom. A ses dires, elles renforceront davantage la cohésion du parti.
A Sitakily, la délégation a été accueillie à l’entrée de la ville par des coups de fusils, la cavalerie et par une manifestation folklorique. Le premier adjoint au maire de Sitakily, secrétaire général du Parti SADI, Alfousseyni Sissoko, a dit que cette visite restera dans l’histoire politique de sa commune. Il a déploré le chômage des jeunes de Sitakily, malgré la présence de deux usines, le manque d’eau et d’électricité.
Le premier responsable du Parti SADI a appelé les populations à se donner la main pour contraindre les sociétés minières à prendre en compte leurs préoccupations sans lesquelles il n’y a pas de développement. Il a partagé les grandes orientations du parti avec les militants.
La délégation comprenait les députés Baférémé Sangaré, Amadou Mariko, le secrétaire politique Mohamed Ag Akeratane, le secrétaire administratif Nouhoum Keïta, le secrétaire à l’organisation Cheick Dora Diarra, la présidente des femmes du Parti SADI à Paris Mme Diakité Aïssata Diarra, une militante Fatoumata Diall.
Yoro SOW, envoyé spécial
Les profanes politiques ou les “Tagninina” procèdent toujours à la diversion pour amuser la galerie et tentent de maintenir le peuple laborieux du Mali, digne et fier, dans un tourbillon circulaire. Non, le soleil doit maintenant se lever et éclairer les esprits rétrogrades et marchands. Si politicien il ya au Mali, c’est conteste MARIKO, le fils de son père, comme le point à l’allongée du bras. Mais, le malien, par intérêt partisan, égoïste, aime entretenir le flou. Changez le fusil d’épaule car MARIKO est maintenant suffisamment connu et pris comme tel comme lingot d’or politique, l’éclaireur, le patriote, la graine saine des démocrates sincères et convaincus. Maliens, wake up and live!
“La Mecque est proche, l’Orient est loin !”
La versatilité de son président risque de rendre fou les militants du parti SADI. Après avoir aveuglément déshabillé Saint-Pierre pour habiller Saint-Paul avec ( c’est-à-dire combattre Dioncounda de l’ADEMA pour soutenir IBK de l’ADEMA) le voilà aujourd’hui plaindre la mauvaise gouvernance aussi. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Sheïtane OUMAR rend vraiment fou !! 😆 😆 😆
“Quand on montre la lune, c’est l’idiot qui regarde le doigt”.Seuls les “Amaldeme” comme Gassama et Y…. traitent l’Honorable Dr Oumar MARIKO de “satan”.Mais comme on le dit: “Le chien aboie…la caravane passe.”
Ici on a toute l’impression que c’est Sheïtane OUMAR qui aboie pendant que la caravane politique passe au Mali. Il ne fait l’ombre d’un doute que IBK ne veut pas de lui à ses cotés. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Comments are closed.