Avec les fuites sur les débats du Conseil des Ministres, si ce qui est dit est vrai, il y a lieu de se poser la question. Il y a lieu donc de poser cette question, si l’on lit un article d’un confrère de la place, intitulé : «Les échos du Conseil des Ministres du mercredi dernier : un Ministre pète les plombs» et s’écrie «Pas question».
Notre confrère cite une source qu’il ne nomme pas et du coup, met à nu la violation de l’obligation et du droit de réserve des participants au débat du Conseil des Ministres. Même si des réserves entourent les propos de la source de notre confrère, puisque ni Monsieur le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Moussa Sinko Coulibaly, ni quelqu’un de son Cabinet n’a confirmé ses propos, il y a lieu de s’inquiéter si les échos des discussions de ce qui est considéré comme le premier cadre de débats sur les questions les plus sérieuses de la Nation, arrivent sur la place publique.
Si ce qui est dit est vrai, il y a lieu de se demander aussi qui peut bien être cette source de notre confrère. Car, les participants au Conseil des Ministres sont connus, car le cercle est restreint. Il y a le Président, le Premier ministre, les ministres, le Secrétaire général du Gouvernement et un ou deux de ses assistants, celui ou ceux de la présidence. Alors si quelqu’un reprend des termes prononcés au cours du débat du Conseil des Ministres ou décrit l’attitude d’un de ses participants, alors il y a à s’inquiéter de la discrétion qui a toujours entouré ces débats et de l’avenir des délibérations au sein de nos institutions.
La démocratie bananière tient là toute sa source quand les institutions ne sont pas protégées ; quand le secret de la délibération n’est plus un secret. D’ailleurs, un des maux qui gangrènent notre société et surtout l’administration et les institutions, c’est bien là. Les enquêtes des services de sécurité sont vite sues. Dans un pays où le Premier Ministre, en personne, apporte la liste d’un nouveau Gouvernement à la Maison de la télévision, parce qu’il veut éviter des fuites, il faut dire que les indiscrétions découlant des débats d’un Conseil des Ministres ne doivent plus étonner.
En tout cas, au Ministère du Colonel Moussa Sinko Coulibaly, lorsque nous avions voulu avoir sa réaction sur l’article de notre confrère, on nous a juste dit que la presse est dans son rôle et le Ministre est plutôt dans ses tâches régaliennes, de même que ses services techniques.
Car là bas, il n’y a que des défis et des urgences et dans la même matinée, le Ministre Moussa Sinko était face aux partis politiques pour parler de l’une des deux priorités de l’actuel Gouvernement : organiser des élections crédibles. Et au Gouvernorat où la rencontre a eu lieu, les participants ont retrouvé un Ministre Moussa Sinko Coulibaly courtois, disponible et respectueux. Pour un débat public, c’est ce qu’il faut. Mais, dans un débat restreint et tenu secret comme celui du Conseil des Ministres, tous les coups sont permis et ceux prêtés au Ministre ne semblent pas sortir du cadre d’un débat sur les grandes questions de la Nation. Sous d’autres cieux, les cas de rixe sont légion.
A.T
je passe mon chemin, faites pareil
je rien compris, manamanakan
Pas etonnant! vu le lache qui se cache sous “A.T” 😀
perte de temps en lisant cet article
Article bidon. Note 0/20 au journaliste et à son directeur.
2/20 pour l’encre ou le courant consommé par son pc.
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